Animalement vôtre
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Animalement vôtre
Pour la première fois, le musée Anne-de-Beaujeu et le musée de l'illustration jeunesse, patrimoines du Conseil général de l'Allier, organisent de concert une exposition qui questionne le rapport de l'homme à l'animal.
Des spécimens de cabinets de curiosité au compagnon fidèle et rassurant d'aujourd'hui, de l'animal source d'inspiration des arts décoratifs aux grandes figures de contes de la littérature jeunesse, les rapports de l'homme à l'animal sont complexes et fascinants. Pour preuve, les fourmis géantes déguisées en danseuses, l'étonnant destin de Sacha le chat de Nancy, le Kama-sutra des grenouilles de Tomi Ungerer.
Ces relations sont explorées à travers les oeuvres du musée de l'illustration jeunesse et de collections méconnues du musée Anne-de-Beaujeu. De nombreux musées français ont également consenti à des prêts (musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon, muséum-Aquarium de Nancy, musée de la Haute-Auvergne...), ainsi que des collectionneurs privés et des illustrateurs et artistes contemporains : Nathalie Lété, Hélène Singer, Thomas Monin...
Vous ne verrez plus les animaux de la même manière !
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Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Animalement vôtre
L'exposition est prolongée jusqu'au 6 janvier 2013.
Elle est répartie en plusieurs salles dont voici la présentation avec des images :
1) La classification du vivant
Tout commence par cette photographie de Sandy Skoglund, photographe américaine : Germs are everywhere :
Il nous montre que le vivant est partout, même où on ne le soupçonne pas.
Cette salle est faite d'animaux empaillés, de papillons classés, de bocaux de serpents ou autres reptiles :
2) Mort ou vif
Les hommes prennent souvent les animaux pour sujets de leurs oeuvres.
De nombreux animaux empaillés sont exposés dans cette salle et, dans chaque vitrine, on peut voir différents objets d'art, comme ce chapiteau :
Ou encore cet instrument de musique russe :
Voici un lutrin :
Les plats représentant des scènes de nature étaient en vogue au 19e siècle. Charles-Jean Avisseau (1796-1861), potier de Tours, en a créé quelques-uns :
Un imposant bison est accroché au mur : en l'approchant, on a une drôle de sensation face à ce colosse immobile, tué et empaillé par l'homme :
Au centre, ce cerf dont les bois sont aussi sur le dos :
Et des têtes de bêtes encadrent la pièce, au-dessus du visiteur pour peu qu'il n'oublie pas de lever les yeux :
Dans cette salle, une belle part est réservée aux photographies d'Hélène Singer, artiste plasticienne française, née en 1977. Une des vitrines s'appelle "Natures mortes" et montre un lapin photographié à côté d'un de ses congénères écorché :
3) Social et adoré : la passion pour les animaux
On emprunte un couloir où sont accrochés des tableaux, représentations des liens tissés entre l'homme et l'animal : le cheval pour la guerre, le chien comme compagnon...
"Le chien et le chat, domestiqués puis sélectionnés pour devenir « de race », vont progressivement s’introduire dans l’intimité même de l’homme pour devenir plus que des animaux, de véritables génies familiers qui accompagnent l’existence de chacun. La passion pour les chats et les chiens de race se développa au 18esiècle. Prestigieux, on les collectionne au même titre que les objets d’art. Il devint courant que l’on se fasse représenter avec son animal. S’intensifiant rapidement, le rapport avec le chat ou le chien devient fusionnel et passionnel : plus qu’un animal, celui-ci est un membre de la famille qu’il convient d’honorer, de chérir et de respecter. Portraituré, photographié et parfois même naturalisé, faisant de ces êtres des mânes quasi-divins de la famille dont on cherche à conserver la bienfaisante présence par-delà la mort."
Extrait du dossier de presse
On trouve aussi ce dalmatien hybride, mi-homme mi-chien, qui illustre la fusion entre l'homme et son animal.
C'est un travail de Thomas Monin, dont plusieurs oeuvres sont dans cette exposition. (le cerf, vu plus haut, est de lui.) C'est un artiste français, né en 1973.
Au bout du couloir, un chat siamois dort tranquillement sur un siège confortable... Mais il est mort. Son maître a voulu le conserver après sa mort, mais finalement, ne le reconnaissait pas :
4) Liens intimes
C'est le cabinet érotique :
"L’homme entretient parfois avec l’animal des rapports indicibles, licencieux et érotiques… Lorsque les dieux partent à la conquête amoureuse d’humains, ils prennent parfois la forme d’animaux. Jupiter, dont les amours extraconjugaux donnent lieu à des transformations spectaculaires est un sujet très prisé des artistes. Pour séduire Léda, Jupiter se métamorphose en cygne.
Ce tableau de François Boucher n'y était pas, mais il illustre bien ces liens intimes très présents dans la mythologie, avec les métamorphoses de Zeus pour séduire ses maîtresses :
Au 18e siècle, les ouvrages libertins illustrés de gravures connaissent un certain succès. On retrouve souvent au centre de ces histoires une héroïne féminine. Les gravures la représentent dans son intérieur, alanguie dans son boudoir, son cabinet ou sur de moelleux coussins…. Celle-ci est parfois accompagnée de son animal de compagnie, suggérant au spectateur devenu voyeur les liens intimes qui les unissent.
Le recours à l’animal anthropomorphisé (qui prend l’attitude de l’homme) permet également à Tomi Ungerer de livrer un Kama-sutra débridé qui n’aurait pas autant de saveur si les personnages principaux n’étaient des grenouilles."
Tomi Ungerer est un dessinateur français :
Autres grenouilles qui n'étaient pas à l'exposition :
On retrouve enfin cette œuvre que j'aime beaucoup, déjà citée auparavant et en exposition permanente au musée :
Elle est répartie en plusieurs salles dont voici la présentation avec des images :
1) La classification du vivant
Tout commence par cette photographie de Sandy Skoglund, photographe américaine : Germs are everywhere :
Il nous montre que le vivant est partout, même où on ne le soupçonne pas.
Cette salle est faite d'animaux empaillés, de papillons classés, de bocaux de serpents ou autres reptiles :
2) Mort ou vif
Les hommes prennent souvent les animaux pour sujets de leurs oeuvres.
De nombreux animaux empaillés sont exposés dans cette salle et, dans chaque vitrine, on peut voir différents objets d'art, comme ce chapiteau :
Ou encore cet instrument de musique russe :
Voici un lutrin :
Les plats représentant des scènes de nature étaient en vogue au 19e siècle. Charles-Jean Avisseau (1796-1861), potier de Tours, en a créé quelques-uns :
Un imposant bison est accroché au mur : en l'approchant, on a une drôle de sensation face à ce colosse immobile, tué et empaillé par l'homme :
Au centre, ce cerf dont les bois sont aussi sur le dos :
Et des têtes de bêtes encadrent la pièce, au-dessus du visiteur pour peu qu'il n'oublie pas de lever les yeux :
Dans cette salle, une belle part est réservée aux photographies d'Hélène Singer, artiste plasticienne française, née en 1977. Une des vitrines s'appelle "Natures mortes" et montre un lapin photographié à côté d'un de ses congénères écorché :
3) Social et adoré : la passion pour les animaux
On emprunte un couloir où sont accrochés des tableaux, représentations des liens tissés entre l'homme et l'animal : le cheval pour la guerre, le chien comme compagnon...
"Le chien et le chat, domestiqués puis sélectionnés pour devenir « de race », vont progressivement s’introduire dans l’intimité même de l’homme pour devenir plus que des animaux, de véritables génies familiers qui accompagnent l’existence de chacun. La passion pour les chats et les chiens de race se développa au 18esiècle. Prestigieux, on les collectionne au même titre que les objets d’art. Il devint courant que l’on se fasse représenter avec son animal. S’intensifiant rapidement, le rapport avec le chat ou le chien devient fusionnel et passionnel : plus qu’un animal, celui-ci est un membre de la famille qu’il convient d’honorer, de chérir et de respecter. Portraituré, photographié et parfois même naturalisé, faisant de ces êtres des mânes quasi-divins de la famille dont on cherche à conserver la bienfaisante présence par-delà la mort."
Extrait du dossier de presse
On trouve aussi ce dalmatien hybride, mi-homme mi-chien, qui illustre la fusion entre l'homme et son animal.
C'est un travail de Thomas Monin, dont plusieurs oeuvres sont dans cette exposition. (le cerf, vu plus haut, est de lui.) C'est un artiste français, né en 1973.
Au bout du couloir, un chat siamois dort tranquillement sur un siège confortable... Mais il est mort. Son maître a voulu le conserver après sa mort, mais finalement, ne le reconnaissait pas :
4) Liens intimes
C'est le cabinet érotique :
"L’homme entretient parfois avec l’animal des rapports indicibles, licencieux et érotiques… Lorsque les dieux partent à la conquête amoureuse d’humains, ils prennent parfois la forme d’animaux. Jupiter, dont les amours extraconjugaux donnent lieu à des transformations spectaculaires est un sujet très prisé des artistes. Pour séduire Léda, Jupiter se métamorphose en cygne.
Ce tableau de François Boucher n'y était pas, mais il illustre bien ces liens intimes très présents dans la mythologie, avec les métamorphoses de Zeus pour séduire ses maîtresses :
Au 18e siècle, les ouvrages libertins illustrés de gravures connaissent un certain succès. On retrouve souvent au centre de ces histoires une héroïne féminine. Les gravures la représentent dans son intérieur, alanguie dans son boudoir, son cabinet ou sur de moelleux coussins…. Celle-ci est parfois accompagnée de son animal de compagnie, suggérant au spectateur devenu voyeur les liens intimes qui les unissent.
Le recours à l’animal anthropomorphisé (qui prend l’attitude de l’homme) permet également à Tomi Ungerer de livrer un Kama-sutra débridé qui n’aurait pas autant de saveur si les personnages principaux n’étaient des grenouilles."
Tomi Ungerer est un dessinateur français :
Autres grenouilles qui n'étaient pas à l'exposition :
On retrouve enfin cette œuvre que j'aime beaucoup, déjà citée auparavant et en exposition permanente au musée :
Dossier de presse
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