Lectures hérétiques
Page 1 sur 1
Lectures hérétiques
Quelques lectures sur les Cathares :
Dans ce roman historique, Henri Gougaud nous raconte l'histoire du dernier des Parfaits, Guillaume Bélibaste : suite au meurtre d'un berger, il est obligé de fuir la ferme familiale de Cubières, de quitter ses parents, sa femme et son fils encore bébé pour partir avec Philippe d'Alayrac, un Parfait chargé de le convertir et de faire de lui un "bonhomme" (un parfait cathare).
Ce livre bien écrit raconte la vie de cet homme, montrant ses côtés parfois trop humains pour être un Parfait (tentation de la chair, vigueur du sang). On lit avec plaisir son histoire et on s'imprègne de cette obscure époque où les Catholiques traquaient les hérétiques. Rien n'est tout noir ni tout blanc, on suit les tourments de la conscience de Bélibaste, son cheminement, on apprend ou revoit des choses concernant la religion nouvelle que ses ennemis ne mettront pas cent ans à détruire.
“Vivre est un travail salissant. La sueur, la poussière des errances, la crasse des jours ne comptent pas. Seules comptent les moissons, les lueurs allumées que d’autres nourriront, les bénédictions muettes, toutes choses qui poussent et fructifient sur le versant du coeur. Ceux qui se gardent propres ne récoltent guère, en fin de compte. Allons, cesse de renifler. Se salir n’est pas de mauvais aloi. Mais ne pas se laver serait une répugnante impudence.”
J'ai juste déploré un tout petit détail, à moins que ce ne soit moi qui ne me trompe : la mort de Sans Mercadier, un Parfait lui aussi, ne semble pas fidèle à la vérité historique.
Prochaine lecture du même auteur sur le sujet : L'Expédition.
Dans ce roman historique, Henri Gougaud nous raconte l'histoire du dernier des Parfaits, Guillaume Bélibaste : suite au meurtre d'un berger, il est obligé de fuir la ferme familiale de Cubières, de quitter ses parents, sa femme et son fils encore bébé pour partir avec Philippe d'Alayrac, un Parfait chargé de le convertir et de faire de lui un "bonhomme" (un parfait cathare).
Ce livre bien écrit raconte la vie de cet homme, montrant ses côtés parfois trop humains pour être un Parfait (tentation de la chair, vigueur du sang). On lit avec plaisir son histoire et on s'imprègne de cette obscure époque où les Catholiques traquaient les hérétiques. Rien n'est tout noir ni tout blanc, on suit les tourments de la conscience de Bélibaste, son cheminement, on apprend ou revoit des choses concernant la religion nouvelle que ses ennemis ne mettront pas cent ans à détruire.
“Vivre est un travail salissant. La sueur, la poussière des errances, la crasse des jours ne comptent pas. Seules comptent les moissons, les lueurs allumées que d’autres nourriront, les bénédictions muettes, toutes choses qui poussent et fructifient sur le versant du coeur. Ceux qui se gardent propres ne récoltent guère, en fin de compte. Allons, cesse de renifler. Se salir n’est pas de mauvais aloi. Mais ne pas se laver serait une répugnante impudence.”
J'ai juste déploré un tout petit détail, à moins que ce ne soit moi qui ne me trompe : la mort de Sans Mercadier, un Parfait lui aussi, ne semble pas fidèle à la vérité historique.
Prochaine lecture du même auteur sur le sujet : L'Expédition.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Sujets similaires
» A lire : pense-bête
» Intertextualité - les lectures d'Amélie
» Lectures de vacances, convalescence (été 2008)
» Intertextualité - les lectures d'Amélie
» Lectures de vacances, convalescence (été 2008)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|