Les villes du nord
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Les villes du nord
Joris Terlinck est le bourgmestre du Furnes, une ville du Nord de la Belgique, pas très loin d'Ostende. Il y fait gris et froid, et l'austérité du personnage ne réchauffe pas l'atmosphère de cette ville qu'il régit.
Joris Terlinck s'est marié autrefois avec Thérésa, issue d'une famille aisée, mais cela ne l'a pas empêché de coucher avec une autre femme dont il a pu avoir, à sa mort, la fortune. En même temps, il a fait un enfant à Maria, la bonne, qu'il n'a pas reconnu mais dont il a assuré qu'il pourrait être élevé à la campagne.
De sa femme Thérésa, il a eu une fille, Emilia, atteinte de démence, qui vit enfermée dans sa chambre et qui est aussi agressive qu'un animal sauvage. Mais Joris Terlinck lui apporte tous les jours ses repas, nettoie sa chambre et fait son devoir de père : par amour, pour sa conscience?
Il tient une grande entreprise de cigares. L'un de ses employés vient lui demander, un soir, une avance d'argent. Il a mis enceinte la fille d'un notable de la ville, exécré de Joris, et s'il n'a pas cet argent, il se tuera.
Le bourgmestre ne cède pas à l'émotion ni au chantage. Il renvoie froidement le jeune homme. Un peu plus tard, on apprend qu'il a tiré sur sa maîtresse et qu'il s'est suicidé.
L'histoire commence ici et Joris Terlinck, pourtant homme froid et insensible, se rend de plus en plus souvent à Ostende, pour voir la jeune fille enceinte qui n'a été que blessée et dont le père s'est débarrassé, en l'envoyant loin de Furnes pour préserver sa carrière et éviter le scandale...
Pour mon premier Simenon, j'ai trouvé cette lecture très agréable. L'atmosphère des mers du nord de la Belgique est toujours très troublante et donne envie de voyage, paradoxalement. Le personnage du bourgmestre, très figé en apparence et qui incarne tout ce qui est détestable, s'effrite sous les yeux du lecteur, mais c'est infime et cela n'arrive que par touches. Une belle lecture, dont l'idée m'était venue par un livre de Millet qui citait le roman.
Joris Terlinck s'est marié autrefois avec Thérésa, issue d'une famille aisée, mais cela ne l'a pas empêché de coucher avec une autre femme dont il a pu avoir, à sa mort, la fortune. En même temps, il a fait un enfant à Maria, la bonne, qu'il n'a pas reconnu mais dont il a assuré qu'il pourrait être élevé à la campagne.
De sa femme Thérésa, il a eu une fille, Emilia, atteinte de démence, qui vit enfermée dans sa chambre et qui est aussi agressive qu'un animal sauvage. Mais Joris Terlinck lui apporte tous les jours ses repas, nettoie sa chambre et fait son devoir de père : par amour, pour sa conscience?
Il tient une grande entreprise de cigares. L'un de ses employés vient lui demander, un soir, une avance d'argent. Il a mis enceinte la fille d'un notable de la ville, exécré de Joris, et s'il n'a pas cet argent, il se tuera.
Le bourgmestre ne cède pas à l'émotion ni au chantage. Il renvoie froidement le jeune homme. Un peu plus tard, on apprend qu'il a tiré sur sa maîtresse et qu'il s'est suicidé.
L'histoire commence ici et Joris Terlinck, pourtant homme froid et insensible, se rend de plus en plus souvent à Ostende, pour voir la jeune fille enceinte qui n'a été que blessée et dont le père s'est débarrassé, en l'envoyant loin de Furnes pour préserver sa carrière et éviter le scandale...
Pour mon premier Simenon, j'ai trouvé cette lecture très agréable. L'atmosphère des mers du nord de la Belgique est toujours très troublante et donne envie de voyage, paradoxalement. Le personnage du bourgmestre, très figé en apparence et qui incarne tout ce qui est détestable, s'effrite sous les yeux du lecteur, mais c'est infime et cela n'arrive que par touches. Une belle lecture, dont l'idée m'était venue par un livre de Millet qui citait le roman.
Kashima- Faux-monnayeur
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