Maria Beatty
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Une histoire entre le/la patient(e) et son infirmière, c'est version
Maria Beatty
Maria Beatty est une réalisatrice connue pour ses films X lesbiens et fétichistes.
Son label indépendant s'appelle Bleu productions. On peut voir son catalogue ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Voici un article de Tetu à propos de son dernier film, Bandaged :
Thriller inquiétant qui joue avec les codes du film d'horreur à l'ancienne et l'amour interdit, Bandaged raconte l'histoire de Lucille, jeune adolescente timide qui vit avec un père despote et une grande-tante dévouée dans une maison angoissante au milieu de nulle part. Bientôt majeure, Lucille brûle d'impatience d'aller à la fac pour étudier la poésie mais son père a d'autres projets pour elle. Ne voyant pas d'issue, Lucille tente de se suicider dans le laboratoire paternel. Elle survit mais avec d'horribles brûlures sur le visage. Son père décide de la soigner à la maison et pour cela, engage une infirmière sensuelle au passé sombre pour s'occuper de Lucille. Très vite, la patiente et l'infirmière s'avouent leur passion réciproque. Les bandages tombent et une histoire torride commence…
Maria Beatty, réalisatrice majeure de films érotiques lesbiens tourne et produit ses films depuis 15 ans. Réputée pour son exploration des profondeurs de la sexualité féminine entre femmes et de l'univers fétichiste, elle a renouvelé l'esthétique du film noir américain dans son cinéma érotique. Et Bandaged en est l'exemple le plus réussi, puisque le film oscille entre ambiance gothique victorienne style studios de la Hammer et film noir américain des années 50.
Bandaged dont le producteur exécutif n'est rien moins qu'Abel Ferrara et le coproducteur Jürgen Brunning - producteur des films de Bruce LaBruce- sera présenté en exclusivité mondiale au festival de cinéma gay et lesbien de Londres, le week end prochain, et en avant-première en France, au Palais de Tokyo, le 8 avril prochain. L'avant-première est organisée dans le cadre du séminaire de Marie-Hélène Bourcier, F***MyBrain qui se déroule au Palais de Tokyo et à l'Ehess (Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales).
En plus de son nouveau long-métrage et des deux nouveaux films lesbiens pornographiques (Strap-On Motel et Post-Apocalyptic Cowgirls), elle a réalisé un court-métrage Le Bonnet blanc pour le prochain film d'Arnaud et de Jean-Marie Larrieu, Les derniers jours du monde qui sera présenté au festival de Cannes édition 2009. En 2008, elle a réalisé un court-métrage érotique Belle de Nature dont la musique a été composée par John Zorn, pour France 2. Le printemps 2009 sera fécond !
Son label indépendant s'appelle Bleu productions. On peut voir son catalogue ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Voici un article de Tetu à propos de son dernier film, Bandaged :
Thriller inquiétant qui joue avec les codes du film d'horreur à l'ancienne et l'amour interdit, Bandaged raconte l'histoire de Lucille, jeune adolescente timide qui vit avec un père despote et une grande-tante dévouée dans une maison angoissante au milieu de nulle part. Bientôt majeure, Lucille brûle d'impatience d'aller à la fac pour étudier la poésie mais son père a d'autres projets pour elle. Ne voyant pas d'issue, Lucille tente de se suicider dans le laboratoire paternel. Elle survit mais avec d'horribles brûlures sur le visage. Son père décide de la soigner à la maison et pour cela, engage une infirmière sensuelle au passé sombre pour s'occuper de Lucille. Très vite, la patiente et l'infirmière s'avouent leur passion réciproque. Les bandages tombent et une histoire torride commence…
Maria Beatty, réalisatrice majeure de films érotiques lesbiens tourne et produit ses films depuis 15 ans. Réputée pour son exploration des profondeurs de la sexualité féminine entre femmes et de l'univers fétichiste, elle a renouvelé l'esthétique du film noir américain dans son cinéma érotique. Et Bandaged en est l'exemple le plus réussi, puisque le film oscille entre ambiance gothique victorienne style studios de la Hammer et film noir américain des années 50.
Bandaged dont le producteur exécutif n'est rien moins qu'Abel Ferrara et le coproducteur Jürgen Brunning - producteur des films de Bruce LaBruce- sera présenté en exclusivité mondiale au festival de cinéma gay et lesbien de Londres, le week end prochain, et en avant-première en France, au Palais de Tokyo, le 8 avril prochain. L'avant-première est organisée dans le cadre du séminaire de Marie-Hélène Bourcier, F***MyBrain qui se déroule au Palais de Tokyo et à l'Ehess (Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales).
En plus de son nouveau long-métrage et des deux nouveaux films lesbiens pornographiques (Strap-On Motel et Post-Apocalyptic Cowgirls), elle a réalisé un court-métrage Le Bonnet blanc pour le prochain film d'Arnaud et de Jean-Marie Larrieu, Les derniers jours du monde qui sera présenté au festival de Cannes édition 2009. En 2008, elle a réalisé un court-métrage érotique Belle de Nature dont la musique a été composée par John Zorn, pour France 2. Le printemps 2009 sera fécond !
Dernière édition par Kashima le Lun 20 Fév 2012 - 11:48, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Bandaged
Quelques années après, je l'ai vu.
C'est un film à part : une jeune fille, qui vit enfermée chez son père, n'est entourée que de lui, de sa grand-tante et de ses lectures : les poètes du XIXème siècle. On se plaît à écouter des bribes de Maldoror, des "Déserts de l'amour" (qui clôt le film, mon poème préféré de Rimbaud), de la voir lire Les Fleurs du Mal... Son père ne veut pas la laisser étudier les lettres : il dit que les sciences lui seront plus utiles. En tentant de mettre fin à ses jours, elle se défigure d'un côté. Une infirmière arrive pour s'occuper d'elle particulièrement...
On sent, dans le baiser des pieds, la botte qui découvre la jambe, le soin à mettre et à défaire les bandages, le côté fétichiste de la réalisatrice, qui n'est pas pour déplaire. L'infirmière est mystérieuse, elle est dure et tendre, la jeune fille s'en éprend comme une folle.
Elles se caressent, s'embrassent, découvrent le corps de l'autre, la première fois, dans le lit de la convalescente. Mais cette étreinte est si violente qu'elle rouvre les plaies de la malade. Pourquoi guérir puisqu'elle la perdra? La deuxième fois, la femme est liée au lit par des bandages, et la jeune malade lui fait intensément l'amour en l'interrogeant sur son passé.
J'ai aimé l'ambiance, l'originalité, la subversion... En revanche, l'acteur, pour le personnage du père, m'a gênée car il n'incarnait pas bien ce rôle, physiquement. C'est plus intéressant, plus ambigu que le film que je venais de voir, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. On ressent l'attirance entre cette infirmière et la novice. On peut juste regretter qu'il ne soit pas totalement abouti (le collier de perles, l'histoire des euthanasies, la relation même entre les deux femmes...), peut-être par manque de moyens?
C'est un film à part : une jeune fille, qui vit enfermée chez son père, n'est entourée que de lui, de sa grand-tante et de ses lectures : les poètes du XIXème siècle. On se plaît à écouter des bribes de Maldoror, des "Déserts de l'amour" (qui clôt le film, mon poème préféré de Rimbaud), de la voir lire Les Fleurs du Mal... Son père ne veut pas la laisser étudier les lettres : il dit que les sciences lui seront plus utiles. En tentant de mettre fin à ses jours, elle se défigure d'un côté. Une infirmière arrive pour s'occuper d'elle particulièrement...
On sent, dans le baiser des pieds, la botte qui découvre la jambe, le soin à mettre et à défaire les bandages, le côté fétichiste de la réalisatrice, qui n'est pas pour déplaire. L'infirmière est mystérieuse, elle est dure et tendre, la jeune fille s'en éprend comme une folle.
Elles se caressent, s'embrassent, découvrent le corps de l'autre, la première fois, dans le lit de la convalescente. Mais cette étreinte est si violente qu'elle rouvre les plaies de la malade. Pourquoi guérir puisqu'elle la perdra? La deuxième fois, la femme est liée au lit par des bandages, et la jeune malade lui fait intensément l'amour en l'interrogeant sur son passé.
J'ai aimé l'ambiance, l'originalité, la subversion... En revanche, l'acteur, pour le personnage du père, m'a gênée car il n'incarnait pas bien ce rôle, physiquement. C'est plus intéressant, plus ambigu que le film que je venais de voir, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. On ressent l'attirance entre cette infirmière et la novice. On peut juste regretter qu'il ne soit pas totalement abouti (le collier de perles, l'histoire des euthanasies, la relation même entre les deux femmes...), peut-être par manque de moyens?
J'avais vu, de la même réalisatrice, le sado-masochiste The Black Glove :
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Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
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