Ulysse la torture
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Ulysse la torture
J'ai bien cru y arriver en dépit des écueils, en gardant le rythme, sans me décourager malgré quelques chapitres qui causaient un ennui profond (celui dans les bureaux du journal, ou celui des sirènes). Quelques plaisirs (le chapitre Nausicaa, celui sur la mort, des monologues intérieurs, des belles phrases, une langue qui parfois hypnotise) mais, même si l'on admet qu'il ne faut pas tout comprendre, le chapitre en ancien français aura eu raison de moi. Ça a été le coup de trop : perdre le lecteur ainsi n'est pas possible à la longue. L'Odyssée a bon dos tout de même. J'abandonne donc à la moitié, page 619, après une semaine de lecture assidue. Je ne lirai jamais Ulysse en entier.
“Marées émaillées de myriades d’îles, en elle, ce sang n’est pas le mien, oinopa ponton, mer vinsombre. Contemple la servante de la lune.”
“L’heure de Pan, le midi d’un faune. Au milieu de plantes-serpents, lourdes de résine, de fruits exsudant leur lait, là où sur l’onde fauve les feuilles reposent étales. Loin est la douleur.”
“L’amour entre les tombes. Roméo. Du piment pour le plaisir. Au milieu de la mort nous sommes en vie. Les extrêmes se touchent.”
“Chaque vendredi enterre un jeudi si on y réfléchit.”
“Quand on pense à tous les cercueils quel gaspillage de bois. Tout ce bois complètement rongé. On pourrait inventer un beau cercueil avec une sorte de panneau coulissant pour larguer le cadavre. Oui mais sûr qu’il y en aurait pour refuser de s’en servir après d’autres. On est tellement individualiste. Mettez-moi dans ma terre natale. Une poignée de terre sainte.”
“On devrait faire une loi obligeant à percer le coeur pour être tout à fait sûr ou bien à placer une sonnerie électrique ou un téléphone dans le cercueil et une espèce de conduit d’aération aussi. Signal de détresse.”
“Un obèse de rat gris trottinait en bordure de caveau, remuant le gravier.”
“Un cadavre ce n’est que de la viande avariée. Soit, et qu’est-ce que c’est le fromage? Du cadavre de lait.”
“Les gens n’imaginent pas comme les chansons d’amour peuvent être dangereuses. (…) Les mouvements qui produisent les révolutions dans le monde sont nés de rêves et de visions dans le coeur d’un paysan perdu dans les collines.”
“Je n’ai pas d’argent mais si vous m’accordez votre attention je vais m’efforcer de vous chanter la romance d’un coeur brisé.”
“Mainte fleur naît pour mourir inconnue.”
“L’heure de Pan, le midi d’un faune. Au milieu de plantes-serpents, lourdes de résine, de fruits exsudant leur lait, là où sur l’onde fauve les feuilles reposent étales. Loin est la douleur.”
“L’amour entre les tombes. Roméo. Du piment pour le plaisir. Au milieu de la mort nous sommes en vie. Les extrêmes se touchent.”
“Chaque vendredi enterre un jeudi si on y réfléchit.”
“Quand on pense à tous les cercueils quel gaspillage de bois. Tout ce bois complètement rongé. On pourrait inventer un beau cercueil avec une sorte de panneau coulissant pour larguer le cadavre. Oui mais sûr qu’il y en aurait pour refuser de s’en servir après d’autres. On est tellement individualiste. Mettez-moi dans ma terre natale. Une poignée de terre sainte.”
“On devrait faire une loi obligeant à percer le coeur pour être tout à fait sûr ou bien à placer une sonnerie électrique ou un téléphone dans le cercueil et une espèce de conduit d’aération aussi. Signal de détresse.”
“Un obèse de rat gris trottinait en bordure de caveau, remuant le gravier.”
“Un cadavre ce n’est que de la viande avariée. Soit, et qu’est-ce que c’est le fromage? Du cadavre de lait.”
“Les gens n’imaginent pas comme les chansons d’amour peuvent être dangereuses. (…) Les mouvements qui produisent les révolutions dans le monde sont nés de rêves et de visions dans le coeur d’un paysan perdu dans les collines.”
“Je n’ai pas d’argent mais si vous m’accordez votre attention je vais m’efforcer de vous chanter la romance d’un coeur brisé.”
“Mainte fleur naît pour mourir inconnue.”
“Qu’est-ce qui vole autour? Une hirondelle? Une chauve-souris sans doute. Me prend pour un arbre, c’est tellement miraud. Les oiseaux n’ont-ils pas d’odorat? La métempsycose. Ils croyaient que le chagrin pouvait vous transformer en arbre. Saule pleureur. (…) Drôle de petite bestiole. Me demande où elle niche. Le clocher là-haut. Très probablement. Suspendue par les pattes dans l’odeur de sainteté. (…) Ce sont des animaux hybrides. Oiseaux pareils à des souris sauteuses.”
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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