Breton ou l'amour fou
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Breton ou l'amour fou
Juste une amorce pour que soit présent ici un de mes livres panthéonesques : L'Amour fou d'André Breton.
"Indépendamment de ce qui arrive, n'arrive pas, c'est l'attente qui est magnifique."
Peut-être une des mes phrases culte, s'il en est.
Ce livre parle du hasard qui n'en est pas toujours un (le hasard objectif), sur tout ce qui se met à l'œuvre lors de la rencontre amoureuse. La langue est belle. Des éclats poétiques, tels ceux sur la beauté convulsive :
« LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. »
Breton narre, dans ce texte, ce qui l'a conduit sur le chemin de Jacqueline Lamba. Lui dans un café, qui la suit dans la nuit parisienne, comme dans un rêve, poussé par la nécessité...
Jacqueline Lamba
A sa fille, les derniers mots parce qu'il lui dédicace ce livre :
"Je vous souhaite d'être follement aimée."
Peut-être une des mes phrases culte, s'il en est.
Ce livre parle du hasard qui n'en est pas toujours un (le hasard objectif), sur tout ce qui se met à l'œuvre lors de la rencontre amoureuse. La langue est belle. Des éclats poétiques, tels ceux sur la beauté convulsive :
« LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. »
Breton narre, dans ce texte, ce qui l'a conduit sur le chemin de Jacqueline Lamba. Lui dans un café, qui la suit dans la nuit parisienne, comme dans un rêve, poussé par la nécessité...
Jacqueline Lamba
A sa fille, les derniers mots parce qu'il lui dédicace ce livre :
"Je vous souhaite d'être follement aimée."
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Breton ou l'amour fou
« LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. » la dernière phrase de Nadja, si parlante ou si "criante"!....
L'Amour fou est la suite de Nadja dans le sens où elle développe cette phrase, Breton exprimant sa vision de l'amour à travers son propre vécu amoureux.
Le cinéma n'a pas attendu la parution de L'amour fou d'André Breton en 1937 pour traiter de romances échevelées et dévastatrices.
Dans un passage de L'amour fou, il loue d'ailleurs un film sorti en 1935 d'un amour impossible fantasmé : Peter Ibbetson, l'adaptation par Henry Hathaway du roman de George du Maurier: « un film prodigieux, triomphe de la pensée surréaliste. »
L’anecdote (rapportée par Ado Kyrou) veut qu’un après-midi de 1937, Paul Eluard flâne sur les boulevards parisiens puis y suit une femme étrangement fascinante jusque dans un cinéma où est programmé Peter Ibbetson d’Henry Hathaway. La mystérieuse guide d’Eluard fut oubliée mais cette histoire d’un amour que même les barreaux d’une cellule de prison ou la mort n’arrivent à étouffer allait vite devenir le prototype du film d’amour fou, un film où André Breton reconnaît un "triomphe de la pensée surréaliste". Ils admirent dans ce poème cinématographique un amour glorieux et révolté qui rehausse le rêve au niveau de la matière et qui dénoue les complots du temps et de la séparation par le surréel.
"Une des plus belles histoires d'amour de toute l'histoire du cinéma ! L'atmosphère onirique et romantique unique du film confère à celui-ci le rang de classique définitivement idémodable. Au niveau de l'interprétation, si Ann Harding peut parfois paraître un peu froide, Gary Cooper lui est magnifique et incarne un de ses plus grands rôles. C'est certainement aussi le meilleur film de son réalisateur Henry Hathaway. Un chef d'oeuvre."
« L’émerveillement que le roman suscite tient à une idée unique, dont la banalité a par ailleurs éclipsé la richesse potentielle.
De quoi s’agit-il en l’occurrence ?
De la toute-puissance de l’amour.
Parmi les rares entreprises qui ne répandent pas sur l’amour les cendres du déclin, de la mort et de la corruption par l’esprit, je ne vois, hormis l’œuvre de Dante, de Blake, de Hölderlin, de Fourier, d’autres « diamants de l’herbe » que ce Peter Ibbetson dont la frêle composition fait songer aux spores traversant le cosmos pour ensemencer la terre. Mais le cosmos est, ici, l’être humain en sa substance spécifiquement terrestre et en sa créativité sidérale. »
Extrait de la postface de Peter Ibbetson de George du Maurier
par Raoul Vaneigem
L'Amour fou est la suite de Nadja dans le sens où elle développe cette phrase, Breton exprimant sa vision de l'amour à travers son propre vécu amoureux.
Le cinéma n'a pas attendu la parution de L'amour fou d'André Breton en 1937 pour traiter de romances échevelées et dévastatrices.
Dans un passage de L'amour fou, il loue d'ailleurs un film sorti en 1935 d'un amour impossible fantasmé : Peter Ibbetson, l'adaptation par Henry Hathaway du roman de George du Maurier: « un film prodigieux, triomphe de la pensée surréaliste. »
L’anecdote (rapportée par Ado Kyrou) veut qu’un après-midi de 1937, Paul Eluard flâne sur les boulevards parisiens puis y suit une femme étrangement fascinante jusque dans un cinéma où est programmé Peter Ibbetson d’Henry Hathaway. La mystérieuse guide d’Eluard fut oubliée mais cette histoire d’un amour que même les barreaux d’une cellule de prison ou la mort n’arrivent à étouffer allait vite devenir le prototype du film d’amour fou, un film où André Breton reconnaît un "triomphe de la pensée surréaliste". Ils admirent dans ce poème cinématographique un amour glorieux et révolté qui rehausse le rêve au niveau de la matière et qui dénoue les complots du temps et de la séparation par le surréel.
"Une des plus belles histoires d'amour de toute l'histoire du cinéma ! L'atmosphère onirique et romantique unique du film confère à celui-ci le rang de classique définitivement idémodable. Au niveau de l'interprétation, si Ann Harding peut parfois paraître un peu froide, Gary Cooper lui est magnifique et incarne un de ses plus grands rôles. C'est certainement aussi le meilleur film de son réalisateur Henry Hathaway. Un chef d'oeuvre."
« L’émerveillement que le roman suscite tient à une idée unique, dont la banalité a par ailleurs éclipsé la richesse potentielle.
De quoi s’agit-il en l’occurrence ?
De la toute-puissance de l’amour.
Parmi les rares entreprises qui ne répandent pas sur l’amour les cendres du déclin, de la mort et de la corruption par l’esprit, je ne vois, hormis l’œuvre de Dante, de Blake, de Hölderlin, de Fourier, d’autres « diamants de l’herbe » que ce Peter Ibbetson dont la frêle composition fait songer aux spores traversant le cosmos pour ensemencer la terre. Mais le cosmos est, ici, l’être humain en sa substance spécifiquement terrestre et en sa créativité sidérale. »
Extrait de la postface de Peter Ibbetson de George du Maurier
par Raoul Vaneigem
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Re: Breton ou l'amour fou
Un autre film s'inscrivant dans cette thématique: L'âge d'or de Luis Buñuel, 1930
Ce premier film parlant de Bunuel est un hymne à l'amour fou comme force subversive capable de détruire la morale bourgeoise. C'est aussi une violente attaque contre l'Eglise, l'armée et la famille. Un homme et une femme qu'on veut constamment empêcher de s'aimer et d'avoir des relations sexuelles, se dressent contre l'ordre établi.
Pour Thierry Jousse :
"L'Age d'or est une splendide exploration des pouvoirs du négatif, entendu en son sens photographique et dialectique. Si le cinéma, en termes chimiques, procède d'une métaphore du négatif en positif, d'un point de vue philosophique il en va de même pour les films de Buñuel, fondés sur le renversement permanent des valeurs et du sens. C'est ainsi que l'on peut voir l'image des squelettes des évêques sur les rochers à la fois comme le négatif de toutes les significations religieuses et sociales. C'est aussi la raison profonde de la référence au marquis de Sade qui éclaire toute la fin du film, en tant qu'il est le philosophe et l'artiste du négatif par excellence. C'est encore par ce travail du négatif que l'exaltation de l'amour fou évite toute forme de sacralisation, comme chez André Breton. C'est enfin peut-être pour cette raison profonde que l'Age d'or demeure l'un des grands scandales de l'histoire du cinéma."
Ce premier film parlant de Bunuel est un hymne à l'amour fou comme force subversive capable de détruire la morale bourgeoise. C'est aussi une violente attaque contre l'Eglise, l'armée et la famille. Un homme et une femme qu'on veut constamment empêcher de s'aimer et d'avoir des relations sexuelles, se dressent contre l'ordre établi.
Pour Thierry Jousse :
"L'Age d'or est une splendide exploration des pouvoirs du négatif, entendu en son sens photographique et dialectique. Si le cinéma, en termes chimiques, procède d'une métaphore du négatif en positif, d'un point de vue philosophique il en va de même pour les films de Buñuel, fondés sur le renversement permanent des valeurs et du sens. C'est ainsi que l'on peut voir l'image des squelettes des évêques sur les rochers à la fois comme le négatif de toutes les significations religieuses et sociales. C'est aussi la raison profonde de la référence au marquis de Sade qui éclaire toute la fin du film, en tant qu'il est le philosophe et l'artiste du négatif par excellence. C'est encore par ce travail du négatif que l'exaltation de l'amour fou évite toute forme de sacralisation, comme chez André Breton. C'est enfin peut-être pour cette raison profonde que l'Age d'or demeure l'un des grands scandales de l'histoire du cinéma."
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Re: Breton ou l'amour fou
Ravie de te revoir, Anja, et sur un tel sujet. Je reviendrai plus tard tout lire (mais dores et déjà, l'Âge d'or, Nadja, quels suppléments au mythe de l'amour fou).
Kashima- Faux-monnayeur
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Arcane 17
Anja a écrit:« LA BEAUTÉ SERA CONVULSIVE OU NE SERA PAS. » la dernière phrase de Nadja, si parlante ou si "criante"!....
L'Amour fou est la suite de Nadja dans le sens où elle développe cette phrase, Breton exprimant sa vision de l'amour à travers son propre vécu amoureux.
L’anecdote (rapportée par Ado Kyrou) veut qu’un après-midi de 1937, Paul Eluard flâne sur les boulevards parisiens puis y suit une femme étrangement fascinante jusque dans un cinéma où est programmé Peter Ibbetson d’Henry Hathaway.
Tu m'as donné envie de le voir et de le lire, pour élargir la beauté du texte de Breton.
En effet, la beauté convulsive est dans l'Amour fou, mais pas la phrase que j'ai citée, je ne l'ai pas précisé. Il faut lire Nadja, L'Amour fou et Arcane 17 en même temps, je dirais même dans cet ordre, le dernier étant moins accessible.
Arcane 17 :
"À la fois essai et récit, Arcane 17 est l'œuvre d'André Breton la plus complexe et la plus riche d'influences littéraires, poétiques, politiques et ésotériques.
Le titre fait référence à la 17e lame du tarot où figure l'emblème de l'étoile et aussi à la 17e lettre de l'alphabet hébraïque qui évoque, en tant que signe, la langue dans la bouche. Jouant de l'analogie entre l'arcane et la lettre, Breton met au centre de toute une série de correspondances et d'attractions passionnelles, la femme, symbole de source de vie."
Extrait lu par Breton :
http://www.arcane-17.com/rubrique,melusine,1176068.html
Quant à L'Âge d'or, impossible de passer à côté, surtout une fois qu'on est entré dans le texte de Breton. Des liens se tissent.
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Breton ou l'amour fou
J'ai lu Nadja et L'amour fou mais pas Arcane 17 et il y a longtemps!
Des liens se tissent...infiniment...
Un autre amour fou: Yves Saint Laurent - Pierre Bergé
L'HISTOIRE : 1958, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rencontrent. Chacun a trouvé l'homme de sa vie. Pour la première fois au cinéma, Pierre Bergé raconte leur histoire d'amour : 50 années ardentes et tourmentées, faites de succès extraordinaires et de douleurs intimes. Saint Laurent crée le vestiaire de la femme moderne et lui donne le pouvoir. Ensemble, ils révolutionnent le monde de la mode.
En 2008, après la disparition de Yves, Pierre décide de se séparer de la collection d'art qu'ils ont passionnément réunie, dévoilant ainsi le fruit d'une quête permanente du beau.
Des jardins Majorelle à Marrakech au Château Gabriel en Normandie, l'Amour Fou nous invite dans l'intimité de ces deux hommes qui ont un peu changé notre monde... ...Un joli portrait qui ouvre les portes de l'Art et de la quête d'absolu. Nostalgie et passion sont probablement les mots qui résument le mieux L'Amour fou. Pendant plus de 90 minutes, Pierre Thoretton nous fait partager la success story d'Yves Saint Laurent au travers d'images d'archives commentées par Pierre Bergé, l'homme qui, pendant 50 ans, a partagé la vie du célèbre couturier.
Des liens se tissent...infiniment...
Un autre amour fou: Yves Saint Laurent - Pierre Bergé
L'HISTOIRE : 1958, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé se rencontrent. Chacun a trouvé l'homme de sa vie. Pour la première fois au cinéma, Pierre Bergé raconte leur histoire d'amour : 50 années ardentes et tourmentées, faites de succès extraordinaires et de douleurs intimes. Saint Laurent crée le vestiaire de la femme moderne et lui donne le pouvoir. Ensemble, ils révolutionnent le monde de la mode.
En 2008, après la disparition de Yves, Pierre décide de se séparer de la collection d'art qu'ils ont passionnément réunie, dévoilant ainsi le fruit d'une quête permanente du beau.
Des jardins Majorelle à Marrakech au Château Gabriel en Normandie, l'Amour Fou nous invite dans l'intimité de ces deux hommes qui ont un peu changé notre monde... ...Un joli portrait qui ouvre les portes de l'Art et de la quête d'absolu. Nostalgie et passion sont probablement les mots qui résument le mieux L'Amour fou. Pendant plus de 90 minutes, Pierre Thoretton nous fait partager la success story d'Yves Saint Laurent au travers d'images d'archives commentées par Pierre Bergé, l'homme qui, pendant 50 ans, a partagé la vie du célèbre couturier.
Invité- Invité
Jacqueline Lamba
Une parenthèse ici : j'ignorais que Jacqueline Lamba (à l'origine du texte de Breton, L'Amour fou) peignait. Je ne voyais en elle que la muse du surréaliste.
Voir : Jacqueline Lamba, peintre rebelle, muse de l'Amour fou
Le Cirque
Cadavre exquis 1938
Yves Tanguy, Breton et Lamba
Voir : Jacqueline Lamba, peintre rebelle, muse de l'Amour fou
Le Cirque
Cadavre exquis 1938
Yves Tanguy, Breton et Lamba
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Jacqueline Lamba
"j'ignorais que Jacqueline Lamba (à l'origine du texte de Breton, L'Amour fou) peignait."
Voilà un très bon exemple de belles oubliées, que tu pourrais ajouter à ton Panthéon, Kashima!
La femme/ l'artiste réduite au rang de muse. Et c'est vrai qu'elle l'était. Jacqueline Lamba a très peu peint avant 1949. Est-ce un hasard si sa production artistique s'intensifie après sa rupture avec André Breton? On peut vraiment distinguer 2 périodes dans sa création artistique. La première: oeuvres surréalistes, en général en collabaration avec d'autres artistes (cf. le dernier tableau que tu présentes) et la période après 1949.
Et pourtant Jacqueline Lamba est surtout, et tout d'abord, une artiste d'un talent remarquable et d'une exceptionnelle sensibilité.
Petite parenthèse, non néglieable, elle a fait l’Ecole Supérieure des arts décoratifs et les Beaux-Arts.
Son art pictural est fortement influencé par Matta et André Masson (le dernier, je l'ai évoqué dernièrement à propos de Bataille, illustrateur de Histoire de l'oeil et de Justine de Sade entre autre. Il rejoint d'ailleurs le groupe des surréalistes en 1924.)
Matta, lui aussi faisait partie du groupe des surréalistes jusqu'en octobre 1948, date à laquelle il en sera exclu car Breton le soupconnait d'une liaison avec la femme du peintre Arshile Gorky.
A Matta, j'aimerais consacrer tout un article car sa démarche artistique est pluri-dimensionnelle: peinture, architecture, philosophie et poésie.
L'influence de ces 2 artistes dans les oeuvres de Jacqueline Lamba est particulièrement reconnaissable dans ses "peintures prismatiques". (ARTHUR SEGAL est le créateur du mouvement appelé "Le Prismatisme").
Le Prismatisme consiste à étaler les différentes couleurs du prisme d'une manière dégradée. Phénomène visible sur les 2 premiers tableaux de Jacqueline Lamba, que tu présentes, Kashima.
Cette technique s'oppose au pointillisme: la décomposition de la couleur, courant artistique issu du mouvement impressionniste, créé au XIXème siècle par Georges Pierre Seurat et Paul Signac.
Voilà un très bon exemple de belles oubliées, que tu pourrais ajouter à ton Panthéon, Kashima!
La femme/ l'artiste réduite au rang de muse. Et c'est vrai qu'elle l'était. Jacqueline Lamba a très peu peint avant 1949. Est-ce un hasard si sa production artistique s'intensifie après sa rupture avec André Breton? On peut vraiment distinguer 2 périodes dans sa création artistique. La première: oeuvres surréalistes, en général en collabaration avec d'autres artistes (cf. le dernier tableau que tu présentes) et la période après 1949.
Et pourtant Jacqueline Lamba est surtout, et tout d'abord, une artiste d'un talent remarquable et d'une exceptionnelle sensibilité.
Petite parenthèse, non néglieable, elle a fait l’Ecole Supérieure des arts décoratifs et les Beaux-Arts.
Son art pictural est fortement influencé par Matta et André Masson (le dernier, je l'ai évoqué dernièrement à propos de Bataille, illustrateur de Histoire de l'oeil et de Justine de Sade entre autre. Il rejoint d'ailleurs le groupe des surréalistes en 1924.)
Matta, lui aussi faisait partie du groupe des surréalistes jusqu'en octobre 1948, date à laquelle il en sera exclu car Breton le soupconnait d'une liaison avec la femme du peintre Arshile Gorky.
A Matta, j'aimerais consacrer tout un article car sa démarche artistique est pluri-dimensionnelle: peinture, architecture, philosophie et poésie.
L'influence de ces 2 artistes dans les oeuvres de Jacqueline Lamba est particulièrement reconnaissable dans ses "peintures prismatiques". (ARTHUR SEGAL est le créateur du mouvement appelé "Le Prismatisme").
Le Prismatisme consiste à étaler les différentes couleurs du prisme d'une manière dégradée. Phénomène visible sur les 2 premiers tableaux de Jacqueline Lamba, que tu présentes, Kashima.
Cette technique s'oppose au pointillisme: la décomposition de la couleur, courant artistique issu du mouvement impressionniste, créé au XIXème siècle par Georges Pierre Seurat et Paul Signac.
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