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Les banlieues au cinéma

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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty La désintégration

Message  Kashima Dim 7 Oct 2012 - 16:48

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Dans une cité du Nord, trois jeunes se laissent embrigader par un aîné : Hamza, anciennement Nicolas, converti à l'Islam et qui ne vit plus que pour Dieu ; Nasser, un peu perdu car renvoyé de chez lui par ses parents à cause de petits délits qu'il a commis ; et Ali, qui fait des études professionnelles, mais n'arrive pas à trouver de stage. Il n'est pas difficile de bourrer le crâne à ces trois jeunes hommes, vu que le premier est déjà très limité, que le second n'a aucun but dans la vie et que le troisième commence à chercher des excuses au fait de ne pas trouver de stage.

DivShare File - La_Désintégration_-_Nico.avi

Djamel leur met dans la tête qu'ils ne sont ni français ni marocains ni algériens : leur nation, c'est l'Islam. Il leur apprend la prière, leur montre le vrai chemin, celui de devenir un moudjahidin :

DivShare File - La_Désintégration_-_bourrage_de_crâne.avi

Ali vit chez sa mère, avec sa soeur. La mère est de l'ancienne génération, elle est voilée, travaille, tient à sa culture musulmane mais n'a rien d'intégriste ; la soeur est totalement intégrée, tout comme le grand frère qui a quitté la maison pour vivre avec sa copine, une Française. On voit peu à peu Ali verser dans la haine, l'aigreur, et s'enfermer dans l'obscurantisme sans que personne ne puisse rien y faire.

Djamel a le regard noir et sournois (il a des grands airs de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], d'ailleurs). Il instrumentalise les conflits de Moyen-Orient pour semer l'envie de vengeance chez ces trois jeunes.

Le réalisateur Philippe Faucon, habitué aux sujets de société (il est l'auteur du téléfilm Muriel fait le désespoir de ses parents qui, à l'époque, a permis de parler de l’homosexualité féminine sur une chaîne comme France 2, dans ce qu'on appelait "Les mercredis de la vie"), donne son premier rôle au frère de Djamel Debbouze, Rashid.



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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty Rengaine

Message  Kashima Mer 10 Juil 2013 - 19:04

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Sabrina est amoureuse de Dorcy : elle est musulmane, lui est noir. Cela ne les gêne pas, ils ne voient aucun problème là-dedans, ils projettent de se marier.
Mais la quarantaine de frères de Sabrina ne le voient pas de cet oeil.
Film d'1h15 tourné comme un documentaire, Rengaine se regarde sans déplaisir. Il montre la possessivité et l'intolérance des musulmans vis-à-vis de ceux qui ne leur ressemblent pas. Les hommes de ce film sont, pour la plupart, pas très intelligents et surtout, ils ne font rien de leurs dix doigts. Les quelques-uns qui ne sont pas oisifs ne trouvent rien à redire à la liaison de Sabrina. Une belle illustration de la bêtise.
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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty Les héritiers

Message  Kashima Ven 26 Déc 2014 - 20:33

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J'avais très envie de le voir et je n'ai pas été déçue! Les Héritiers sonne juste, est émouvant, prenant, et il est un assez bon reflet de notre société.
Dès la première scène, on est dans l'ambiance : une fille vient chercher son certificat de bac et elle refuse de poser son voile, mais la CPE ne cède pas.
Dès qu'on entre dans cette classe de seconde dont Mme Gueguen est le professeur d'histoire-géographie, on souffre. On se demande comment on peut travailler face à des élèves qui se mettent du vernis, qui ont les écouteurs sur les oreilles, qui s'insultent en plein cours. Et puis, ce n'est pas angélique, c'est crédible. La classe se soude, travaille à ce projet que, de l'extérieur, on pourrait trouver improbable : le concours de la résistance et de la déportation, créé en 1961 pour ne pas oublier, dont le sujet, cette année-là, est : "Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi".

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Ahmed Dramé a vécu cette histoire en tant que lycéen et il l'a écrite, il en a fait un scénario avec beaucoup d'intelligence. Il est lui-même Malik, un des personnages du film.
On voit beaucoup d'élèves de cette classe évoluer, prendre confiance en eux. L'une d'entre eux, particulièrement, est touchée par l'histoire de Simone Veil, s'identifie et s'implique, change, elle qui était prisonnière de son rôle de rebelle...

Il faut voir ce film et le montrer car il donne de l'espoir même s'il ne gomme pas les problèmes de notre société.

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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty Bande de filles

Message  Kashima Sam 7 Mar 2015 - 9:04

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Le troisième film de Céline Sciamma, après Naissance des pieuvres et Tomboy, raconte comment Marieme, à qui l'on refuse le passage en seconde, rencontre une "bande de filles". Elles traînent, s'amusent à leur façon, se battent. Dans le quartier, il y a aussi la bande de garçons de qui il faut se faire respecter, et quand Lady, la chef du groupe, perd la bagarre contre une fille d'une bande rivale, elle est humiliée.
Marieme, au début, est une jeune fille timide, qui s'occupe de ses deux petites soeurs. Pas de père à la maison, la mère travaille, mais le grand frère fait régner sa loi, il est brutal. Marieme est attirée par l'un des amis de son frère, il faudra longtemps pour que tous deux osent vraiment se rapprocher, à cause de la menace du frère et aussi du qu'en-dira-t-on dans le quartier.
Et puis, Marieme prend de l'assurance au contact de ses nouvelles amies. Elle est rebaptisée "Vic", comme Victoire. Un jour, son frère apprend qu'elle a couché avec ce garçon : il la frappe, la traite de pute. Vic n'a plus le choix: il lui faut quitter la maison pour espérer pouvoir vivre sa vie.
Sauf que dans ce monde, c'est l'homme qui fait la loi : si ce n'est pas le frère par la violence, c'est Abou, par les trafics, et même le gentil petit ami n'a rien d'autre à lui proposer que le mariage et les enfants. Vic prend des allures de "bonhomme", c'est ainsi qu'elle espère se faire respecter, mais elle reste une fille et quelle issue, avec la barre d'immeubles qui bouche son horizon? Le dernier plan du film fait penser au spectateur qu'elle ne s'en sortira jamais : face à cette barrière, Vic repart, vers la gauche, comme si elle retournait encore une fois sur ses pas et tournait en rond.
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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty Qui vive

Message  Kashima Lun 25 Mai 2015 - 19:27

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On le voit partout, Reda Kateb, mais je l'aime bien, même s'il risque d'être cantonné dans des rôles identiques, comme ceux du garçon de banlieue/ou issu de l'immigration qui tente de s'en sortir, qui est un gentil.
Dans Qui vive, Shérif est vigile dans un espace culturel Leclerc. Parallèlement, il passe pour la quatrième fois son concours d'infirmier. Autour de lui, il y a des amis d'enfance qui ne font pas grand chose de leur vie ou trafiquent ; une rencontre avec une jeune institutrice (Adèle, de La Vie d'Adèle, encore dans ce rôle-là). Autant dire tout de suite qu'à part avoir employé Adèle pour sa jolie figure, je ne vois nullement l'intérêt de son rôle dans le film : elle ne sert à rien, disons-le franchement, et le film serait le même sans ce personnage sans intérêt pour l'intrigue, pas plus que pour affiner la psychologie du personnage principal. Son rôle d'instit bien sous tout rapport et moraliste m'a même agacée. Un faire-valoir, un nom pour attirer le spectateur...?
Shérif est ennuyé par des jeunes du quartier qui le provoquent à l'entrée du magasin. Son ami (Rachid Debouzze) va lui rendre le service de les calmer en échange d'autre chose : il veut attaquer un camion plein de matériel informatique et, bêtement, Shérif se laisse tenter. Malheureusement, l'attaque tourne mal. Un des agresseurs est tué.
Cela ne va guère plus loin. Les tiraillements de la culpabilité face au meurtre de l'un des assaillants, on ne les sent pas. Le destin qui risque de basculer sur une erreur? Pas plus.
En gros, le film se regarde bien, mais je ne vois pas ce qu'on doit en retirer.
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Les banlieues au cinéma - Page 2 Empty Made in France

Message  Kashima Ven 5 Fév 2016 - 17:05

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