Marina de Van et l'autocannibalisme
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Marina de Van et l'autocannibalisme
Cette actrice vue chez Ozon deux fois (Sitcom et Regarde la mer) est la réalisatrice d'un film très particulier et qui fait mal.
Alors qu'elle est à une fête, Esther va dans le jardin et elle se blesse à de la ferraille. Bizarrement, elle ne s'en rend pas compte alors que les entailles sont profondes. C'est en voyant des taches de sang au sol qu'elle remarque sa blessure. Elle laisse traîner et ne se fait examiner que quatre heures après, prenant le temps d'aller boire un verre avec des amis.
Quelques jours plus tard, elle est prise d'une pulsion qui la pousse à s'entailler de nouveau la plaie, d'arracher ses agrafes et de s'enfoncer un morceau de fer dans la jambe, se mutilant atrocement. C'est le début d'un rapport étrange avec sa peau qu'elle ouvre, arrache, observe, mange dans des soirées où elle s'isole et semble faire cet amour sanglant avec elle-même.
Le film est très dérangeant. Il fait mal : on ne peut regarder les images sans frémir parce que tout fait vrai : sa folie, ses actes de mutilation. Ce n'est pas un film d'horreur, c'est pour cela qu'il est très troublant. Le sujet de l'autocannibalisme n'a jamais, à ce que je sais, été abordé au cinéma. Dans Trouble every day de Claire Denis, l'anthropophagie mêlée aux relations sexuelles était abordée.
En 2008, un cas d'autocannibalisme a été révélé aux USA, mais l'homme s'est rendu :
"Un Néo-Zélandais de 28 ans, décrit par les médecins comme souffrant de dépression, s'est coupé un doigt, l'a cuisiné avec une poêlée de légumes, avant de le manger, rapporte la revue Australasienne de psychiatrie à Wellington.
Après s'être tranché un doigt, "il l'a cuit dans une poêle à frire avec des légumes, puis il a mangé sa chair", expliquent les auteurs de l'étude, Erik Monasterio et Craig Prince, selon qui il s'agit d'un des seuls huit cas répertoriés et étudiés à travers le monde d'auto-cannibalisme."
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Alors qu'elle est à une fête, Esther va dans le jardin et elle se blesse à de la ferraille. Bizarrement, elle ne s'en rend pas compte alors que les entailles sont profondes. C'est en voyant des taches de sang au sol qu'elle remarque sa blessure. Elle laisse traîner et ne se fait examiner que quatre heures après, prenant le temps d'aller boire un verre avec des amis.
Quelques jours plus tard, elle est prise d'une pulsion qui la pousse à s'entailler de nouveau la plaie, d'arracher ses agrafes et de s'enfoncer un morceau de fer dans la jambe, se mutilant atrocement. C'est le début d'un rapport étrange avec sa peau qu'elle ouvre, arrache, observe, mange dans des soirées où elle s'isole et semble faire cet amour sanglant avec elle-même.
Le film est très dérangeant. Il fait mal : on ne peut regarder les images sans frémir parce que tout fait vrai : sa folie, ses actes de mutilation. Ce n'est pas un film d'horreur, c'est pour cela qu'il est très troublant. Le sujet de l'autocannibalisme n'a jamais, à ce que je sais, été abordé au cinéma. Dans Trouble every day de Claire Denis, l'anthropophagie mêlée aux relations sexuelles était abordée.
En 2008, un cas d'autocannibalisme a été révélé aux USA, mais l'homme s'est rendu :
"Un Néo-Zélandais de 28 ans, décrit par les médecins comme souffrant de dépression, s'est coupé un doigt, l'a cuisiné avec une poêlée de légumes, avant de le manger, rapporte la revue Australasienne de psychiatrie à Wellington.
Après s'être tranché un doigt, "il l'a cuit dans une poêle à frire avec des légumes, puis il a mangé sa chair", expliquent les auteurs de l'étude, Erik Monasterio et Craig Prince, selon qui il s'agit d'un des seuls huit cas répertoriés et étudiés à travers le monde d'auto-cannibalisme."
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Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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