Les Expos à Paris

J'ai retrouvé un article sur cette exposition que je n'ai pas vue, mais dont j'avais entendu parler.

AMOURS, GUERRES ET SEXUALITE 1914-1945
du 22 septembre au 31 décembre 2007.

"Cet événement a l’ambition de présenter un sujet nouveau : à la croisée de l’histoire des guerres et de l’histoire du genre, il s’agit de comprendre comment et en quoi les deux guerres mondiales ont affecté les relations entre les hommes et les femmes, civils et militaires, au niveau le plus intime, celui du rapport amoureux et de la sexualité.
Ce thème est développé à la fois sur le plan des pratiques, des imaginaires et des représentations. S’aimer, dire et faire l’amour, en temps de conflits, tout est bouleversé. La séparation d’abord, puis les événements militaires et leurs multiples conséquences soumettent l’intimité des couples à rude épreuve et perturbent les pratiques amoureuses et sexuelles. On s’écrit, on fantasme, mais l’absence génère des situations exceptionnelles. La sexualité sous ses formes les plus diverses préoccupe les autorités qui tentent d’en contrôler les pratiques (conjugalité, adultère, homosexualité, prostitution…) ; elle devient une affaire d’Etat.
Malgré la guerre et les difficultés, certains couples parviennent à se retrouver ; d’autres se forment au hasard des déplacements de troupes, des rencontres et des cohabitations, parfois même entre nations ennemies.
La sexualité sert aussi d’arme pour agresser l’ennemi et pénètre au coeur du conflit. Les sévices sexuels sont pratique courante sur les théâtres d’opération, atteignant physiquement et moralement les individus dans leur intimité (viols, mutilations, prostitution forcée, femmes tondues…)
Et lorsque le conflit prend fin, comment l’amour et la sexualité reprennent-ils leur cours ? La guerre imprègne l’identité même des individus, la paix ne permet pas toujours un retour à l’état antérieur."

Source


Il existe aussi un livre que j'aimerais bien me procurer :

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Voilà, je viens de revoir pour la troisième fois l'exposition Picasso, et cette fois, ça y est, je suis rentrée dedans. Il faut dire, chère Kashima, que j'avais suivi vos conseils : j'y suis allée le ventre vide ; et j'ai déjeuner en sortant. Mais surtout, j'y ai emmené une collègue qui s'est révélée un guide très intéressant et une parfaite illustratrice tout au long de la visite. Cette collègue est une femme mure, très ouest parisien, et surtout très cultivée. Et là, il s'est passé quelque chose : je suis rentrée dans les tableaux. Et oui, cette exposition est décidément très bien faite. Elle présente les sources d'inspiration du peintre tout au long de sa vie et l'immense travail qu'il a réalisé à partir des tableaux de ses aînés ou de ses contemporains, en interprétant, en innovant et en dépassant finalement le modèle. On y retrouve toutes les périodes du maître et l'incroyable variété de styles, de couleurs, de sujets.
Un petit bémol cependant, mon accompagnatrice et moi-même avons dû constater nos faiblesses en matière de mythologies et d'histoire gréco-romaine, ce qui nuit sensiblement à la bonne compréhension de certaines représentations. Il va donc falloir que je poursuive mes visites dans ce sens, en tentant de remédier à ce manque criant …