Les corps célestes
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Les corps célestes
Baptiste et Vincent se rencontrent dans un pensionnat et une amitié particulière naît entre eux très vite. Tout au long du livre, chacun a besoin de l'autre, mais comment mettre un nom sur leurs sentiments? Pas de sexe, mais une sorte d'amour même si Vincent est du côté de la vie, des femmes, et que Baptiste est plus solitaire, est davantage en retrait (il reste même vierge). Après s'être perdus de vue durant quelques années, ils se retrouvent et comprennent encore mieux qu'ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre.
Leurs points communs : la philosophie, le ciel...
Leurs points communs : la philosophie, le ciel...
“L’espoir est là, suspendu, à l’état pur.”
“Il ne me fascinait pas. C’eût été trop simple. Etre fasciné, c’est être sous le charme. Or, il ne me charmait pas. Il m’occupait. L’esprit, la tête. Comme une force secrète qui me faisait vivre des expériences ignorées.”
“Vivre l’instant présent dans son regret même prépare, mieux que tout, le moment futur.”
“Ce que j’aurais désiré, c’est qu’il ne soit qu’une âme, sans saveur, sans odeur. Une pure légende. Un dieu de l’Olympe. On ne se refait pas.”
“Je me dis que le ciel est partout. A Paris, en Italie… L’ idée est si simple qu’elle m’attriste. Il y a une unité de la mélancolie, coupée de toute société organique.”
“Au commencement, on tombe amoureux d’une idée. De l’idée qu’on se fait de l’autre. Et on attend de savoir si elle sera relayée par des preuves réelles, mettant à nu l’obscur objet de notre intuition… En amour, il arrive que la vie ne dépasse jamais idée de départ. C’est le pire danger.”
“Je répondis calmement que pour rien au monde je ne repartirais de zéro. Zéro était un chiffre fatal, un puits sans fond dont je m’étais, grâce au ciel, éloigné depuis longtemps.”
En voulant me renseigner sur l'auteur, j'ai appris qu'il était mort prématurément il y a quelques années :
Gérald Solnitzki dit Nicolas Bréhal, né à Paris le 6 décembre 1952, mort à Levallois-Perret le 31 mai 1999, est un écrivain français. Directeur littéraire au Mercure de France et critique littéraire au Monde puis au Figaro, il a obtenu le Prix Renaudot en 1993 pour Les Corps célestes.
“Il ne me fascinait pas. C’eût été trop simple. Etre fasciné, c’est être sous le charme. Or, il ne me charmait pas. Il m’occupait. L’esprit, la tête. Comme une force secrète qui me faisait vivre des expériences ignorées.”
“Vivre l’instant présent dans son regret même prépare, mieux que tout, le moment futur.”
“Ce que j’aurais désiré, c’est qu’il ne soit qu’une âme, sans saveur, sans odeur. Une pure légende. Un dieu de l’Olympe. On ne se refait pas.”
“Je me dis que le ciel est partout. A Paris, en Italie… L’ idée est si simple qu’elle m’attriste. Il y a une unité de la mélancolie, coupée de toute société organique.”
“Au commencement, on tombe amoureux d’une idée. De l’idée qu’on se fait de l’autre. Et on attend de savoir si elle sera relayée par des preuves réelles, mettant à nu l’obscur objet de notre intuition… En amour, il arrive que la vie ne dépasse jamais idée de départ. C’est le pire danger.”
“Je répondis calmement que pour rien au monde je ne repartirais de zéro. Zéro était un chiffre fatal, un puits sans fond dont je m’étais, grâce au ciel, éloigné depuis longtemps.”
Gérald Solnitzki dit Nicolas Bréhal, né à Paris le 6 décembre 1952, mort à Levallois-Perret le 31 mai 1999, est un écrivain français. Directeur littéraire au Mercure de France et critique littéraire au Monde puis au Figaro, il a obtenu le Prix Renaudot en 1993 pour Les Corps célestes.
Kashima- Faux-monnayeur
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