Pour passer un bon moment, un film?
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Ezéchiel
Kashima
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Les saveurs du palais
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Paperboy
Vraiment un très bon film, avec des personnages qui sont tous passionnants, une histoire qui nous tient en haleine, qui mêle enquête journalistique, initiation amoureuse et regard sur une société américaine de la fin des années 60 :
1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes. Persuadés de tenir l’article qui relancera leur carrière, ils sillonnent la région, conduits par Jack Jansen, le jeune frère de Ward, livreur du journal local à ses heures perdues. Fasciné par la troublante Charlotte, Jack les emmène de la prison de Moat County jusqu’aux marais, où les secrets se font de plus en plus lourds. L’enquête avance au cœur de cette Floride moite et écrasante, et révèle que parfois, la poursuite de la vérité peut être source de bien des maux…
(Allocine)
Jack, Zac Efron, est très bon, il appelle le regard dans ce film où il joue un jeune de 20 ans séduisant qui n'a jamais eu de petite amie et qui tombe amoureux de Charlotte, jouée par Nicole Kidman, cette femme plus vieille que lui, un peu vulgaire mais attachante, vivant ses amours virtuelles avec des détenus auxquels elle écrit des lettres. Le prisonnier dont elle croit s'enticher et que Ward veut innocenter est dégueulasse à souhait : John Cusak parvient à créer un personnage vraiment sale et détestable, qu'on n'a aucune envie de voir libérer.
D'autres choses se greffent dans se film, qui se déroule sur un fond de haine raciale (on est dans le Sud des USA), comme la vie un peu obscure du frère aîné de Jack, Ward. Les moments dans les marais sont moites et effrayants : on a l'impression de faire une visite chez les descendants du film [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...
Tout est très bien ficelé, tourné, c'est du vrai et bon cinéma!
1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes. Persuadés de tenir l’article qui relancera leur carrière, ils sillonnent la région, conduits par Jack Jansen, le jeune frère de Ward, livreur du journal local à ses heures perdues. Fasciné par la troublante Charlotte, Jack les emmène de la prison de Moat County jusqu’aux marais, où les secrets se font de plus en plus lourds. L’enquête avance au cœur de cette Floride moite et écrasante, et révèle que parfois, la poursuite de la vérité peut être source de bien des maux…
(Allocine)
Jack, Zac Efron, est très bon, il appelle le regard dans ce film où il joue un jeune de 20 ans séduisant qui n'a jamais eu de petite amie et qui tombe amoureux de Charlotte, jouée par Nicole Kidman, cette femme plus vieille que lui, un peu vulgaire mais attachante, vivant ses amours virtuelles avec des détenus auxquels elle écrit des lettres. Le prisonnier dont elle croit s'enticher et que Ward veut innocenter est dégueulasse à souhait : John Cusak parvient à créer un personnage vraiment sale et détestable, qu'on n'a aucune envie de voir libérer.
D'autres choses se greffent dans se film, qui se déroule sur un fond de haine raciale (on est dans le Sud des USA), comme la vie un peu obscure du frère aîné de Jack, Ward. Les moments dans les marais sont moites et effrayants : on a l'impression de faire une visite chez les descendants du film [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]...
Tout est très bien ficelé, tourné, c'est du vrai et bon cinéma!
Kashima- Faux-monnayeur
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La traversée
La traversée est, dans son genre, un film intrigant : une petite fille part passer des vacances en Écosse avec sa mère chez un ami de la famille. Tandis qu'elle filme la plage, les alentours, elle disparaît. Comme son corps n'est pas retrouvé, on suppose qu'elle est morte.
Deux ans plus tard, le père et la mère reçoivent une étonnante nouvelle : elle est sur l'île!
L'atmosphère sombre est bien posée. La seule chose qui m'a gênée malgré tout, c'est Michaël Young ; bien qu'il fasse son possible pour incarner ce père désespéré et qu'il ne le joue pas mal, je n'ai pas pu m'empêcher de voir sa figure de comique pour ados et d'en être parasitée...
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Deux ans plus tard, le père et la mère reçoivent une étonnante nouvelle : elle est sur l'île!
L'atmosphère sombre est bien posée. La seule chose qui m'a gênée malgré tout, c'est Michaël Young ; bien qu'il fasse son possible pour incarner ce père désespéré et qu'il ne le joue pas mal, je n'ai pas pu m'empêcher de voir sa figure de comique pour ados et d'en être parasitée...
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Kashima- Faux-monnayeur
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Jappeloup et Au bout du Conte
Pour passer un bon moment, deux films :
Jappeloup, qui raconte l'histoire vraie de Pierre Durand et de son cheval, jusqu'à la victoire aux JO de Séoul en 1988. Le film grand public est émouvant, très bien joué.
Au bout du conte est le dernier film d'Agnès Jaoui : une princesse cherche son prince. Sur sa route, elle rencontrera le loup. Mais tout cela est raconté à notre époque! Laura a fait un rêve prémonitoire. Elle voit, dans une soirée, le jeune homme de son rêve : c'est Sandro et c'est le coup de foudre! Très vite, ils vont vouloir se marier.
Dans les bois, alors qu'elle est toute de rouge vêtue et qu'elle se rend chez sa tante, elle hésite entre deux chemins. Un homme mystérieux et ténébreux (joué par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) la conseille.
A côté de cela, il y a l'histoire d'un homme (Bacri) à qui l'on a annoncé la date de sa mort : il ne croit pas aux superstitions, il est plutôt misanthrope, râleur. Et pourtant... La tante de Laura (Agnès Jaoui) a décidé de retrouver sa liberté en divorçant, mais elle se rend compte qu'elle est perdue.
Tout cela s'enchevêtre et donne un film aux dialogues drôles, un film bien joué et plaisant.
Jappeloup, qui raconte l'histoire vraie de Pierre Durand et de son cheval, jusqu'à la victoire aux JO de Séoul en 1988. Le film grand public est émouvant, très bien joué.
Au bout du conte est le dernier film d'Agnès Jaoui : une princesse cherche son prince. Sur sa route, elle rencontrera le loup. Mais tout cela est raconté à notre époque! Laura a fait un rêve prémonitoire. Elle voit, dans une soirée, le jeune homme de son rêve : c'est Sandro et c'est le coup de foudre! Très vite, ils vont vouloir se marier.
Dans les bois, alors qu'elle est toute de rouge vêtue et qu'elle se rend chez sa tante, elle hésite entre deux chemins. Un homme mystérieux et ténébreux (joué par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) la conseille.
A côté de cela, il y a l'histoire d'un homme (Bacri) à qui l'on a annoncé la date de sa mort : il ne croit pas aux superstitions, il est plutôt misanthrope, râleur. Et pourtant... La tante de Laura (Agnès Jaoui) a décidé de retrouver sa liberté en divorçant, mais elle se rend compte qu'elle est perdue.
Tout cela s'enchevêtre et donne un film aux dialogues drôles, un film bien joué et plaisant.
Kashima- Faux-monnayeur
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Alceste à bicyclette
Gautier est un acteur qui connaît le succès dans la série Docteur Morange diffusée par TF1. Il veut monter Le Misanthrope et, pour jouer le rôle de Philinte, il a pensé à un ami qui s'est retiré du métier, après avoir été dégoûté du comportement des gens. Serge vit à l'Île de Ré, dans une maison qu'il a reçue par hasard d'une connaissance. Il est plutôt rustre, vit seul, à peindre, à se promener à bicyclette : il est loin du monde.
Le film nous montre les retrouvailles de Gautier et de Serge, leurs répétitions, leur vie durant huit jours. Les caractères des personnages sont bien travaillés, ce n'est pas tout blanc ou tout noir. On s'y intéresse, on rit et le propos peut être aussi plus sérieux.
Un film qui fait passer un bon moment et qui sait mettre en abîme le texte de Molière.
PS : Et j'avais détesté Les Femmes du 6e étage, une belle connerie. Comme quoi!
Le film nous montre les retrouvailles de Gautier et de Serge, leurs répétitions, leur vie durant huit jours. Les caractères des personnages sont bien travaillés, ce n'est pas tout blanc ou tout noir. On s'y intéresse, on rit et le propos peut être aussi plus sérieux.
Un film qui fait passer un bon moment et qui sait mettre en abîme le texte de Molière.
PS : Et j'avais détesté Les Femmes du 6e étage, une belle connerie. Comme quoi!
Kashima- Faux-monnayeur
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Maestro
Henri est un jeune acteur qui n'a jamais fait de cinéma, qui tourne des publicités et n'a pas une très grande culture. Il vit en collocation avec un ami aussi, en adolescent attardé.
Un jour, sa meilleure amie l'incite à se présenter chez Cédric Rovère, un cinéaste très réputé (qui n'est autre qu'Eric Rohmer) : il veut réaliser L'Astrée d'Honoré d'Urfé.
C'est le choc des cultures : Henri s'attend à être dans un cinq étoiles. Il se retrouve dans une demeure champêtre, loin de tout, dans un monde qui est loin de son monde superficiel et décérébré.
J'ai beaucoup aimé ce film, drôle, plaisant, qui met en scène le choc des cultures et qui montre comment un jeune homme, par des rencontres, va s'élever, s'intéresser peu à peu à la poésie, voir le monde autrement qu'à travers Bruce Willis et Fast and furious.
Ce film montre un cinéma qui n'existe plus ou tend à disparaître : Cédric Rovère réalise des films vrais et se désintéresse des contingences (ce qui fait s'arracher les cheveux à ses assistantes!).
A côté de cela, Henri a envie de séduire une des actrices du film, une jeune femme qui n'est pas de son monde et qui est assez méprisante. Son amie Pauline est aussi intéressée par elle.
Plein de petites scènes agréables dans ce film, comme celle où le jeune Henri fait un cours de grammaire moderne au réalisateur vieillissant qui lui demande : "Ca veut dire quoi, je kiffe gros"?
Henri explique qu'on peut kiffer un tournage, mais pas kiffer tourner, il lui explique la transitivité étrange de ce verbe et Cédric Rovère lui répond en soulignant combien c'est subtil. Il n'y a pas de dédain chez le réalisateur, qui semble sentir que de cet Henri, on peut tirer quelque chose.
Un très bon moment! Divertissant, tendre, apaisant et qui a quelque chose à dire.
Ce film a été réalisé en hommage à la rencontre de Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer, morts tous deux à quelques mois d'intervalle. C'est d'ailleurs Quivrin qui aurait dû faire Maestro.
Un jour, sa meilleure amie l'incite à se présenter chez Cédric Rovère, un cinéaste très réputé (qui n'est autre qu'Eric Rohmer) : il veut réaliser L'Astrée d'Honoré d'Urfé.
C'est le choc des cultures : Henri s'attend à être dans un cinq étoiles. Il se retrouve dans une demeure champêtre, loin de tout, dans un monde qui est loin de son monde superficiel et décérébré.
J'ai beaucoup aimé ce film, drôle, plaisant, qui met en scène le choc des cultures et qui montre comment un jeune homme, par des rencontres, va s'élever, s'intéresser peu à peu à la poésie, voir le monde autrement qu'à travers Bruce Willis et Fast and furious.
Ce film montre un cinéma qui n'existe plus ou tend à disparaître : Cédric Rovère réalise des films vrais et se désintéresse des contingences (ce qui fait s'arracher les cheveux à ses assistantes!).
A côté de cela, Henri a envie de séduire une des actrices du film, une jeune femme qui n'est pas de son monde et qui est assez méprisante. Son amie Pauline est aussi intéressée par elle.
Plein de petites scènes agréables dans ce film, comme celle où le jeune Henri fait un cours de grammaire moderne au réalisateur vieillissant qui lui demande : "Ca veut dire quoi, je kiffe gros"?
Henri explique qu'on peut kiffer un tournage, mais pas kiffer tourner, il lui explique la transitivité étrange de ce verbe et Cédric Rovère lui répond en soulignant combien c'est subtil. Il n'y a pas de dédain chez le réalisateur, qui semble sentir que de cet Henri, on peut tirer quelque chose.
Un très bon moment! Divertissant, tendre, apaisant et qui a quelque chose à dire.
Ce film a été réalisé en hommage à la rencontre de Jocelyn Quivrin et Eric Rohmer, morts tous deux à quelques mois d'intervalle. C'est d'ailleurs Quivrin qui aurait dû faire Maestro.
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