Chez Wagner
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Chez Wagner
LE VAISSEAU FANTÔME
Der Fliegende Holländer
Opéra de Wagner (1843)
Acte I
Pris dans une tempête, le vaisseau norvégien de Daland est obligé de mouiller dans une baie de la côte norvégienne loin de leur village, alors que Daland se voyait déjà retourner auprès de sa fille Senta. Laissant son pilote (Steuermann) veiller, Daland va se reposer.
Le vaisseau maudit du Hollandais arrive, et celui-ci, dans un grand air très dramatique, se désespère de son sort qui l'oblige à errer sans cesse sur les océans pour l'éternité, à moins qu'une femme ne soit capable de l'aimer de manière absolue, jusque dans la mort s'il devait en être ainsi. Sur ces entrefaites, Daland se réveille, remarque l'arrivée du vaisseau du Hollandais, et sermonne son pilote qui s'était entretemps endormi.
Daland et le Hollandais se saluent ; dans la discussion le Hollandais mentionne les richesses que transporte son bateau, éveillant aussitôt l'avidité de Daland. Cependant, pour obtenir ses richesses, Daland devra lui donner sa fille en mariage.
Acte II
Au village, les femmes attendent le retour des marins. Senta chante la complainte du Hollandais volant, condamné à errer éternellement sur les mers. Elle ne cesse de penser à lui, malgré les mises en garde de Mary.
Sur ce, Daland est de retour, bientôt suivi par le Hollandais. Malgré les protestations de son fiancé, Erik le chasseur, Senta décide d'épouser le Hollandais par pitié pour ses souffrances.
Acte III
Erik essaie une dernière fois de convaincre Senta de renoncer à ce mariage, en lui rappelant leurs engagements. Senta doute un peu, et sur ces entrefaites le Hollandais arrive et croit que Senta, elle aussi, lui est infidèle.
Il appareille alors précipitamment, croyant comprendre que son sort est scellé pour l'éternité, et voulant épargner à Senta la damnation éternelle s'ils se marient et qu'elle lui est infidèle par la suite. Dans un ultime geste de fidélité, Senta se jette du haut de la falaise, permettant ainsi la rédemption du Hollandais et leur union dans l'éternité.
Source Wikipedia
Extraits :
Dans l'Acte II, Senta rêve devant le portrait du marin du vaisseau fantôme. Marie la met en garde de la colère de son fiancé, Erik :
MARIE.
Voyez-la ! toujours même attrait !... Veux-tu passer ta vie entière
À rêver devant un portrait ?
Senta entonne alors la ballade du vaisseau fantôme :
I
Hiva ! hiva !...
Avez-vous vu le vaisseau mort,
Mât noir et voile rouge ?
Un homme pâle veille à bord
Sans que jamais il bouge :
Hui !... quel sifflement
Hui !... quel bruit du vent
Hiva !...
Il doit fuir sur les flots
Et sans fin, sans merci, sans repos !
Dans son malheur
L'instant peut venir de la délivrance
S'il trouve un cœur
Qui jusqu'à la mort l'aime avec constance.
Pauvre marin
Exauçant ma prière,
Le ciel j'espère
Te le fera trouver enfin !
II
Doublant un cap, il blasphémait,
En vain la foudre gronde,
Je veux lutter quand ce serait
Jusqu'à la fin du monde !
Hui ! Satan bientôt
Hui ! l'a pris au mot !
Hiva !
Son arrêt est d'errer sur les flots
Sans merci, sans repos !
Dans son malheur,
L'instant peut venir de la délivrance.
L'ange sauveur
En lui du salut a mis l'espérance.
Pauvre marin,
Exauçant ma prière
Le ciel j'espère
Te le fera trouver enfin !
LES JEUNES FILLES.
Pauvre marin,
Exauçant ma prière
Le ciel j'espère
Te le fera trouver enfin.
III
À l'ancre il vient tous les sept ans
Pour chercher une belle. Pas une, hélas ! depuis le temps
Ne lui resta fidèle.
Hui ! la voile au vent !
Hui ! Vite en avant !
Hiva ! Ah ! faux amour ! faux serment !
Sans merci, sans repos, en avant !
LES JEUNES FILLES.
Ah ! vers quel port
Celle que promit Dieu se trouve-t-elle ?
Jusqu'à la mort
Où trouver ce cœur qui sera fidèle ?
SENTA, se levant saisie d'une inspiration soudaine.
C'est moi qui veux t'aimer sans cesse,
Dieu tout-puissant, fais qu'il paraisse,
Que grâce à moi sa peine cesse !
[size=7]http://www.ramifications.be/Wagner/heroines.htm
Quand le fiancé arrive (acte II), il parle de ce portrait et le reproche à Senta :
ÉRIK.
Que dois-je faire ?
Ce portrait...
SENTA.
Le portrait ?
ÉRIK.
D'un rêve ardent quand finira l'effet.
SENTA.
Puis-je empêcher un charme qui me tente ?
ÉRIK.
Et la ballade... encor tu la chantais ?
SENTA.
Comme une enfant, sais-je ce que je chante ?
Réponds ! as-tu donc peur des chansons, des portraits ?
Quand Senta voit le Hollandais pour la première fois (acte II), elle n'en revient pas : il est comme dans ses rêves :
SENTA.
Suis-je perdue,
à présent, dans un songe,
Mirage étrange du sommeil ?
Jusqu'à ce jour, jouet d'un vain mensonge,
Est-ce l'instant de mon réveil ?
Lorsque je vois cette angoisse mortelle
Où tant de maux se lisent à la fois,
De la pitié la voix me trompe-t-elle ?
Tel je le vis, et tel je le revois.
Ce feu brûlant dont l'ardeur me dévore,
Ah ! de quel nom l'appellerai-je encore ?
La grâce, le salut, ton seul espoir,
À mon amour puisses-tu le devoir
Surprenant une conversation avec Erik (acte III), le Hollandais doute de la fidélité future de Senta. Il décide de partir sur son bateau aux voiles rouges. Senta veut le suivre, tout le monde la retient. Alors :
(Senta s'est dégagée par un violent effort, elle atteint une pointe de roches qui s'avance dans la mer, de là elle crie au Hollandais qui s'éloigne.)
SENTA.
Gloire à ton ange ! Gloire à sa loi !
Jusqu'à la mort je suis à toi !...
(Elle se jette dans la mer. Au même moment le navire du Hollandais s'abîme avec son équipage au milieu des flots. Au fond on voit s'élever au-dessus de la mer le Hollandais et Senta transfigurés. Il la tient embrassée.)
http://livretpartition.com/livretopera/wagner/2.pdf
Kashima- Faux-monnayeur
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L'Or du Rhin
L'OR DU RHIN
Dans la scène 1, trois Ondines s'amusent à se moquer du désir d'Alberich, un Nibelung qui tente de les séduire :
“Der lüsterne Kauz!
“L’affreux hibou lubrique!”
Elles se jouent de lui, l'appellent, lui échappent. Humilié, il les insulte :
Mais il ne renonce pas :
Soudain, une lumière étincelante apparaît. Les Ondines se moquent encore du Nain qui ignore l'origine de cette lumière, l'Or du Rhin :
Le secret de cet or sur lequel elles veillent est le suivant :
Puis elles continuent de railler Alberich. Alors qu'elles ne se méfient pas, il plonge et arrache cet or qui donne accès à l'Héritage du monde. Son détenteur aura renoncé à l'amour.
Dans la scène 2, les Géants viennent réclamer leur dû à Wotan, maître des dieux. Celui-ci leur a promis de leur donner sa belle-soeur, Freia, déesse de la jeunesse, quand ils auraient terminé son palais magnifique. Mais Wotan ne veut pas tenir parole. Il appelle Loge, le maître du feu, à la rescousse : il peut l'aider à briser son gage. Or, Loge est désolé d'apprendre à Wotan qu'il n'a rien trouvé qui puisse faire renoncer quiconque à l'amour d'une femme. Un seul être au monde a rejeté l'amour : c'est Alberich, le voleur de l'Or du Rhin :
A la scène 3, le nain Alberich brave les dieux Loge et Wotan venus à sa rencontre :
Dernière édition par Kashima le Ven 13 Déc 2013 - 14:05, édité 2 fois
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La Walkyrie
LA WALKYRIE
Un étranger, à bout de souffle, vient trouver refuge dans une maison. Son hôte est Sieglinde, femme mariée à Hunding. Elle n'est pas insensible au jeune guerrier. Quand le mari rentre, il ne reconnaît pas tout de suite celui contre lequel il s'est battu. Quand il s'en rend compte, il lui dit qu'il devra l'affronter le lendemain.
A la scène 3, le frère et la soeur se reconnaissent. Ils s'aiment déjà comme des amants :
Au début de l'acte 2, Fricka, déesse du mariage et femme de Wotan, le maître des dieux, s'offusque de l'union des frère et soeur. De plus, Siegmund est le fils adultère de Wotan. La colère de Fricka éclate :
Avec calme, Wotan lui répond pourquoi il a créé Siegmund :
Par la menace, Fricka obtient de Wotan qu'il abandonne son fils et que la Walküre soit contre lui : qu'il perde son combat...
A la scène 4 de l'Acte 2, la Walkyrie Brünnhilde annonce à Siegmund sa mort prochaine:
Il refuse de la suivre car il ne veut quitter Sielinde. De désespoir, il s'apprête à tuer Sieglinde pour ne pas en être séparé, mais Brünnhilde a pitié : elle change l'ordre de Wotan et donnera la victoire à Siegmund!
Au cours du combat, Wotan s'interpose et fait gagner Hunding. Brünnhilde, prise de frayeur, emporte avec elle Sieglinde sous les yeux de laquelle vient de mourir l'amant et frère.
A l'acte 3, les Walkyries se rassemblent, elles ont chacun un guerrier mort sur leur selle.
Brünnhilde revient non avec un mort, mais avec Sieglinde. Ses soeurs le lui reprochent : pourquoi s'opposer à la volonté de leur tout-puissant père Wotan?
Brünnhilde protège Sieglinde car elle porte le fils du héros qui vient de mourir. Ce fils sera... Siegfried. Sa seule chance d'échapper au courroux de Wotan : s'enfuir dans les bois qu'il n'approche pas, par peur de Fafner, possesseur de l'Anneau d'Or.
Wotan, furieux, maudit Brünnhilde et lui retire tous ses dons. Ses soeurs s'offusquent :
La Vierge sera souillée par l'Homme!
Brünnhilde obtient cependant que la roche sur laquelle elle dormira jusqu'à ce que le baiser d'un Héros la réveille soit ceinte de flammes : Witan ordonne à Loge le brasier...
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Siegfried
SIEGFRIED
Siegfried apprend de son "père adoptif", le nain Mime, qui sont ses vrais parents.
Tandis que Siegfried se forge son épée, Nothung, Mime prépare une mixture qui devra rendre inconscient le héros quand il aura pris l'anneau d'or à Fafner :
“Comme il sera honoré, le nain méprisé!
(Der verachtete Zwerg, wie wird er geehrt!)
Tandis que Siegfried se forge son épée, Nothung, Mime prépare une mixture qui devra rendre inconscient le héros quand il aura pris l'anneau d'or à Fafner :
“Comme il sera honoré, le nain méprisé!
(Der verachtete Zwerg, wie wird er geehrt!)
Kashima- Faux-monnayeur
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