Qolno'a - autour d'Israël
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Edencash :: Super 8 :: Sur les écrans
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Le garçon au pyjama rayé
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Il ne faut vraiment rien connaître aux camps d'extermination pour aimer un film pareil!
Pourquoi pas Oui-Oui chez les Nazis?
Un SS part de Berlin et doit emménager avec sa femme et ses enfants à côté d'un camp.
Le jeune Bruno, 8 ans, est intrigué par une ferme au loin qui n'est autre que ce camp. Et, qui se trouve là-bas? Un petit garçon de 8ans, Shmuel, avec qui Bruno sympathise à travers les barbelés. C'en est ridicule d'invraisemblance! L'auteur de ce livre et celui du scénario ne savent-ils pas que les enfants étaient gazés à l'arrivée, qu'ils n'avaient aucune chance de survie une fois montés dans les trains de la mort?
Le camp du film est une espèce de moulin dans lequel on entre et on sort facilement. J'ai trouvé cela gênant, quel manque de réalisme, quel enjolivement de la réalité inhumaine.
Sous prétexte de montrer les camps à travers le regard d'un innocent, on se permet de faire une espèce de téléfilm sans intérêt - et j'ai vu de meilleurs téléfilms sur le sujet que ce film-là!
A fuir, sauf si on veut se voiler la face et se donner bonne conscience en voulant croire que les camps de la mort, c'était ça.
Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable... Sans intérêt, à part celui de prétendre vouloir faire pleurer dans les chaumières. Chez moi, c'est raté. Une niaiserie qui fait du mal à l'Histoire.
Kashima- Faux-monnayeur
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Beaufort
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Malheureusement, le film n'a pas été beaucoup plus passionnant que le livre. Plutôt long, pour un sujet qui pourtant m'intéresse... Pas du tout la même ambiance que dans le livre, le héros ne m'a pas semblé avoir la même force de caractère.
Dans une forteresse prise aux Libanais quelques années plus tôt, Beaufort, l'armée israélienne tient sa position...
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Sur cette montagne perdue loin de tout, un jeune homme âgé de 22 ans, Liraz Liberti, commande la petite garnison. Entre sens du devoir et jeunesse, entre ennemi invisible et contexte militaire lié au retrait de Tsahal après 18 ans d'occupation, Liraz et ses hommes essaient tant bien que mal de remplir leur mission impossible. Chaque jour est imprévisible et la vie s'écoule, jusqu'à la nuit du 24 mai 2000, lorsqu'une gigantesque explosion illumine le ciel et détruit complètement l'avant-poste...
Dans le genre, je préfère Lebanon (voir plus haut). Bientôt, sur le même sujet, Je veux voir, avec Catherine Deneuve.
Malheureusement, le film n'a pas été beaucoup plus passionnant que le livre. Plutôt long, pour un sujet qui pourtant m'intéresse... Pas du tout la même ambiance que dans le livre, le héros ne m'a pas semblé avoir la même force de caractère.
Dans une forteresse prise aux Libanais quelques années plus tôt, Beaufort, l'armée israélienne tient sa position...
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Sur cette montagne perdue loin de tout, un jeune homme âgé de 22 ans, Liraz Liberti, commande la petite garnison. Entre sens du devoir et jeunesse, entre ennemi invisible et contexte militaire lié au retrait de Tsahal après 18 ans d'occupation, Liraz et ses hommes essaient tant bien que mal de remplir leur mission impossible. Chaque jour est imprévisible et la vie s'écoule, jusqu'à la nuit du 24 mai 2000, lorsqu'une gigantesque explosion illumine le ciel et détruit complètement l'avant-poste...
Dans le genre, je préfère Lebanon (voir plus haut). Bientôt, sur le même sujet, Je veux voir, avec Catherine Deneuve.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Eichmann
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Ce film britannique et hongrois, de 2007, raconte l'interrogatoire du nazi Eichmann par le capitaine israélien Avner Less, avant son procès et après sa capture par le Mossad en Argentine. Dans une prison en Israël, le procès se prépare, mais il faut une preuve, un aveu pour le faire comparaître.
On retrouve, dans ce film qui est presque un huis-clos, des choses lues dans La Cage de Verre ou Eichmann à Jérusalem (le troc de camions contre des vies juives, etc.)
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Au début, j'ai eu un peu peur qu'ils en fassent un psychopathe à la Hannibal Lecter, vu les premières images du film, mais non : on retrouve bien ce dédouanement, ce refus de la responsabilité, l'argument qu'il n'était qu'un fonctionnaire qui faisait son travail et s'occupait de la logistique...
Quelques séquences font des retours en arrière et nous montrent un Eichmann en contradiction avec ses dires (comment il tue d'un coup de revolver un bébé juif dans son bureau à la demande de sa maîtresse sadique: sur ce point, qu'en penser? Est-ce ajouté au film pour marquer les esprits, ou est-ce véridique? Je n'avais rien lu de tel jusque là...)
Le film se termine par quelques phrases qu'il a prononcées durant son procès, comme "Je ne suis pas antisémite".
Pour plus de détails sur le procès et l'interrogatoire : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
On retrouve, dans ce film qui est presque un huis-clos, des choses lues dans La Cage de Verre ou Eichmann à Jérusalem (le troc de camions contre des vies juives, etc.)
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Au début, j'ai eu un peu peur qu'ils en fassent un psychopathe à la Hannibal Lecter, vu les premières images du film, mais non : on retrouve bien ce dédouanement, ce refus de la responsabilité, l'argument qu'il n'était qu'un fonctionnaire qui faisait son travail et s'occupait de la logistique...
Quelques séquences font des retours en arrière et nous montrent un Eichmann en contradiction avec ses dires (comment il tue d'un coup de revolver un bébé juif dans son bureau à la demande de sa maîtresse sadique: sur ce point, qu'en penser? Est-ce ajouté au film pour marquer les esprits, ou est-ce véridique? Je n'avais rien lu de tel jusque là...)
Le film se termine par quelques phrases qu'il a prononcées durant son procès, comme "Je ne suis pas antisémite".
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Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Miral
Non, pas trop de misérabilisme. Le personnage de Miral, une jeune fille palestinienne, va se polir en vieillissant. Jeune, elle s'emporte, se cherche une identité palestinienne en fréquentant un jeune terroriste. Puis elle va se rendre compte (un peu) de son aveuglement, en faisant la connaissance de Lisa, une Israélienne qui sort avec son cousin Samir : au départ, la chose n'est même pas envisageable pour elle qui est anti-juive et pro-arabe, et puis, elle découvre que derrière cette guerre, il y a de simples individus. D'accord, cela semble naïf, mais ce n'est pas exactement montré comme cela... Quoique... L'Israélienne est une femme libérée qui l'embrasse sur la bouche.
Le personnage le plus touchant est pour moi celui qui est incarné par Alexander Siddig, le père de Miral : il veut que sa fille ne finisse pas comme sa propre soeur (arrêtée et expulsée pour terrorisme) ou sa femme qui s'est suicidée.
La vision est tout de même plus palestinienne qu'israélienne, mais pas dans l'excès.
Ce qu'on peut reprocher est que des faits soient montrés, des dates données à l'écran sans explication, qui pourraient amener un spectateur qui n'est pas au courant de l'histoire à se faire des idées toute faites (ex : 1967 : on nous présente les Israéliens comme les méchants qui occupent les terres et détruisent des maisons, mais on n'explique pas [et je sais qu'on ne peut le faire dans le film] ce qu'était la guerre des Six jours ; le spectateur lambda pourrait se dire : mais pourquoi tant de haine? Pourquoi les Juifs agissent-ils ainsi, etc. Bref... C'est valable pour ce genre de films qui parlent du conflit...) Il est facile de montrer un résultat sans expliquer les causes, les origines. J'ai commencé par prendre peur quand j'ai vu la ribambelle d'enfants palestiniens abandonnés au début du film, je me suis dit : ça commence! On va faire pleurer dans les chaumières pour faire du pro-palestinien. Heureusement, les choses étaient plus nuancées et je n'ai pas perçu le film comme un brûlot antisioniste.
Une critique pas très tendre de Libé. Je ne partage pas du tout l'avis exprimé dans les dernières lignes. Au contraire, montrer Rabin veut dire aussi pour quelles raisons la paix échoue à chaque fois entre les deux peuples. Tant qu'il y aura le Hamas, l'intégrisme musulman, rien ne changera. Même avec Gaza, même avec des retraits de colons, les choses ont-elles changé? Les efforts ne peuvent pas être faits que d'un côté...
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Kashima- Faux-monnayeur
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Ultimatum
Apparemment peu apprécié par la critique, ce film m'a plu. La Guerre du Golfe de 1990 va éclater, nous sommes le 31 décembre en Israël.
Plusieurs couples sont vus à travers cet ultimatum : Luisa, venue là pour ses études, vit à Jérusalem avec Nathanaël, un peintre torturé ; sa meilleure amie, dont le mari est aux petits soins, Tamar, est enceinte et va bientôt accoucher ; le patron de Luisa souffre de sa rupture avec Zohar et espère retourner avec lui ; les parents de Luisa, à Paris, sont très inquiets de la situation au Proche-Orient et voudraient qu'elle rentre en France.
Drôle de guerre que celle où les Israéliens doivent se camoufler chez eux en attendant les missiles irakiens, leur vie rythmée par les alertes qui les obligent à se rendre dans une chambre calfeutrée et à enfiler leur masque à gaz...
Nathanaël est odieux, c'est un garçon jaloux, méchant, égoïste, et rien ne peut le sauver aux yeux du spectateur. On voit très vite la relation entre Luisa et lui se dégrader durant ces quelques jours de début de guerre. Il n'est pas question de la Shoah, mais elle existe, elle plane dans cette tension de guerre, nous sommes en Israël et chaque habitant est plus ou moins habité par son passé, comme cette voisine qui est en train de perdre la tête et attend sa mère partie depuis... 1941.
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La guerre imminente est le déclencheur des événements privés :
"Le film traite d’un ultimatum et de ses conséquences. L’angoisse, l’attente de ce qui va arriver. Les moments qui précèdent une violence annoncée, quelle qu’elle soit, sont parfois plus douloureux que l’événement lui-même. Cela n’a aucun rapport direct avec le film, mais je pense à la phrase de Tristan Bernard, quand il est arrêté par la Gestapo : «Nous vivions jusqu’ici dans la crainte, maintenant nous allons vivre dans l’espoir»." (1)
Ultimatum est adapté par Alain Tasma du livre de Valérie Zenatti, En retard pour la guerre.
Le réalisateur a fait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], Harkis, Nuit noire, Opération turquoise (Algérie, Rwanda, banlieues, etc.) :
"J’ai l’ambition à travers mes films de participer un peu au regard porté sur la marche du monde : non pas en idéologue ou en militant, mais en raconteur d’histoires, en mettant toujours l’individu au centre de l’Histoire (avec un grand H). Face à une situation (une tension) donnée, j’essaye de comprendre comment et pourquoi on en est arrivé là !"
Gaspard Ulliel est détestable, Jasmine Trican très jolie en amoureuse passive qui assiste à la mort du couple.
"Au stade de l’écriture, le personnage n’était pas d’origine italienne. Mais je ne trouvais pas en France d’actrice pour ce rôle qui me touchait comme me touche Jasmine. Ou, plutôt, aucune ne rendait possible à mes yeux sa relation avec Nathanaël, le fait qu’elle reste avec un garçon qui ne la traite pas toujours très bien. Jasmine a cette douceur, cette «pureté» un peu naïve, qui justifie, je crois, qu’elle ne plaque pas Nathanaël."
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On peut voir dans ce film le beau [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], acteur israélien vu dans les films d'Eytan Fox ou dans le pas très réussi Hello Goodbye.
A voir car jamais traité au cinéma et très bien fait. Pour le plaisir d'entendre parler hébreu aussi...
(1) Extraits d'une interview d'Alain Tasma sur juif.org.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
The Promise - Le Serment
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Erin Matthews se rend en Israël pour accompagner sa meilleure amie Eliza qui doit faire son service militaire. Dans ses bagages, elle a emporté le journal de son grand-père qui était soldat sur place pendant le mandat britannique sur la Palestine. À travers son histoire, Erin apprend à connaître le conflit israélo-palestinien qui perdure encore …
La diffusion de cette série a fait, fait polémique, et je comprends déjà pourquoi à la vue du premier épisode. Pour le moment, les pauvres Britanniques ont perdu six hommes sous le feu de la Haganah (alors que dans la scène d'avant, ils tirent froidement sur des manifestants qui réclamaient la fin des quotas de Juifs sur la future terre d'Israël). On a droit au "c'est pas bien les check-points, c'est pas bien le mur"... pas aussi tranché, certes, mais la façon de présenter les choses ne s'annonce pas très bonne... Et c'est pire, ce flou, pour des téléspectateurs déjà manipulés par les médias trop souvent enclins à déformer les faits sur cette question.
Ce film va encore donner de la légitimité aux antisémites qui se cachent derrière leur sacro-saint antisionisme, et il ne va pas aider à comprendre comment Israël est née, et surtout pourquoi cette terre n'a été volée à personne!
Extrait de l'article de Ftouh Souhail sur drzz:
Cette fiction est ''suffisamment violente pour présenter les Israéliens comme des sauvages, des colons à abattre, les généraux d'une dictature militaire, une nation d'imposteurs empreints de la doctrine nazie", dénonce le BNVCA, qui a saisi le CSA.
Le film de Peter Kosminsky concentre aussi les plans sur le mur de protection, qu’Israël a dû construire pour protéger ses citoyens des assassins venus de l’autre côté du mur. Cette clôture de sécurité sera à nouveau remise en question, pourtant – ou devrions nous dire parce que – cet ouvrage a permis de limiter la liberté de mouvement des terroristes, et a sauvé des centaines de vies.
Encore plus embarrassante est la représentation des juifs dans le film : ils sont nécessairement riches, très riches. Le film risque de raviver les vieux clichés sur les juifs et l’argent.
Insupportable fin du premier épisode à cause de ce personnage de Paul, anti-Israël, qui essaie de mettre dans la tête d'Erin que son pays est pourri, qui écoute de la musique arabe dans sa voiture pour bien montrer qu'il est un bon militant pro-palestinien.
Mais ce jeune homme est totalement égaré : ancien militariste, puis antisioniste, qui vit dans la belle villa de ses parents sur lesquels il crache. Petit nanti qui veut faire sa morale... Je commence à comprendre pourquoi cette série a fait polémique, la parole est beaucoup (trop) donnée à mon goût à ce personnage....
A suivre car, à la fin de l'épisode, le café où il est explose et va peut-être apporter de la nuance à tout ce qu'il a énoncé jusque-là?
Erin Matthews se rend en Israël pour accompagner sa meilleure amie Eliza qui doit faire son service militaire. Dans ses bagages, elle a emporté le journal de son grand-père qui était soldat sur place pendant le mandat britannique sur la Palestine. À travers son histoire, Erin apprend à connaître le conflit israélo-palestinien qui perdure encore …
La diffusion de cette série a fait, fait polémique, et je comprends déjà pourquoi à la vue du premier épisode. Pour le moment, les pauvres Britanniques ont perdu six hommes sous le feu de la Haganah (alors que dans la scène d'avant, ils tirent froidement sur des manifestants qui réclamaient la fin des quotas de Juifs sur la future terre d'Israël). On a droit au "c'est pas bien les check-points, c'est pas bien le mur"... pas aussi tranché, certes, mais la façon de présenter les choses ne s'annonce pas très bonne... Et c'est pire, ce flou, pour des téléspectateurs déjà manipulés par les médias trop souvent enclins à déformer les faits sur cette question.
Ce film va encore donner de la légitimité aux antisémites qui se cachent derrière leur sacro-saint antisionisme, et il ne va pas aider à comprendre comment Israël est née, et surtout pourquoi cette terre n'a été volée à personne!
Extrait de l'article de Ftouh Souhail sur drzz:
Cette fiction est ''suffisamment violente pour présenter les Israéliens comme des sauvages, des colons à abattre, les généraux d'une dictature militaire, une nation d'imposteurs empreints de la doctrine nazie", dénonce le BNVCA, qui a saisi le CSA.
Le film de Peter Kosminsky concentre aussi les plans sur le mur de protection, qu’Israël a dû construire pour protéger ses citoyens des assassins venus de l’autre côté du mur. Cette clôture de sécurité sera à nouveau remise en question, pourtant – ou devrions nous dire parce que – cet ouvrage a permis de limiter la liberté de mouvement des terroristes, et a sauvé des centaines de vies.
Encore plus embarrassante est la représentation des juifs dans le film : ils sont nécessairement riches, très riches. Le film risque de raviver les vieux clichés sur les juifs et l’argent.
Insupportable fin du premier épisode à cause de ce personnage de Paul, anti-Israël, qui essaie de mettre dans la tête d'Erin que son pays est pourri, qui écoute de la musique arabe dans sa voiture pour bien montrer qu'il est un bon militant pro-palestinien.
Mais ce jeune homme est totalement égaré : ancien militariste, puis antisioniste, qui vit dans la belle villa de ses parents sur lesquels il crache. Petit nanti qui veut faire sa morale... Je commence à comprendre pourquoi cette série a fait polémique, la parole est beaucoup (trop) donnée à mon goût à ce personnage....
A suivre car, à la fin de l'épisode, le café où il est explose et va peut-être apporter de la nuance à tout ce qu'il a énoncé jusque-là?
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Episode 3
Episode 3 : les méchants, ce sont les Israéliens, voilà le point de vue.
1) Ils font du mal aux gentils Anglais sur place;
2) La Juive est une traître, elle couche avec l'Anglais pour le livrer;
3) Les enfants juifs, portant la kippa, jettent des pierres aux femmes et aux jeunes filles arabes sous les yeux des soldats israéliens à Hébron, douceur, innocence et beauté sont impunément bafouées... Quelle pitié...
Heureusement que la magnanime Erin, Anglaise en visite à Hébron, vient panser les blessures des Palestiniens et se révolter contre ce diable israélien. Même technique que dans les médias : les femmes, les enfants et le public sera touché et convaincu du "camp du mal"!
Allez, on verra ce que réserve le dernier volet...
1) Ils font du mal aux gentils Anglais sur place;
2) La Juive est une traître, elle couche avec l'Anglais pour le livrer;
3) Les enfants juifs, portant la kippa, jettent des pierres aux femmes et aux jeunes filles arabes sous les yeux des soldats israéliens à Hébron, douceur, innocence et beauté sont impunément bafouées... Quelle pitié...
Heureusement que la magnanime Erin, Anglaise en visite à Hébron, vient panser les blessures des Palestiniens et se révolter contre ce diable israélien. Même technique que dans les médias : les femmes, les enfants et le public sera touché et convaincu du "camp du mal"!
Allez, on verra ce que réserve le dernier volet...
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Episode 4
Episode 4 : point de vue totalement partiel et épisode vraiment, vraiment trop long. J'ai difficilement tenu devant un tel parti-pris, certes, mais surtout à cause de cette héroïne totalement digne d'un film pour ado sans consistance. Ce qui se veut émouvant (la rencontre finale entre le grand-père et sa petite fille, par exemple) vire au larmoyant qui laisse froid.
Parti-pris ou pas, si le film avait été réussi, j'aurais pu l'aimer. Là, le dernier épisode aurait été à condenser...
Les Juifs attaquent sans raison, liquident tout le monde. Le massacre de Deir Yassin (8 avril) tombe du ciel, pour le plaisir, mais nulle mention de la situation autour :
"Fin mars, la situation de la communauté juive de Palestine (le Yichouv) est précaire. La guerre des routes entamée par Abd al-Kader al-Husseini et la Jaysh al-Jihad al-Muqaddas porte ses fruits : la ville de Jérusalem, où habitent cent mille Juifs, soit un sixième de la communauté juive palestinienne, est assiégée et ne peut plus être ravitaillée..." Ça, on ne le voit pas. Les Palestiniens sont des victimes totalement passives, innocentes, qui subissent l'impérialisme israélien, pas du tout belliqueuses. Tous les Juifs sont mauvais mais ça, les Anglais le savent... Surtout notre héros révolté!
N'oublions pas Erin, la petite-fille du héros, Londonienne courageuse, prête à se rendre à Hébron et surtout, à Gaza pour remettre une clé au brave Mohammed, honteusement chassé par ces horribles Juifs.
L'idée de la lecture de ce journal soixante ans après est bonne, mais est finalement limitée, ou en tout cas réduit l'intelligence d'Erin, qui se jette partout tête baissée en ignorant ce que raconte la suite du journal. Quand on lui demande des choses, elle répond : "Je ne sais pas car je n'en suis pas encore là." : c'est sérieux, comme enquête!
"Bon allez, c'est d'accord, je vais t'emmener à Gaza. - Oh merciiiiii!" ( )
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Je ne sais pas pourquoi, on se croirait dans Twilight, vu l'inconscience et la naïveté d'Erin... C'est plus dangereux qu'autre chose, ce genre de série destinée au grand public et totalement orientée.
Parti-pris ou pas, si le film avait été réussi, j'aurais pu l'aimer. Là, le dernier épisode aurait été à condenser...
Les Juifs attaquent sans raison, liquident tout le monde. Le massacre de Deir Yassin (8 avril) tombe du ciel, pour le plaisir, mais nulle mention de la situation autour :
"Fin mars, la situation de la communauté juive de Palestine (le Yichouv) est précaire. La guerre des routes entamée par Abd al-Kader al-Husseini et la Jaysh al-Jihad al-Muqaddas porte ses fruits : la ville de Jérusalem, où habitent cent mille Juifs, soit un sixième de la communauté juive palestinienne, est assiégée et ne peut plus être ravitaillée..." Ça, on ne le voit pas. Les Palestiniens sont des victimes totalement passives, innocentes, qui subissent l'impérialisme israélien, pas du tout belliqueuses. Tous les Juifs sont mauvais mais ça, les Anglais le savent... Surtout notre héros révolté!
N'oublions pas Erin, la petite-fille du héros, Londonienne courageuse, prête à se rendre à Hébron et surtout, à Gaza pour remettre une clé au brave Mohammed, honteusement chassé par ces horribles Juifs.
L'idée de la lecture de ce journal soixante ans après est bonne, mais est finalement limitée, ou en tout cas réduit l'intelligence d'Erin, qui se jette partout tête baissée en ignorant ce que raconte la suite du journal. Quand on lui demande des choses, elle répond : "Je ne sais pas car je n'en suis pas encore là." : c'est sérieux, comme enquête!
"Bon allez, c'est d'accord, je vais t'emmener à Gaza. - Oh merciiiiii!" ( )
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Je ne sais pas pourquoi, on se croirait dans Twilight, vu l'inconscience et la naïveté d'Erin... C'est plus dangereux qu'autre chose, ce genre de série destinée au grand public et totalement orientée.
Kashima- Faux-monnayeur
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Kippour
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Kippour est un film qui raconte des missions de sauvetage d'une équipe médicale sur le champ de bataille où s'opposent les Israéliens et keurs agresseurs, Egyptiens et Syriens lors de la guerre du Kippour en 1973.
Le film montre toujours la même chose, des soldats israéliens qui portent des brancards et les montent dans l'hélico. C'est long, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est ce résultat de la guerre, des blessés et des morts. L'ennemi, on ne le voit pas, il n'est pas question de lutte, de politique. Ne pas s'attendre, comme moi, à une film sur les enjeux de cette guerre, son origine, sa fin...
Les scènes initiales et finales sont interminables : deux corps qui font l'amour dans la peinture.
Je m'attendais à autre chose de plus intéressant. C'est ennuyeux...
J'ai largement préféré [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], du même réalisateur.
Autre film : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Kippour est un film qui raconte des missions de sauvetage d'une équipe médicale sur le champ de bataille où s'opposent les Israéliens et keurs agresseurs, Egyptiens et Syriens lors de la guerre du Kippour en 1973.
Le film montre toujours la même chose, des soldats israéliens qui portent des brancards et les montent dans l'hélico. C'est long, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est ce résultat de la guerre, des blessés et des morts. L'ennemi, on ne le voit pas, il n'est pas question de lutte, de politique. Ne pas s'attendre, comme moi, à une film sur les enjeux de cette guerre, son origine, sa fin...
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Kashima- Faux-monnayeur
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The Bubble
Très beau film, émouvant, prenant, intéressant, et qui sonne juste...
Noam vit à Tel-Aviv, en collocation avec Yali et Lulu. En revenant de son service militaire, il voit, qui frappe à sa porte, un jeune homme de Naplouse, croisé au check-point... Noam et cet inconnu, Ashraf, tombent amoureux et vivent une passion partagée, mais la situation est difficile entre un Israélien et un Palestinien. Malgré lui et malgré l'amour de Noam, Ashraf va se laisser rattraper par la fatalité...
On s'attache à tous les personnages très bien joués par Ohad Knoller, Alon Friedman, Yousef Sweid et Daniela Wircer... Pendant que les trois amis engagés pour la paix vivent leur histoire d'amour se trame le drame, celui de l'impossibilité de faire vivre ensemble des gens parmi lesquels s'en trouvent certains dont l'orgueil démesuré les pousse à se complaire dans un rôle de victime, ennemis de la paix et partisans de la violence, de la terreur.
C'est largement plus que la comédie gay et branchée à laquelle on pourrait s'attendre. A voir!
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Dernière édition par Kashima le Sam 28 Mai 2011 - 12:42, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Tu n'aimeras point
Aaron est un juif ultra-orthodoxe, marié, père de cinq enfants. Il tient une boucherie casher à Jérusalem : son père vient de mourir et il se retrouve seul. Il réouvre la boutique au début du film, le jour où Ezri, un jeune homme orthodoxe aussi (incarné par le beau [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]), lui demande de lui prêter un téléphone. Ezri essaie de joindre quelqu'un en vain, qui rejette ses appels et ne veut plus le voir : on comprend que c'est un homme qu'il aime.
Aaron lui prête la chambre de feu son père, le temps qu'Ezri puisse trouver une solution ; il lui propose même de l'aider à la boucherie.
Aaron se rend compte qu'Ezri est homosexuel, il est troublé par ce beau jeune homme. Peu à peu, l'ambiguïté s'installe jusqu'à ce que tous les deux, après un bain rituel qui les rapproche, se laissent aller au désir...
Sur la portée symbolique, voici un extrait d'un article du monde :
Tout, dans la relation qui unit les deux hommes, renvoie en revanche au dérèglement, mais aussi à la libération du désir : la baignade dans la source, la reconquête de la nudité et du dépouillement, la flamme d'un baiser dans une chambre froide, la spontanéité des gestes, l'oubli de soi-même et du monde.
D'avoir fait du personnage d'Aaron un boucher n'est pas anodin, au regard de la tradition juive. Car sa fonction, qui consiste à cachériser la viande en la vidant de son sang, en fait un homme qui se situe à la croisée du pur et de l'impur. Que par une piquante ironie, Aaron se nomme par surcroît Fleischman - ce qui signifie au sens propre "boucher" et au sens étymologique "l'homme de la chair" - inscrit jusque dans son nom le conflit qui le traverse.
Il y a d'ailleurs quelque chose de la parabole dans ce film épuré, qui fait du personnage d'Ezri une sorte de tentateur, incarnation de ce corps désirable qui serait - au contraire du christianisme dont on perçoit des résonances dans la remarquable composition musicale de Nathaniel Mechaly - comme l'ange déchu du judaïsme. Voici en tout cas un film qui, après Kadosh (1999), d'Amos Gitaï, Avanim (2004), de Raphaël Nadjari, et My Father, My Lord, de David Volach, témoigne avec acuité de l'épineux problème des rapports entre laïcité et religion en Israël, enjeu dont la résurgence frappe aujourd'hui à toutes les portes.
On imagine aisément ce que cette relation va poser comme problème dans ce quartier ultra-orthodoxe.
En personnage secondaire, la femme d'Aaron est témoin de l'éloignement de son mari. A la maison, à élever les enfants et à vivre en bonne épouse, elle attend passivement qu'Aaron lui revienne.
Dans ce film, on peut voir plusieurs aspects de la religion juive orthodoxe : le fait que la femme se purifie par un bain avant que son mari ne la touche (d'ailleurs, on comprend la portée symbolique de cette baignade que font Aaron et Ezri, avant de céder) ; on remarque aussi qu'elle porte une perruque, car :
"Dès son mariage, une femme juive doit se couvrir tous les cheveux en tout endroit ( pas seulement à la synagogue) et à tout moment (pas seulement Shabbat) et ceci, même après un veuvage ou un divorce. Selon tous les décisionnaires, et pas seulement selon le Zohar, aucun cheveu ne doit dépasser, que ce soit à la maison ou au dehors."
"Dès sa plus tendre enfance, la petite fille juive orthodoxe sait qu’un jour elle devra cacher sa chevelure aux yeux du monde.
Ce jour-là, elle sera la femme d’Isaac, d'Ezriel ou de Jacob et ce n’est qu’à lui qu’elle pourra montrer sa chevelure ou ce qu’il en reste.
Puisque, selon la coutume de la secte hassidique à laquelle elle appartient, elle devra soit se raser la tête, c’est le cas des membres du groupe Satmar, se couper les cheveux ou les garder naturels, mais les cacher (loubavitch).
Mais, quel que soit le groupe hassidique auquel elle appartient (il y en a une dizaine), la femme mariée devra se procurer des perruques. Comme toutes les femmes adultes en portent, qu’elle en portent tous les jours, le commerce de la perruque est un domaine florissant au sein des communautés hassidiques.
Que ce soit à Montréal, New York, Toronto ou Tel-Aviv, les «Shaitelmacher», expression en yiddish pour désigner les femmes qui vendent et coiffent les perruques, ne manquent pas de travail ni de variété dans leur salle de montre souvent installée à même leur salon.
Il y a les perruques faites de cheveux synthétiques qui sont les plus abordables, mais comme les juives orthodoxes doivent porter la perruque sept jours sur sept, certaines ne lésinent pas sur le prix et vont jusqu’à débourser 5000 $ pour se procurer une perruque faites de cheveux naturels qui viennent de Chine, de Russie ou de Pologne.
Ces perruques, elles en prennent soin. Elles les font laver et peigner, en ont une pour le shabbat, une pour les grandes occasions, etc. Parce que dans la religion juive, c’est un commandement d’être jolie.
Il n’y a pas que les juives hassidiques qui portent la perruque. Toute juive pieuse le fait puisque c’est un signe de soumission au joug de Dieu et à ses lois. Pour celle qui observe les lois talmudiques, exhiber ses cheveux serait comme sortir nue et offrir cette nudité aux regards des passants.
Par ailleurs, si la perruque est le moyen le plus répandu de se couvrir les cheveux certains autres groupes préconisent le port du foulard ou du chapeau."
Aaron lui prête la chambre de feu son père, le temps qu'Ezri puisse trouver une solution ; il lui propose même de l'aider à la boucherie.
Aaron se rend compte qu'Ezri est homosexuel, il est troublé par ce beau jeune homme. Peu à peu, l'ambiguïté s'installe jusqu'à ce que tous les deux, après un bain rituel qui les rapproche, se laissent aller au désir...
Sur la portée symbolique, voici un extrait d'un article du monde :
Tout, dans la relation qui unit les deux hommes, renvoie en revanche au dérèglement, mais aussi à la libération du désir : la baignade dans la source, la reconquête de la nudité et du dépouillement, la flamme d'un baiser dans une chambre froide, la spontanéité des gestes, l'oubli de soi-même et du monde.
D'avoir fait du personnage d'Aaron un boucher n'est pas anodin, au regard de la tradition juive. Car sa fonction, qui consiste à cachériser la viande en la vidant de son sang, en fait un homme qui se situe à la croisée du pur et de l'impur. Que par une piquante ironie, Aaron se nomme par surcroît Fleischman - ce qui signifie au sens propre "boucher" et au sens étymologique "l'homme de la chair" - inscrit jusque dans son nom le conflit qui le traverse.
Il y a d'ailleurs quelque chose de la parabole dans ce film épuré, qui fait du personnage d'Ezri une sorte de tentateur, incarnation de ce corps désirable qui serait - au contraire du christianisme dont on perçoit des résonances dans la remarquable composition musicale de Nathaniel Mechaly - comme l'ange déchu du judaïsme. Voici en tout cas un film qui, après Kadosh (1999), d'Amos Gitaï, Avanim (2004), de Raphaël Nadjari, et My Father, My Lord, de David Volach, témoigne avec acuité de l'épineux problème des rapports entre laïcité et religion en Israël, enjeu dont la résurgence frappe aujourd'hui à toutes les portes.
On imagine aisément ce que cette relation va poser comme problème dans ce quartier ultra-orthodoxe.
En personnage secondaire, la femme d'Aaron est témoin de l'éloignement de son mari. A la maison, à élever les enfants et à vivre en bonne épouse, elle attend passivement qu'Aaron lui revienne.
Dans ce film, on peut voir plusieurs aspects de la religion juive orthodoxe : le fait que la femme se purifie par un bain avant que son mari ne la touche (d'ailleurs, on comprend la portée symbolique de cette baignade que font Aaron et Ezri, avant de céder) ; on remarque aussi qu'elle porte une perruque, car :
"Dès son mariage, une femme juive doit se couvrir tous les cheveux en tout endroit ( pas seulement à la synagogue) et à tout moment (pas seulement Shabbat) et ceci, même après un veuvage ou un divorce. Selon tous les décisionnaires, et pas seulement selon le Zohar, aucun cheveu ne doit dépasser, que ce soit à la maison ou au dehors."
"Dès sa plus tendre enfance, la petite fille juive orthodoxe sait qu’un jour elle devra cacher sa chevelure aux yeux du monde.
Ce jour-là, elle sera la femme d’Isaac, d'Ezriel ou de Jacob et ce n’est qu’à lui qu’elle pourra montrer sa chevelure ou ce qu’il en reste.
Puisque, selon la coutume de la secte hassidique à laquelle elle appartient, elle devra soit se raser la tête, c’est le cas des membres du groupe Satmar, se couper les cheveux ou les garder naturels, mais les cacher (loubavitch).
Mais, quel que soit le groupe hassidique auquel elle appartient (il y en a une dizaine), la femme mariée devra se procurer des perruques. Comme toutes les femmes adultes en portent, qu’elle en portent tous les jours, le commerce de la perruque est un domaine florissant au sein des communautés hassidiques.
Que ce soit à Montréal, New York, Toronto ou Tel-Aviv, les «Shaitelmacher», expression en yiddish pour désigner les femmes qui vendent et coiffent les perruques, ne manquent pas de travail ni de variété dans leur salle de montre souvent installée à même leur salon.
Il y a les perruques faites de cheveux synthétiques qui sont les plus abordables, mais comme les juives orthodoxes doivent porter la perruque sept jours sur sept, certaines ne lésinent pas sur le prix et vont jusqu’à débourser 5000 $ pour se procurer une perruque faites de cheveux naturels qui viennent de Chine, de Russie ou de Pologne.
Ces perruques, elles en prennent soin. Elles les font laver et peigner, en ont une pour le shabbat, une pour les grandes occasions, etc. Parce que dans la religion juive, c’est un commandement d’être jolie.
Il n’y a pas que les juives hassidiques qui portent la perruque. Toute juive pieuse le fait puisque c’est un signe de soumission au joug de Dieu et à ses lois. Pour celle qui observe les lois talmudiques, exhiber ses cheveux serait comme sortir nue et offrir cette nudité aux regards des passants.
Par ailleurs, si la perruque est le moyen le plus répandu de se couvrir les cheveux certains autres groupes préconisent le port du foulard ou du chapeau."
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Kashima- Faux-monnayeur
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La Dette
Sur les écrans, actuellement, on peut voir L'affaire Rachel Singer, remake d'un film israélien, La Dette, d’Assaf Bernstein (2007).
En 1964, trois agents du Mossad parviennent enfin à capturer le chirurgien de Birkenau, après quinze ans de traque. Mais celui-ci leur échappe alors que c'est Rachel qui monte la garde. Pour ne pas revenir en Israël en devant expliquer que cet ignoble criminel nazi leur a filé entre les doigts, les trois agents inventent un scénario : il a blessé Rachel en tentant de s'enfuir et celle-ci l'a abattu d'une balle dans la tête.
Or, trente ans plus tard, alors que Rachel et ses deux collègues vivaient sur ce mensonge, le chirurgien fait parler de lui dans le journal... Le passé les rattrape. Que faire? Tenter de le tuer pour de bon, cette fois?
Ce qui est intéressant, c'est que cette capture et ce meurtre ont fait la renommée de Rachel qui doit assumer lourdement cette fausse gloire. On perçoit que ce secret a miné les trois agents toute leur vie...
Cette traque rappelle celle d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et ce chirurgien le docteur Mengele que le Mossad ne capturera d'ailleurs jamais...
On peut regretter que ce film ait une ambiance de téléfilm allemand style Derrick car le sujet est passionnant, et ce parallèle entre les années soixante et aujourd'hui très bien vu. On ressent l'horreur des crimes nazis sans qu'aucune image des camps ne soit donnée au spectateur (sinon quelques photos d'expériences médicales que regarde Rachel).
L'acteur Edgar Selge incarnant le chirurgien joue très bien le nazi non repenti. On souffre avec Rachel quand, pour le capturer, elle se laisse ausculter par ce gynécologue très spécial...
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A suivre, le remake :
Kashima- Faux-monnayeur
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Jewish connection
Tiré d'une histoire vraie, Jewish connection raconte un trafic de drogue peu ordinaire : dans les années 90, à New-York, un réseau utilisait comme mules des Juifs orthodoxes pour faire sortir de l'ecstasy d'Amsterdam.
Sam Gold est un hassidique, voué à devenir rabbin. Il travaille dans la boutique de son père et doit bientôt se marier avec la femme qu'on lui a choisie. Son ami Léon a un frère, Yosef : ce dernier propose un jour à Sam de se faire de l'argent en faisant passer des médicaments pour les riches d'Europe aux USA. Sam, naïf, accepte et met les pieds dans le milieu des trafiquants.
On assiste à son éloignement de la religion, de sa famille qui le rejette.
Sam est joué par l'acteur qui s'est fait connaître dans le film sur Facebook : Jesse Eisenberg. Il incarne très bien le jeune innocent qui va petit à petit être dépravé...
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Le titre original est Holy rollers.
Le film a le mérite de montrer un peu ce que peut-être la vie de la communauté orthodoxe à New-York.
Extrait d'une critique de Libération :
"Le judaïsme, c’est ecsta"
Ceci observé, par-delà l’intrigue, on comprend dès l’introduction que l’attrait essentiel de Jewish Connection, qui lorgne «la texture très particulière des films des années 70», repose sur l’aspect socioculturel du contexte. A savoir l’immersion dans un monde clos, composé de personnages qui, derrière le «folklore» psychorigide du rituel intégriste, se révèlent parfois touchants et déboussolés, souvent manipulateurs, intolérants et racistes. Élément central du dispositif, Jesse Eisenberg (The Social Network) exprime avec pertinence les états d’âme d’un jeune homme conditionné pour ne jamais franchir la clôture de sa collectivité et qui va s’émanciper dans l’illégalité. Et la douleur.
Kashima- Faux-monnayeur
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Le Chat du Rabbin
Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l'éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d'elle... même à faire sa barmitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l'aider, son chat commet le sacrilège d'invoquer l'Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d'une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale... (Allociné)
Un dessin animé agréable et instructif, inspiré de la BD de Joann Sfar et réalisé par lui-même. Petit rappel : c'est lui qui a fait le film sur Gainsbourg.
Une chanson, Prière orientale :
DivShare File - 25 Prière orientale.mp3
Un dessin animé agréable et instructif, inspiré de la BD de Joann Sfar et réalisé par lui-même. Petit rappel : c'est lui qui a fait le film sur Gainsbourg.
Une chanson, Prière orientale :
DivShare File - 25 Prière orientale.mp3
Kashima- Faux-monnayeur
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L'affaire Rachel Singer
J'attendais beaucoup de ce remake, et il est moins bien que l'original. Ce que j'en attendais, c'était, on va dire, les moyens parce qu'on pouvait reprocher au film israélien une certaine ambiance "film de la RDA". La Dette première version est plus convaincante, mieux "goupillée" : rien que l'épisode qui se passe en Ukraine, dans la dernière partie du film, est parlant. Dans la version américaine, on a l'impression que c'est bâclé, on ne comprend pas grand chose sur les lieux alors que dans le film israélien, on vit la traque du nazi de façon plus intense : comment Rachel va l'identifier, pouvoir entrer dans cette maison de retraite blindée.
De même, le huis-clos avec le chirurgien de Birkenau est plus froid, et donc plus frappant dans La Dette d'origine.
A choisir, prenez l'ancienne version, pas si vieille que cela, d'ailleurs, puisqu'elle date de 2007!
Kashima- Faux-monnayeur
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Sumô (makuyas)
J'avais trouvé l'idée bonne, mais c'est trop rempli de bons sentiments de partout, ça dégouline...
L'histoire se passe en Israël. Un groupe de copains obèses, qui suivent un régime, décident d'arrêter pour devenir sumô et de laisser tomber la diète. La nouveauté nous tient vingt minutes mais après, c'est cousu de fil blanc... Dommage! Le mari trompé qu'on ne trompe pas parce qu'il est gros comme il le croyait, l'homosexuel rejeté par ses copains qui va s'imposer, le fils couvé qui va se libérer de sa mère... Bref!
Le film a au moins le mérite de m'avoir fait connaître l'existence des makuyas, sionistes chrétiens du Japon :
Le sionisme chrétien est le nom donné à la croyance d'un certain nombre de chrétiens, en particulier des protestants fondamentalistes, que la création de l'État d'Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques, et prépare ainsi le retour de Jésus sur Terre comme Christ triomphant de l'Apocalypse.
Cette croyance se distingue des présentations "non-religieuses" du sionisme par son ancrage dans une tradition théologique et biblique. Les chrétiens sionistes considèrent comme un commandement divin d'aimer et soutenir le peuple juif élu par Dieu et l'État d'Israël. Le sionisme chrétien rassemble différents groupes, généralement fondamentalistes, croyant que la judaïsation de la Palestine historique, couvant l'actuel État d'Israël et les territoires palestiniens, est une obligation divine qui ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces de mal à l'issue de de l'apocalypse.
Kashima- Faux-monnayeur
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Le Cochon de Gaza
Loufoque, c'est le mot. J'aurais peut-être eu un autre regard sur le film si je n'avais pas été sur mes gardes, par peur que ce pauvre cochon ne subisse un mauvais sort ou des maltraitances : ce qui fait que le message de paix entre Israéliens et Arabes m'est un peu passé au-dessus.
Un pêcheur de Gaza trouve un cochon vietnamien dans ses filets et ne sait qu'en faire car la bête est "impure", autant pour les Juifs que les Arabes. Les situations sont folkloriques... L'homme en vient à vendre le sperme de son cochon dans un kibboutz pour finir par se faire enrôler par une organisation terroriste.
C'est le fond historique qui veut peut-être cela , mais la présence israélienne est encore caricaturée... Heureusement, les Allemands, Français et Belges qui l'ont produit contrebalancent un peu cette image en ridiculisant aussi les Palestiniens : on est quitte...
Moi, ce qui m'intéressait était de savoir quel sort aurait ce cochon. Comme quoi...
Sasson Gabaï, acteur israélien, a joué dans La Visite de la Fanfare le rôle d'un Egyptien qui arrive en Israël avec son orchestre et se retrouve perdu dans le désert. Il est très bien en pêcheur de Gaza égaré avec son cochon. Les intégristes verront un blasphème dans ce film, sans doute : c'est peut-être pour cela qu'il faut le voir! Et pour ce joli petit cochon dont la vie est sauvée par-delà les stupides croyances.
Un pêcheur de Gaza trouve un cochon vietnamien dans ses filets et ne sait qu'en faire car la bête est "impure", autant pour les Juifs que les Arabes. Les situations sont folkloriques... L'homme en vient à vendre le sperme de son cochon dans un kibboutz pour finir par se faire enrôler par une organisation terroriste.
C'est le fond historique qui veut peut-être cela , mais la présence israélienne est encore caricaturée... Heureusement, les Allemands, Français et Belges qui l'ont produit contrebalancent un peu cette image en ridiculisant aussi les Palestiniens : on est quitte...
Moi, ce qui m'intéressait était de savoir quel sort aurait ce cochon. Comme quoi...
Sasson Gabaï, acteur israélien, a joué dans La Visite de la Fanfare le rôle d'un Egyptien qui arrive en Israël avec son orchestre et se retrouve perdu dans le désert. Il est très bien en pêcheur de Gaza égaré avec son cochon. Les intégristes verront un blasphème dans ce film, sans doute : c'est peut-être pour cela qu'il faut le voir! Et pour ce joli petit cochon dont la vie est sauvée par-delà les stupides croyances.
Kashima- Faux-monnayeur
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Une bouteille à la mer
Une bouteille à la mer a été écrit par Valérie Zenatti*, auteur aussi d'Ultimatum. Avant d'être adapté au cinéma, il s'appelait : Une bouteille dans la mer de Gaza.
Une jeune Française israélienne décide de jeter une bouteille à la mer, espérant que celle-ci dérive à Gaza.
Un groupe de copains palestiniens trouve le message sur la plage : ils en rient, s'en moquent, mais l'un des garçons, Naïm, décide de répondre au message de Tal.
Il se noue une amitié épistolaire entre eux : Naïm est motivé pour apprendre le français au centre culturel de Gaza et, grâce à ce lien avec la jeune fille, il a envie partir de cette terre et de sa vie misérable.
Au départ, ce livre a été écrit pour la jeunesse (Ecole des loisirs). Le film montre les paysages de Judée, la vie de chaque côté, en étant très actuel (il se déroule au moment de l'Opération Plomb Durci). On n'est pas assommé par une dégoulinade de bons sentiments, cela reste convenable...
Valérie Zenatti est une auteure française née en 1970 à Nice. Elle a publié trois livres aux Éditions de l'Olivier et plusieurs livres pour la jeunesse. Elle est également scénariste pour le cinéma et traductrice d'Aharon Appelfeld en France.
Une jeune Française israélienne décide de jeter une bouteille à la mer, espérant que celle-ci dérive à Gaza.
Un groupe de copains palestiniens trouve le message sur la plage : ils en rient, s'en moquent, mais l'un des garçons, Naïm, décide de répondre au message de Tal.
Il se noue une amitié épistolaire entre eux : Naïm est motivé pour apprendre le français au centre culturel de Gaza et, grâce à ce lien avec la jeune fille, il a envie partir de cette terre et de sa vie misérable.
Au départ, ce livre a été écrit pour la jeunesse (Ecole des loisirs). Le film montre les paysages de Judée, la vie de chaque côté, en étant très actuel (il se déroule au moment de l'Opération Plomb Durci). On n'est pas assommé par une dégoulinade de bons sentiments, cela reste convenable...
Valérie Zenatti est une auteure française née en 1970 à Nice. Elle a publié trois livres aux Éditions de l'Olivier et plusieurs livres pour la jeunesse. Elle est également scénariste pour le cinéma et traductrice d'Aharon Appelfeld en France.
Kashima- Faux-monnayeur
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Let my people go
J'avais lu de bonnes critiques... Mon Dieu!
Ruben vit en Finlande avec son amoureux. Il part dans sa famille juive, en France, après avoir reçu 199999 euros par hasard. On pourrait s'attendre à une comédie drôle, jouant sur les stéréotypes juifs et homosexuels... Ca sonne faux, ce n'est pas très intéressant malgré les efforts des acteurs. Ça se veut décalé, mais on le voit trop.
Ce n'est pas drôle, le héros est très très agaçant et pas du tout attachant, c'est une déception.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben vit en Finlande avec son amoureux. Il part dans sa famille juive, en France, après avoir reçu 199999 euros par hasard. On pourrait s'attendre à une comédie drôle, jouant sur les stéréotypes juifs et homosexuels... Ca sonne faux, ce n'est pas très intéressant malgré les efforts des acteurs. Ça se veut décalé, mais on le voit trop.
Ce n'est pas drôle, le héros est très très agaçant et pas du tout attachant, c'est une déception.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Amreeka
Je le place ici, même s'il n'est pas directement question d'Israël.
Mouna vit dans les territoires palestiniens. Elle a fait une demande, il y a longtemps, pour aller aux USA, et elle reçoit une lettre positive alors qu'elle n'y songeait même plus. Son fils Fadi la pousse à réaliser ce rêve, elle que son mari a quittée pour une plus jeune et plus mince.
Arrivés aux États-Unis, ils sont hébergés par une cousine et son mari, résidant dans ce pays depuis quinze ans. Mais la guerre en Irak a éclaté et les esprits s'échauffent. C'est là où le bât blesse, car le film caricature beaucoup de choses : les soldats israéliens sont tous odieux au check point, le médecin Nabil perd sa clientèle en Amérique à cause de ses origines, Moura se plaint de vivre sous l'occupation depuis 40 ans... Et quand on regarde les réalisateurs du film, en effet, pas de point de vue israélien pour rendre les choses un peu moins partisanes (d'autant plus que ce n'est pas le sujet du film).
A côté de cela, Amreeka est plutôt distrayant, c'est une comédie qui se regarde bien, grâce aux actrices, en partie, et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]... On suit les difficultés de Moura pour trouver un travail doublées de son désir de perdre du poids, celles de Fadi à l'école quand il se fait traiter de terroriste par des ados débiles et boutonneux...
Mouna vit dans les territoires palestiniens. Elle a fait une demande, il y a longtemps, pour aller aux USA, et elle reçoit une lettre positive alors qu'elle n'y songeait même plus. Son fils Fadi la pousse à réaliser ce rêve, elle que son mari a quittée pour une plus jeune et plus mince.
Arrivés aux États-Unis, ils sont hébergés par une cousine et son mari, résidant dans ce pays depuis quinze ans. Mais la guerre en Irak a éclaté et les esprits s'échauffent. C'est là où le bât blesse, car le film caricature beaucoup de choses : les soldats israéliens sont tous odieux au check point, le médecin Nabil perd sa clientèle en Amérique à cause de ses origines, Moura se plaint de vivre sous l'occupation depuis 40 ans... Et quand on regarde les réalisateurs du film, en effet, pas de point de vue israélien pour rendre les choses un peu moins partisanes (d'autant plus que ce n'est pas le sujet du film).
A côté de cela, Amreeka est plutôt distrayant, c'est une comédie qui se regarde bien, grâce aux actrices, en partie, et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]... On suit les difficultés de Moura pour trouver un travail doublées de son désir de perdre du poids, celles de Fadi à l'école quand il se fait traiter de terroriste par des ados débiles et boutonneux...
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Kashima- Faux-monnayeur
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Alyah
Petit film français pas mal, sur un jeune homme incarné par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], paumé, qui ne trouve comme échappatoire que de faire son alyah (retourner en terre promise, Israël, pour un Juif), lui qui n'a jamais été juif pratiquant... Sa mère est morte, son père ne fait plus vraiment partie de sa vie, son frère est un boulet qui lui soutire de grosses sommes d'argent pour ses trafics. A Tel-Aviv, il compte participer à l'ouverture d'un restaurant : mais il lui reste tout à apprendre...
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Kashima- Faux-monnayeur
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