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Ezéchiel
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Le terroriste joyeux, Rui Zink
Le livre me donnait envie par son titre, sa couverture... mais finalement, j'ai été peu intéressée par ce dialogue entre le terroriste et celui qui l'interroge. Je m'attendais à une légèreté impertinente... mais la légèreté, ici, s'apparentait davantage à du vide.
Le virus de l'écriture est un peu mieux , mais il ne va pas loin, et cela manque d'audace : l’auteur veut sûrement critiquer, à juste titre, une société où tout le mondé écrit et plus personne ne lit. Je trouve qu'il manque son but puisqu'il n'ose pas donner une vision critique des choses. Certes, tout le monde écrit, mais tout le monde écrit parfaitement bien, selon lui... et le soufflet retombe.
Le virus de l'écriture est un peu mieux , mais il ne va pas loin, et cela manque d'audace : l’auteur veut sûrement critiquer, à juste titre, une société où tout le mondé écrit et plus personne ne lit. Je trouve qu'il manque son but puisqu'il n'ose pas donner une vision critique des choses. Certes, tout le monde écrit, mais tout le monde écrit parfaitement bien, selon lui... et le soufflet retombe.
Kashima- Faux-monnayeur
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Le bal des folles, Victoria Mas - Mikado d'enfance, Gilles Rozier
Dernière édition par Kashima le Mar 3 Sep 2019 - 7:35, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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L'ami, Sigrid Nunez
Je ne comprends pas les prix...
Le livre est un blabla sorti des ateliers d'écriture américains, où le "je" nous livre toutes ses pensées (j'allais dire comme elles viennent). De l'autofiction : la mort d'un ami amène à parler d'un chien dont elle hérite et de tas d'autres choses.
J'ai abandonné au tiers du livre, à la troisième partie, quand elle se met à raconter ce qu'écrivent les femmes qui viennent à l'atelier qu'elle anime, car son ami mort était écrivain, et elle l'est aussi.
Cet ami a de très faux airs d'un personnage de Philippe Roth (Professeur de désir) et je me suis demandé si le chien, un beau Danois qu'elle recueille et qui figure sur le bandeau du livre, n'est pas un argument commercial... Aurais-je ouvert ce livre sans cette accroche...?
Le livre est un blabla sorti des ateliers d'écriture américains, où le "je" nous livre toutes ses pensées (j'allais dire comme elles viennent). De l'autofiction : la mort d'un ami amène à parler d'un chien dont elle hérite et de tas d'autres choses.
J'ai abandonné au tiers du livre, à la troisième partie, quand elle se met à raconter ce qu'écrivent les femmes qui viennent à l'atelier qu'elle anime, car son ami mort était écrivain, et elle l'est aussi.
Cet ami a de très faux airs d'un personnage de Philippe Roth (Professeur de désir) et je me suis demandé si le chien, un beau Danois qu'elle recueille et qui figure sur le bandeau du livre, n'est pas un argument commercial... Aurais-je ouvert ce livre sans cette accroche...?
Kashima- Faux-monnayeur
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La reine de Saba, Marek Halter
Un agréable moment de lecture, comme toujours, avec les héroïnes de l'histoire du peuple juif.
Dommage que, comme pour Sarah, le livre vire au résumé à la fin. J'avais déjà eu cette impression de déséquilibre : l'auteur prend son temps, détaille une partie de la vie puis, quand on arrive presque à l'essentiel (rencontre de Makéda avec Salomon, naissance de Ménélik, accouchement de Sarah, éviction d'Agar...), il accélère et évacue à toute vitesse le sujet.
Le point d'équilibre, le point central de ce roman aurait dû être la rencontre avec Salomon.
Dommage que, comme pour Sarah, le livre vire au résumé à la fin. J'avais déjà eu cette impression de déséquilibre : l'auteur prend son temps, détaille une partie de la vie puis, quand on arrive presque à l'essentiel (rencontre de Makéda avec Salomon, naissance de Ménélik, accouchement de Sarah, éviction d'Agar...), il accélère et évacue à toute vitesse le sujet.
Le point d'équilibre, le point central de ce roman aurait dû être la rencontre avec Salomon.
Kashima- Faux-monnayeur
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Kashima- Faux-monnayeur
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Proprité privée, Julia Deck
Lecture agréable qui aborde la question du voisinage et de toutes les angoisses qu'il peut susciter... La fin reste un peu décevante, et on aurait envie que l'auteur aille encore plus loin avec son sujet...
Kashima- Faux-monnayeur
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Kashima- Faux-monnayeur
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Dana Grigorcea - Alain Finkielkraut - Riss
Dernière édition par Kashima le Lun 14 Oct 2019 - 6:51, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Santiago Amigorena - Le Ghetto intérieur
Dernière édition par Kashima le Jeu 31 Oct 2019 - 12:39, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Kashima- Faux-monnayeur
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Re: En ce moment, je lis...
"Sur le dibbuk"
Dans La Danse de Gengis Cohn, Romain Gary fait parler un Juif assassiné en 1944 par un SS. Au moment de mourir, ce Juif, qui a dû creuser sa tombe avec d'autres avant de recevoir la mort par balle, regarde dans les yeux le SS, lui fait un bras d'honneur et lui montre ses fesses.
20 ans plus tard, ce nazi est habité par le fantôme de cet homme. C'est un dibbuk, un démon qui le hante et travaille sa conscience, une sorte d'Erynie.
Romain Gary manie l'humour noir et féroce dans ce livre peu connu de lui. Dans la bouche de Cohn, ce déporté victime de la Shoah, il place des mots très crus, qui souvent font sourire mais glacent aussi :
Source : Le Manoir des lettres
https://lemanoirdeslettres.forumactif.com/t75-romain-gary-la-danse-de-gengis-cohn-1967#87
"Sur le dibbuk"
Dans La Danse de Gengis Cohn, Romain Gary fait parler un Juif assassiné en 1944 par un SS. Au moment de mourir, ce Juif, qui a dû creuser sa tombe avec d'autres avant de recevoir la mort par balle, regarde dans les yeux le SS, lui fait un bras d'honneur et lui montre ses fesses.
20 ans plus tard, ce nazi est habité par le fantôme de cet homme. C'est un dibbuk, un démon qui le hante et travaille sa conscience, une sorte d'Erynie.
Romain Gary manie l'humour noir et féroce dans ce livre peu connu de lui. Dans la bouche de Cohn, ce déporté victime de la Shoah, il place des mots très crus, qui souvent font sourire mais glacent aussi :
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Soeurs de sable, Stéphane Héaume
En exergue, la Symphonie de chambre de Schreker, et cette citation de Somerset Maugham :
"C'est dangereux d'introduire chez soi, la nuit, des inconnus. Je vous avais prise pour une déesse et vous n'êtes qu'une putain".
Embarqué avec deux personnages, de nuit, accompagnés d'un cadavre dont on veut se débarrasser, le lecteur ressent déjà l'atmosphère mystérieuse qui enveloppera tout le roman. Cette phrase, d'abord, programme poétique d'une prose soignée : "La nuit posait sur son visage un masque de Charon", et l'on plonge dans un univers qui m'a rappelé tout à la fois Gatsby ou le film Perfect Mothers d'Anne Fontaine.
Sur une île imaginaire appelée Portfou (île méditerranéenne dont Corfou est l'une des inspiratrices), Rose tente de faire revivre un hôtel dont elle a hérité. Romancière à succès, elle cherche de nouveau l'inspiration et sent bien que ce qui a fait d'elle une écrivaine célèbre est derrière elle. En face, à Fanal Terrace, tout sourit à sa soeur Liz, riche et hautaine, toujours là pour mettre en valeur sa déchéance. Rose boit beaucoup. Elle rêve, en compagnie d'un homme qu'elle trouve très séduisant... mais qui n'est que peint et trône dans une chambre : le Dr Pozzi. Stéphane Héaume sait installer une atmosphère surannée, comme il le faisait déjà dans la nouvelle "Carlotta Palace" (parue aux Deux Crânes en 2016), un de ces décors à la Daphné du Maurier où rôdent les fantômes d'un passé somptueux.
Un jour qu’elle dîne dans le restaurant La Langouste, où elle va tous les jours, Rose fait la connaissance d’un superbe jeune homme qu’elle avait remarqué sur la plage, et qui ressemble étrangement au portrait du Dr Pozzi. Un nain magicien favorise leur rencontre : l'éphèbe, Axel Slope, est trapéziste dans un cirque et vit non loin de là dans une roulotte. Tous deux se rapprochent, et Rose s’éprend d’Axel. Nous sommes en 1958…
Soixante ans plus tard, la journaliste Amelia Lambertini se lance dans une enquête imprévue : en rencontrant son vieux voisin Allan Green, et en découvrant chez lui la photographie d’une femme dont les cheveux sont coiffés d’un ruban, elle décide de partir sur l’île de Portfou pour enquêter et dévoiler le passé qui attache son voisin à cette femme.
Double de Rose St Just, Amelia croisera d’autres personnages qui sont eux-mêmes les miroirs de ceux qui évoluèrent autrefois sur cette île. Le lecteur se laisse porter par cette ambiance douce et quelquefois lourde comme le temps, au bord de la mer et dans l’odeur des bougainvilliers. Quel est ce cadavre qu’on a jeté au fond de l’eau dès les premières pages ? Sœurs de sable offre une galerie de personnages intéressants et fouillés, auxquels on s’attache immanquablement. Vengeance, amour, mystère, trahison… voyage de luxe en zeppelin : on oscille entre le réel et l’imaginaire, puisque Stéphane Héaume dévoile à la fin ce qui a contribué à lui inspirer ce livre quand il séjournait lui-même à l’hôtel-restaurant Le Central, à Trouville. C’est un vrai travail d’écrivain que celui qui consiste à transposer le réel en fiction, et dont manque cruellement la littérature contemporaine centrée sur le moi sans filtre.
Dans Sœurs de sable, le style est soigné comme un concerto pour Apollon, dont on imagine les notes à chaque page.
Dr. Pozzi at home
Sargent (1881)
Céline Maltère
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