Les indispensables américains
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Les indispensables américains
D'après Kraken :
Jack London : Martin Eden
Emmet Grogan : Ringolevio
James F. Cooper : Le Dernier des Mohicans
John Fante : Demande à la poussière
Charles Bukowski : Avec les damnés
Philip K Dick : Le maître du haut château
Jim Harrison : Légendes d'automne
James Ellroy : Le dahlia noir
Calamity Jane : Lettres à sa filles
Henry Miller : Lettres d'amours à Brenda Venus
Steinbeck (Des souris et des hommes), Melville (Moby Dick), Kerouac (Sur la route), Caldwell (Tobacco road), Hemingway (Pour qui sonne le glas), Toni Morrison (Beloved), Jayne Ann Philips (Billets noirs), Faulkner (Sanctuaire), Fitzgerald (Gatsby ), HP Lovecraft, Brett Easton Elis ..
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Les indispensables américains
D'après A.M. :
Les indispensables de la littérature Américaine : Les morts…
Mark Twain : Les aventures de Tom Sawyer
Herman Melville : Moby Dick
Jack London : Martin Eden
Edgar A. Poe : Histoires extraordinaires
Henry James : Les Bostoniennes
John Steinbeck : Les raisins de la colère
John Fante : Demande à la poussière
Ernest Hemingway : Pour qui sonne le glas
Truman Capote : De sang-froid
William Faulkner : Sanctuaire
Norman Mailer : Le chant du bourreau
Carson Mac Cullers : Le cœur est un chasseur solitaire
F.S Fitzgerald : Tendre est la nuit
Franck Norris : Mc Teague
Jack Kerouac : Sur la route
Hubert Selby Jr : Last exit to Brooklyn
Et les vivants.... (dur aussi mais il faut se lancer !) :
Toni Morrison : Beloved
Paul Auster : Leviathan
Siri Hustvedt : Tout ce que j’aimais
Sapphire : Push
James Ellroy : Le dahlia noir
Joyce C. Oates : Nous étions les Mulvaney (très difficile de choisir... elle mérite le Nobel, vraiment)
Jonathan Frenzen : Les corrections
Louise Erdrich : Ce qui a dévoré nos cœurs
Russell Banks : De beaux lendemains
Philip Roth : Pastorale américaine
Tom Wolfe : Le bûcher des vanités
John Irving : Le monde selon Garp
Dorothy Allison : Retour à Cayro
William T. Vollmann : Les fusils
Cormac Mc Carthy : La trilogie des confins
Les indispensables de la littérature Américaine : Les morts…
Mark Twain : Les aventures de Tom Sawyer
Herman Melville : Moby Dick
Jack London : Martin Eden
Edgar A. Poe : Histoires extraordinaires
Henry James : Les Bostoniennes
John Steinbeck : Les raisins de la colère
John Fante : Demande à la poussière
Ernest Hemingway : Pour qui sonne le glas
Truman Capote : De sang-froid
William Faulkner : Sanctuaire
Norman Mailer : Le chant du bourreau
Carson Mac Cullers : Le cœur est un chasseur solitaire
F.S Fitzgerald : Tendre est la nuit
Franck Norris : Mc Teague
Jack Kerouac : Sur la route
Hubert Selby Jr : Last exit to Brooklyn
Et les vivants.... (dur aussi mais il faut se lancer !) :
Toni Morrison : Beloved
Paul Auster : Leviathan
Siri Hustvedt : Tout ce que j’aimais
Sapphire : Push
James Ellroy : Le dahlia noir
Joyce C. Oates : Nous étions les Mulvaney (très difficile de choisir... elle mérite le Nobel, vraiment)
Jonathan Frenzen : Les corrections
Louise Erdrich : Ce qui a dévoré nos cœurs
Russell Banks : De beaux lendemains
Philip Roth : Pastorale américaine
Tom Wolfe : Le bûcher des vanités
John Irving : Le monde selon Garp
Dorothy Allison : Retour à Cayro
William T. Vollmann : Les fusils
Cormac Mc Carthy : La trilogie des confins
Kashima- Faux-monnayeur
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Le vagabond des étoiles
Même si c'est Martin Eden qui revient deux fois dans les listes précédentes, c'est Le Vagabond des Etoiles (1915) que j'ai lu pour ne pas connaître que Croc-blanc, aimé enfant.
Darrell Standing a été emprisonné pour un meurtre qu'il a commis et sa peine de prison est transformée en condamnation à mort, le jour où il fait saigner le nez d'un des gardiens. Mais Darrell n'est pas un homme violent : il est professeur, menait une vie plutôt paisible avant qu'on ne sache qu'il n'en est pas à sa première vie!
Reclus dans une cellule d'isolement et condamné régulièrement au supplice de la camisole (qui consiste à faire coucher le prisonnier sur une toile à plat ventre, de le serrer le plus possible dans cette toile afin qu'il souffre, durant des heures et des jours, de cette pression qui lui interdit tout mouvement et l'étouffe.)
Il trouve le moyen de s'échapper de son corps, car l'esprit est tout, et d'ainsi revivre par la pensée plusieurs de ses vies où il fut un enfant d'une caravane de pionniers en Amérique, naufragé vivant des années sur un caillou, à manger des phoques, témoin de la crucifixion du Christ et de la détresse de Pilate, etc. Chaque condamnation à la camisole nous emmène avec lui dans ce passé séculaire. C'est une façon plutôt ingénieuse de faire un roman d'aventures en y mêlant différentes époques et différents caractères (ce qui m'a fait quand même me demander si ce n'était pas une manière de rassembler des nouvelles qui n'avaient pas de rapport les unes avec les autres... Un éditeur reprocherait cela à un écrivain d'aujourd'hui, critiquerait sans doute la structure prétexte?).
C'est du roman qui fait voyager, passer de bons moments et s'interroger sur la réincarnation et la survie de l'âme :
"Il n'y a pas de mort absolue. l'esprit est la vie, et l'esprit ne saurait mourir. Seule la chair passe et meurt."
Un des derniers chapitres est consacré à "la" femme, et c'est sur celui-ci que j'aurais quelques réticences parce que la manière de penser de London (ou tout du moins de son personnage) semble quelque peu misogyne. Pourtant, cela se veut un hymne à la femme, mais je n'ai pas été convaincue par cette poésie à cause de passages dans ce genre :
"L'homme diffère de la femme. Elle est proche de l'immédiat, du contingent, et n'éprouve que le besoin des choses du moment. Nous connaissons un honneur qui se situe au-dessus de son honneur, et une fierté qui excède l'idée qu'elle se fait de la fierté la plus chatouilleuse. Nos yeux voient lin pour observer les étoiles, tandis que les yeux de la femme ne voient pas plus loin que la terre ferme sur laquelle reposent ses pieds, la poitrine de l'amant contre sa poitrine, le petit enfant robuste dans le creux de son bras."
Quelle image... la femme est une amante stupide et une reproductrice guidée par ses hormones et son bonheur instantané. Dommage. Cela gâche un peu ses histoires de femmes qu'il nous raconte par la suite.
On se laisse transporter d'histoire en histoire. Celle que j'ai préférée est sans doute celle du naufragé qui tente de survivre comme il peut sur son île où il n'y a rien, aucun végétal, aucun point d'eau. Un Robinson original.
Et puis, ce livre est aussi un plaidoyer contre la peine de mort. La fin fait beaucoup penser au Dernier jour d'un condamné de Hugo.
Darrell Standing a été emprisonné pour un meurtre qu'il a commis et sa peine de prison est transformée en condamnation à mort, le jour où il fait saigner le nez d'un des gardiens. Mais Darrell n'est pas un homme violent : il est professeur, menait une vie plutôt paisible avant qu'on ne sache qu'il n'en est pas à sa première vie!
Reclus dans une cellule d'isolement et condamné régulièrement au supplice de la camisole (qui consiste à faire coucher le prisonnier sur une toile à plat ventre, de le serrer le plus possible dans cette toile afin qu'il souffre, durant des heures et des jours, de cette pression qui lui interdit tout mouvement et l'étouffe.)
Il trouve le moyen de s'échapper de son corps, car l'esprit est tout, et d'ainsi revivre par la pensée plusieurs de ses vies où il fut un enfant d'une caravane de pionniers en Amérique, naufragé vivant des années sur un caillou, à manger des phoques, témoin de la crucifixion du Christ et de la détresse de Pilate, etc. Chaque condamnation à la camisole nous emmène avec lui dans ce passé séculaire. C'est une façon plutôt ingénieuse de faire un roman d'aventures en y mêlant différentes époques et différents caractères (ce qui m'a fait quand même me demander si ce n'était pas une manière de rassembler des nouvelles qui n'avaient pas de rapport les unes avec les autres... Un éditeur reprocherait cela à un écrivain d'aujourd'hui, critiquerait sans doute la structure prétexte?).
C'est du roman qui fait voyager, passer de bons moments et s'interroger sur la réincarnation et la survie de l'âme :
"Il n'y a pas de mort absolue. l'esprit est la vie, et l'esprit ne saurait mourir. Seule la chair passe et meurt."
Un des derniers chapitres est consacré à "la" femme, et c'est sur celui-ci que j'aurais quelques réticences parce que la manière de penser de London (ou tout du moins de son personnage) semble quelque peu misogyne. Pourtant, cela se veut un hymne à la femme, mais je n'ai pas été convaincue par cette poésie à cause de passages dans ce genre :
"L'homme diffère de la femme. Elle est proche de l'immédiat, du contingent, et n'éprouve que le besoin des choses du moment. Nous connaissons un honneur qui se situe au-dessus de son honneur, et une fierté qui excède l'idée qu'elle se fait de la fierté la plus chatouilleuse. Nos yeux voient lin pour observer les étoiles, tandis que les yeux de la femme ne voient pas plus loin que la terre ferme sur laquelle reposent ses pieds, la poitrine de l'amant contre sa poitrine, le petit enfant robuste dans le creux de son bras."
Quelle image... la femme est une amante stupide et une reproductrice guidée par ses hormones et son bonheur instantané. Dommage. Cela gâche un peu ses histoires de femmes qu'il nous raconte par la suite.
On se laisse transporter d'histoire en histoire. Celle que j'ai préférée est sans doute celle du naufragé qui tente de survivre comme il peut sur son île où il n'y a rien, aucun végétal, aucun point d'eau. Un Robinson original.
Et puis, ce livre est aussi un plaidoyer contre la peine de mort. La fin fait beaucoup penser au Dernier jour d'un condamné de Hugo.
Kashima- Faux-monnayeur
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Charles Bukowski
Mon premier Bukowski. Je ne m'attendais pas du tout à cela...
Contes de la Folie ordinaire est un recueil de nouvelles où Bukowski raconte des histoires qui lui sont arrivées : c'est souvent alcool, baise et détachement. L'écriture n'a rien d'épatant : on n'est pas dans un semblant de langage parlé comme pour L'Attrape-Coeurs ou Demande à la Poussière, on est, tout court, dans l'écriture parlée et pas travaillée. On a l’impression que c'est écrit comme ça vient, et ce n'est pas qu'une impression, je crois.
Peut-être que c'est l'effet de mode qui sauve certains de ces textes de l'oubli? Car plusieurs des nouvelles me sont tombées des mains, comme La Chatte blanche, Cons comme le Christ, La politique est l'art d'enculer les mouches. On dirait juste du bon Andy Vérol, c'est dire...
Les textes que je retiendrais de ce recueil de vingt nouvelles sont au nombre de quatre :
1 La plus jolie fille de la ville
Cette nouvelle raconte la rencontre de l'auteur avec une fille qui aime sa laideur. Elle s'appelle Cass et ne craint pas de se mutiler. On sent l'attachement du narrateur pour elle, il y a une ambiance de saloon.
2 Le petit ramoneur
C'est le texte que j'ai préféré : une histoire de sorcière moderne. Sarah a entrepris de vouloir faire maigrir son mari ; il mange de moins en moins et perd en volume et en taille, au point de ne plus dépasser vingt centimètres. Pour plaire à sa femme, il est condamné à danser et chanter sur la radio...
3. La machine à baiser
Trois hommes entendent parler, dans un bar, d'un inventeur d'une "machine à baiser". Ils vont la rencontrer, mais elle va s'éprendre de l'un d'entre eux.
4. Le zoo libéré
Cette nouvelle raconte comment le narrateur arrive chez Carol la Dingue (ainsi qu'on la nomme) pour avoir un verre d'eau. Il s'installe chez elle, mais sa maison a une particularité : elle est pleine d'animaux, une cinquantaine (tigre, perroquet, orang-outang, loup, serpent...) et Carol semble faire l'amour chaque nuit avec l'un d'entre eux... C'est une des mieux, selon moi, avec Le petit ramoneur, car elle raconte justement une "folie ordinaire" et qu'elle sème sa dose d'érotisme...
Mais, dans l'ensemble, les textes sont trop bruts : les pets, le vomi rendent vraiment le tout bien terre à terre et l'écriture n'est pas belle. Ca manque de poésie...
Contes de la Folie ordinaire est un recueil de nouvelles où Bukowski raconte des histoires qui lui sont arrivées : c'est souvent alcool, baise et détachement. L'écriture n'a rien d'épatant : on n'est pas dans un semblant de langage parlé comme pour L'Attrape-Coeurs ou Demande à la Poussière, on est, tout court, dans l'écriture parlée et pas travaillée. On a l’impression que c'est écrit comme ça vient, et ce n'est pas qu'une impression, je crois.
Peut-être que c'est l'effet de mode qui sauve certains de ces textes de l'oubli? Car plusieurs des nouvelles me sont tombées des mains, comme La Chatte blanche, Cons comme le Christ, La politique est l'art d'enculer les mouches. On dirait juste du bon Andy Vérol, c'est dire...
Les textes que je retiendrais de ce recueil de vingt nouvelles sont au nombre de quatre :
1 La plus jolie fille de la ville
Cette nouvelle raconte la rencontre de l'auteur avec une fille qui aime sa laideur. Elle s'appelle Cass et ne craint pas de se mutiler. On sent l'attachement du narrateur pour elle, il y a une ambiance de saloon.
2 Le petit ramoneur
C'est le texte que j'ai préféré : une histoire de sorcière moderne. Sarah a entrepris de vouloir faire maigrir son mari ; il mange de moins en moins et perd en volume et en taille, au point de ne plus dépasser vingt centimètres. Pour plaire à sa femme, il est condamné à danser et chanter sur la radio...
3. La machine à baiser
Trois hommes entendent parler, dans un bar, d'un inventeur d'une "machine à baiser". Ils vont la rencontrer, mais elle va s'éprendre de l'un d'entre eux.
4. Le zoo libéré
Cette nouvelle raconte comment le narrateur arrive chez Carol la Dingue (ainsi qu'on la nomme) pour avoir un verre d'eau. Il s'installe chez elle, mais sa maison a une particularité : elle est pleine d'animaux, une cinquantaine (tigre, perroquet, orang-outang, loup, serpent...) et Carol semble faire l'amour chaque nuit avec l'un d'entre eux... C'est une des mieux, selon moi, avec Le petit ramoneur, car elle raconte justement une "folie ordinaire" et qu'elle sème sa dose d'érotisme...
Mais, dans l'ensemble, les textes sont trop bruts : les pets, le vomi rendent vraiment le tout bien terre à terre et l'écriture n'est pas belle. Ca manque de poésie...
Kashima- Faux-monnayeur
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Sanctuaire
Pour Sanctuaire, j'ai fait l'effort puisqu'il semble être un classique de la littérature américaine. Je me suis accrochée, j'ai tenté de m'y intéresser, en vain.
L'atmosphère n'a pas réussi à me séduire, le style, très descriptif, très long. Une mosaïque de personnages est installée, la lenteur est voulue, l'attente, le mystère, l'interrogation... Mais le résultat, chez moi, a été l'ennui.
Je reconnais que la construction, l'écriture, le livre sont de qualité. Pourtant, je suis passée à côté, je n'ai pas réussi à le finir même si j'ai tenu très longtemps.
Temple Drake s'est faite conduire par un petit ami au bal mais celui-ci fait un détour pour s'acheter de l'alcool. Ils arrivent dans une étrange demeure où vivent des hommes pauvres, bizarres, un couple dont la femme dit à Temple, dès son arrivée, qu'il faut partir, qu'elle est en danger. La première moitié du livre repose sur ce danger qui plane, on sent que Temple risque de se faire violer, mais on ne sait pas par qui.
Puis il y a un des hommes qui est assassiné : qui a commis le meurtre, dans quelles circonstances? Le propriétaire de la maison est accusé, d'autres personnages sont imbriqués dans l'histoire, que tout ramène à cette maison et ses habitants alors que leur monde était assez loin.
L'originalité est que les faits ne sont pas vécus de front et en direct. On lit, en général, un résultat, et cela contribue à l'étrangeté du livre. Le lecteur manque de quelque chose, il voudrait savoir - mais son envie n'est pas satisfaite.
Kashima- Faux-monnayeur
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L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables
Ce livre n'est pas un titre figurant dans "les indispensables", et heureusement car, pour ma première lecture de cet auteur, quelle déception! L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables est, pour moi, une grande supercherie : j'ai patienté, un chapitre, un autre, un autre, jusqu'à ce que je comprenne que ce bavardage, ce vide allaient durer tout au long du livre. On a des histoires de couples, avec des hommes la plupart du temps machos, des dialogues sans intérêt, il ne faut se laisser avoir :
- ni par le titre attrayant
- ni par la couverture montrant des dents intrigantes
- ni par la 4e de couverture mensongère
- ni par la réputation de l'auteur.
Au lieu de ces 300 pages, une nouvelle de quatre pages aurait amplement suffi puisque le sujet mystérieux promis n'est évoqué que vers la fin du livre, sans être développé. Cette lecture est une perte de temps : à la mi-livre, j'ai commencé, lassée, à sauter des pages. Aucun intérêt!
Je vais lire d'autres livres de Philip K. Dick, pour ne pas rester sur cette très mauvaise impression de creux, de je parle pour ne pas dire grand chose, d'une écriture très banale.
- ni par le titre attrayant
- ni par la couverture montrant des dents intrigantes
- ni par la 4e de couverture mensongère
- ni par la réputation de l'auteur.
Au lieu de ces 300 pages, une nouvelle de quatre pages aurait amplement suffi puisque le sujet mystérieux promis n'est évoqué que vers la fin du livre, sans être développé. Cette lecture est une perte de temps : à la mi-livre, j'ai commencé, lassée, à sauter des pages. Aucun intérêt!
Je vais lire d'autres livres de Philip K. Dick, pour ne pas rester sur cette très mauvaise impression de creux, de je parle pour ne pas dire grand chose, d'une écriture très banale.
Kashima- Faux-monnayeur
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J'irai cracher sur vos tombes
A l'époque des Attrape-Coeurs et Demande à la poussière paraît J'irai cracher sur vos tombes, roman prétendument américain écrit par Vernon Sullivan et traduit par Boris Vian. On y retrouve un peu de ce style parlé, mais bien moins réussi que dans les romans précités.
Ce livre raconte l'histoire de Lee Anderson, un Noir qui n'en a pas l'apparence...
Il va dans une ville où on ne le connaît pas, devient gérant d'une librairie et sort avec des jeunes du coin. Il couche avec beaucoup de filles jusqu'à ce qu'il rencontre les soeurs Asquith, de 15 ans et 20 ans, issue d'une riche famille. Dès qu'il les voit, il sait : "Oui, j'ai su que j'avais enfin trouvé"...
Le roman ne révèle que par touches les projets et le passé de Lee qui n'est pas venu dans cette ville par hasard. C'est ce qui fait le charme du livre, ainsi que la forte libido du personnage.
Peu après sa parution, étant considéré comme pornographique et immoral, ce livre a été interdit (en 1949) et son auteur condamné pour outrage aux bonnes mœurs. On peut y lire des scènes pédophiles, par exemple.
Vernon Sullivan s'avère être Boris Vian. Cet auteur américain est imaginaire. Vian s'inscrit dans la veine des romans américains à succès de l'époque :
"Les romans de Vernon Sullivan ont une trame apparemment policière, et sont prétextes à de nombreuses scènes sexuelles et violentes qui ont choqué. Même si l'on reconnaît l'espièglerie de Vian derrière cette écriture, l'aspect « polar américain » dépasse la simple parodie."
Ce livre raconte l'histoire de Lee Anderson, un Noir qui n'en a pas l'apparence...
Il va dans une ville où on ne le connaît pas, devient gérant d'une librairie et sort avec des jeunes du coin. Il couche avec beaucoup de filles jusqu'à ce qu'il rencontre les soeurs Asquith, de 15 ans et 20 ans, issue d'une riche famille. Dès qu'il les voit, il sait : "Oui, j'ai su que j'avais enfin trouvé"...
Le roman ne révèle que par touches les projets et le passé de Lee qui n'est pas venu dans cette ville par hasard. C'est ce qui fait le charme du livre, ainsi que la forte libido du personnage.
Peu après sa parution, étant considéré comme pornographique et immoral, ce livre a été interdit (en 1949) et son auteur condamné pour outrage aux bonnes mœurs. On peut y lire des scènes pédophiles, par exemple.
Vernon Sullivan s'avère être Boris Vian. Cet auteur américain est imaginaire. Vian s'inscrit dans la veine des romans américains à succès de l'époque :
"Les romans de Vernon Sullivan ont une trame apparemment policière, et sont prétextes à de nombreuses scènes sexuelles et violentes qui ont choqué. Même si l'on reconnaît l'espièglerie de Vian derrière cette écriture, l'aspect « polar américain » dépasse la simple parodie."
Kashima- Faux-monnayeur
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Gatsby le Magnifique
Gatsby, le parvenu, l'idéaliste, l'amoureux fou...
En partant à la guerre, quand il était jeune, il a laissé derrière lui Daisy.
Des années plus tard, l'étrange Gatsby habite une richissime villa à West egg, côte où s'établissent les nouveaux riches alors que, de l'autre côté, à East Egg, se trouve la classe des aristocrates de longue date.
De sa demeure, Gatsby peut voir une petite lumière verte : là habite son amour, Daisy Buchanan, mariée à un aristocrate. Gatsby attend...
“Après une période d’angoisse maladive, suivie d’une période de joie délirante, il était maintenant bouleversé par le miracle d’une présence. Cette attente l’habitait depuis si longtemps, il l’avait si souvent imaginée, du début à la fin, dans ses moindres détails, attendue dents serrées, peut-on dire, avec un tel acharnement, qu’il s’en trouvait par réaction comme annihilé - une pendule dont on aurait trop tendu le ressort.”
Gatsby est un rêveur, il éprouve peut-être cette frustration de ne pas appartenir à...
“Et par moments peut-être au cours de cette après-midi Daisy s’était-elle montrée inférieure à ses rêves - mais elle n’était pas fautive. Cela tenait à la colossale vigueur de son aptitude à rêver. Il l’avait projetée au-delà de Daisy, au-delà de tout. Il s’y était voué lui-même avec une passion d’inventeur, modifiant, amplifiant, décorant ses chimères de la moindre parure scintillante qui passait à sa portée. Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu’enferme un homme dans les illusions de son cœur.”
Parvenu au sommet de la richesse, il va pouvoir ramener à lui celle qu'il aime :
“Lointaine, en son palais de marbre, fille de Roi, princesse d’or…”
En partant à la guerre, quand il était jeune, il a laissé derrière lui Daisy.
Des années plus tard, l'étrange Gatsby habite une richissime villa à West egg, côte où s'établissent les nouveaux riches alors que, de l'autre côté, à East Egg, se trouve la classe des aristocrates de longue date.
De sa demeure, Gatsby peut voir une petite lumière verte : là habite son amour, Daisy Buchanan, mariée à un aristocrate. Gatsby attend...
“Après une période d’angoisse maladive, suivie d’une période de joie délirante, il était maintenant bouleversé par le miracle d’une présence. Cette attente l’habitait depuis si longtemps, il l’avait si souvent imaginée, du début à la fin, dans ses moindres détails, attendue dents serrées, peut-on dire, avec un tel acharnement, qu’il s’en trouvait par réaction comme annihilé - une pendule dont on aurait trop tendu le ressort.”
Gatsby est un rêveur, il éprouve peut-être cette frustration de ne pas appartenir à...
“Et par moments peut-être au cours de cette après-midi Daisy s’était-elle montrée inférieure à ses rêves - mais elle n’était pas fautive. Cela tenait à la colossale vigueur de son aptitude à rêver. Il l’avait projetée au-delà de Daisy, au-delà de tout. Il s’y était voué lui-même avec une passion d’inventeur, modifiant, amplifiant, décorant ses chimères de la moindre parure scintillante qui passait à sa portée. Ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu’enferme un homme dans les illusions de son cœur.”
Parvenu au sommet de la richesse, il va pouvoir ramener à lui celle qu'il aime :
“Lointaine, en son palais de marbre, fille de Roi, princesse d’or…”
Kashima- Faux-monnayeur
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Dalva, Jim Harrison
Je n'avais jamais lu de Jim Harrison jusqu'à ce jour, et j'avais entendu tellement de bien de Dalva que je me suis lancée avec ce roman.
Construit en trois parties, son personnage principal est Dalva, une femme issue d'une riche famille du Nebraska et dont les ancêtres sont liés aux Indiens. Elle se souvient de sa jeunesse et de son premier amour avec un Sioux, Duane. Elle plaît à tous les garçons, mais lui, employé au ranch familial, ne la regarde pas. Un jour, pourtant, il l'emmène avec lui sur son cheval. Ils font l'amour et elle tombe enceinte. Mais, comme elle est très jeune, elle ne peut garder l'enfant. Après cette première et seule étreinte, Duane, son grand amour, disparaît pour toujours.
Posée comme cela, l'histoire me plaisait beaucoup : un amour perdu qu'on tente de revoir des années après ; un enfant abandonné dont on veut retrouver la trace. Un secret familial... La première partie promet beaucoup. Puis entre en scène Michael, un amant de Dalva qui veut enquêter sur ses ancêtres car il fait un travail sur les Indiens. Ce personnage ne m'a pas intéressée, je le trouvais même assez détestable, avec son vague alcoolisme et ses pulsions sexuelles. J'ai tout de même dépassé cet agacement et lu attentivement la deuxième partie, dont il est le narrateur : Michael est accueilli au ranch. Il va pouvoir dépouiller les documents de coffres-forts prêtés par Dalva, et qui renferme les notes de Nothridge, un missionnaire du XIXème siècle, arrière grand-père de Dalva. Peu à peu, le livre m'est tombé des mains. J'ai trouvé long, sans tension véritable, ce roman, au point que je n'ai pas eu le courage de lire les cent dernières pages.
Je suis déçue par cette lecture dont j'attendais beaucoup plus, et qui ne me donne pas très envie d'ouvrir un autre roman de Jim Harrison, par peur d'y retrouver la même chose. J'espérais sans doute une belle épopée, car le va-et-vient entre le passé et le présent est plutôt intéressant. Mais ce n'était pas cela (et même les notes de Northridge sont vite ennuyeuses, car décousues). Légendes d'automne est cité et conseillé plus haut : peut-être un jour quand même...
Je préfère pour l'instant ses poèmes : https://edencash.forumactif.org/t1235-lointains-et-ghazals
Construit en trois parties, son personnage principal est Dalva, une femme issue d'une riche famille du Nebraska et dont les ancêtres sont liés aux Indiens. Elle se souvient de sa jeunesse et de son premier amour avec un Sioux, Duane. Elle plaît à tous les garçons, mais lui, employé au ranch familial, ne la regarde pas. Un jour, pourtant, il l'emmène avec lui sur son cheval. Ils font l'amour et elle tombe enceinte. Mais, comme elle est très jeune, elle ne peut garder l'enfant. Après cette première et seule étreinte, Duane, son grand amour, disparaît pour toujours.
Posée comme cela, l'histoire me plaisait beaucoup : un amour perdu qu'on tente de revoir des années après ; un enfant abandonné dont on veut retrouver la trace. Un secret familial... La première partie promet beaucoup. Puis entre en scène Michael, un amant de Dalva qui veut enquêter sur ses ancêtres car il fait un travail sur les Indiens. Ce personnage ne m'a pas intéressée, je le trouvais même assez détestable, avec son vague alcoolisme et ses pulsions sexuelles. J'ai tout de même dépassé cet agacement et lu attentivement la deuxième partie, dont il est le narrateur : Michael est accueilli au ranch. Il va pouvoir dépouiller les documents de coffres-forts prêtés par Dalva, et qui renferme les notes de Nothridge, un missionnaire du XIXème siècle, arrière grand-père de Dalva. Peu à peu, le livre m'est tombé des mains. J'ai trouvé long, sans tension véritable, ce roman, au point que je n'ai pas eu le courage de lire les cent dernières pages.
Je suis déçue par cette lecture dont j'attendais beaucoup plus, et qui ne me donne pas très envie d'ouvrir un autre roman de Jim Harrison, par peur d'y retrouver la même chose. J'espérais sans doute une belle épopée, car le va-et-vient entre le passé et le présent est plutôt intéressant. Mais ce n'était pas cela (et même les notes de Northridge sont vite ennuyeuses, car décousues). Légendes d'automne est cité et conseillé plus haut : peut-être un jour quand même...
Je préfère pour l'instant ses poèmes : https://edencash.forumactif.org/t1235-lointains-et-ghazals
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Montana 1948, Larry Watson
Je croyais lire un classique américain avec ce livre, et il s'avère qu'il est récent (1993).
Larry Watson raconte comment un scandale éclate au sein d'une famille : l'oncle du narrateur, un médecin, abuse des filles indiennes. L'affaire est découverte le jour où Mary Little Soldier, la jeune Indienne qui travaille chez les parents du narrateur, tombe malade et qu'elle est terrifiée à l'idée d'être approchée par ce médecin. Quelque temps plus tard, elle meurt, et les soupçons se portent sur cet homme qui peut très bien s'en être débarrassé.
L'histoire est vue à travers le regard du jeune narrateur à qui l'on veut taire les choses, mais qui se débrouillent toujours pour les découvrir en écoutant aux portes ou en écoutant à travers le plancher.
J'ai aimé ce récit où les deux frères, l'un shérif, l'autre médecin, ne sont pas du tout estimés de la même manière par leur père ; le dilemme qui se pose : le shérif peut-il faire condamner son propre frère? ; l'atmosphère des grands espaces du Montana... A découvrir.
Larry Watson raconte comment un scandale éclate au sein d'une famille : l'oncle du narrateur, un médecin, abuse des filles indiennes. L'affaire est découverte le jour où Mary Little Soldier, la jeune Indienne qui travaille chez les parents du narrateur, tombe malade et qu'elle est terrifiée à l'idée d'être approchée par ce médecin. Quelque temps plus tard, elle meurt, et les soupçons se portent sur cet homme qui peut très bien s'en être débarrassé.
L'histoire est vue à travers le regard du jeune narrateur à qui l'on veut taire les choses, mais qui se débrouillent toujours pour les découvrir en écoutant aux portes ou en écoutant à travers le plancher.
J'ai aimé ce récit où les deux frères, l'un shérif, l'autre médecin, ne sont pas du tout estimés de la même manière par leur père ; le dilemme qui se pose : le shérif peut-il faire condamner son propre frère? ; l'atmosphère des grands espaces du Montana... A découvrir.
Kashima- Faux-monnayeur
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L'épouvantail, Patricia Highsmith
Jusqu'à maintenant, je n'avais lu que Carol de Patricia Highsmith. L'Epouvantail est le nom d'une nouvelle qui donne son titre au recueil qui réunit des textes parus dans les années 70. Skip a divorcé de sa femme. Sur les conseils d'un ami, il achète un domaine à la campagne pour mener une vie de gentleman-farmer et s'éloigner de son poste de conseiller en gestion d'entreprise. Il voudrait bien acquérir une partir du terrain du voisin pour avoir accès à la rivière mais le vieux Frosby ne veut rien entendre, même pas lui louer. Skip commence à se venger sur ses animaux : il vise, de sa fenêtre, le chien, puis le chat. Malheureusement, sa fille chérie vient lui rendre visite et s'éprend du fils de Frosby avec qui elle s'enfuit pour se marier en cachette. Skip décide de se venger.
Un des points communs des nouvelles est la folie humaine (folie très ancrée dans le quotidien et qui paraît si familière). On croise un jeune homme fasciné par la petite boutique des horreurs, dont le rêve est de passer une nuit enfermé dans le musée jusqu'à ce que, pour rire (d'un rire de psychopathe!), il assassine trois des gardiens. Un couple passe son temps à martyriser ses quatre enfants en bas-âge (et on n'est pas dans le politiquement correct!); une jeune veuve emménage avec son fils à la campagne et elle est terrifiée par la mare dans le jardin ; un couple qui désirait se mettre au vert se fait cambrioler dès le premier soir alors que le mari est absent et que la femme doit affronter le malfaiteur. Dans "Ne tirez pas sur les arbres", on assiste à la vengeance de la végétation en 2049. L'originalité de ces nouvelles est que la narration nous place du côté du fou, sans pour autant adopter le pronom "je". Le point faible est souvent la chute. Une seule nouvelle ne m'a pas du tout intéressée : "Le réseau", mais les autres se lisent bien et permettent de découvrir l'univers de cette romancière réputée.
Dernière édition par Kashima le Dim 5 Aoû 2018 - 11:44, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Les indispensables américains
Pour l'instant, mes indispensables américains sont :
Martin Eden
Demande à la poussière
L'Attrape-Coeur
Martin Eden
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Kashima- Faux-monnayeur
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L'orgie, Fante
Le Fante de l'été (2018) : L'orgie.
Ce livre est composé de deux textes courts, qui mettent en scène Dominic Molise, double de l'auteur, fils d'un poseur de briques et d'une mère italiens.
Dans L'orgie, Dominic a sept ans et il donne un coup de main à son père sur le chantier. Il déteste un certain Franck Gagliano, tout comme sa mère qui le rejette de la maison et l'asperge d'eau bénite : cet homme est athée! Un jour, Speed, le hottier, quitte son travaille car il a gagné de l'argent grâce à des actions. Il offre au père de Dominic une mine d'or! Celui-ci s'associe avec Franck (car il a une camionnette) pour aller creuser et chercher le filon durant les week-ends.
Le cadeau s'avère empoisonné... Et l'absence de métal précieux conduit le père à une orgie que va découvrir le jeune Dominic.
Dans le second texte (1933 fut une mauvaise année), Dominic a dix-sept ans. il est persuadé qu'il sera un champion de baseball (au poste de lanceur, grâce à son Bras). Il décide, avec Kenny, son ami riche, de s'enfuir pour se faire engager dans l'équipe des Cubs. Il est aussi très épris de sa sœur Dorothy, plus âgée que lui, qu'il tente de séduire piteusement, démasqué après lui avoir volé une petite culotte dorée.
Dans ces deux textes, on retrouve avec plaisir les pensées malhabiles et hâbleuses de ce jeune narrateur, son désir de réussite, sa condition d'immigré pauvre, et son regard ironique et exagéré sur les choses.
Ce livre est composé de deux textes courts, qui mettent en scène Dominic Molise, double de l'auteur, fils d'un poseur de briques et d'une mère italiens.
Dans L'orgie, Dominic a sept ans et il donne un coup de main à son père sur le chantier. Il déteste un certain Franck Gagliano, tout comme sa mère qui le rejette de la maison et l'asperge d'eau bénite : cet homme est athée! Un jour, Speed, le hottier, quitte son travaille car il a gagné de l'argent grâce à des actions. Il offre au père de Dominic une mine d'or! Celui-ci s'associe avec Franck (car il a une camionnette) pour aller creuser et chercher le filon durant les week-ends.
Le cadeau s'avère empoisonné... Et l'absence de métal précieux conduit le père à une orgie que va découvrir le jeune Dominic.
Dans le second texte (1933 fut une mauvaise année), Dominic a dix-sept ans. il est persuadé qu'il sera un champion de baseball (au poste de lanceur, grâce à son Bras). Il décide, avec Kenny, son ami riche, de s'enfuir pour se faire engager dans l'équipe des Cubs. Il est aussi très épris de sa sœur Dorothy, plus âgée que lui, qu'il tente de séduire piteusement, démasqué après lui avoir volé une petite culotte dorée.
Dans ces deux textes, on retrouve avec plaisir les pensées malhabiles et hâbleuses de ce jeune narrateur, son désir de réussite, sa condition d'immigré pauvre, et son regard ironique et exagéré sur les choses.
Kashima- Faux-monnayeur
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Elles se rendent pas compte, Sullivan
Un autre Sullivan, très drôle et déjanté !
On passe un bon moment avec cette parodie de roman américain : Francis Deacon se retrouve embarqué dans une histoire de drogue pour sauver son amie Gaya. Mais tout commence par un travestissement en fille au bal masqué où il se rend compte qu'il a du succès auprès des femmes quand il est dans son déguisement. C'est ainsi qu'il emballe Flo, elle-même déguisée en Johnny... Cela lui donne l'idée de se transformer en fille avec son frère Ritchie pour affronter un gang de lesbiennes dirigé par Louise Walcott.
C'est très drôle, grâce au vocabulaire, au langage du narrateur, un anti-héros qui roule des mécaniques. On se croirait dans un Faster, Pussicat! Kill! Kill!
On passe un bon moment avec cette parodie de roman américain : Francis Deacon se retrouve embarqué dans une histoire de drogue pour sauver son amie Gaya. Mais tout commence par un travestissement en fille au bal masqué où il se rend compte qu'il a du succès auprès des femmes quand il est dans son déguisement. C'est ainsi qu'il emballe Flo, elle-même déguisée en Johnny... Cela lui donne l'idée de se transformer en fille avec son frère Ritchie pour affronter un gang de lesbiennes dirigé par Louise Walcott.
C'est très drôle, grâce au vocabulaire, au langage du narrateur, un anti-héros qui roule des mécaniques. On se croirait dans un Faster, Pussicat! Kill! Kill!
Kashima- Faux-monnayeur
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