De/avec Albert Dupontel

Le Bruit des Glaçons de Bertrand Blier raconte la rencontre d'un homme et de son cancer.
Jean Dujardin (que j'ai trouvé vraiment très bien dans le rôle d'un écrivain alcoolique, loin de ses pitreries de Brice de Nice [qui m'avait quand même fait rire]) vit dans sa villa du Gar et passe sa journée à boire des litres de vin blanc. Un jour, un homme sonne à la porte et s'impose : c'est son cancer, Albert Dupontel qu'il accepte bon gré mal gré à ses côtés.

La gouvernante, Louisa (Anne Alvaro), aura elle aussi une visite du même type.


Les répliques fusent, c'est du Blier sans aucun doute.
Par exemple, quand Louisa doit porter les bagages, elle dit à celle qui l'accompagne qu'elle pourrait l'aider ; elle lui répond :
"Un cancer, ça porte pas les bagages, ça porte la poisse."

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Dupontel et Myriam Boyer font très bien les méchants!
La façon dont c'est tourné donne une ambiance de huis-clos, de pièce de théâtre. Le spectateur n'est pas séparé des personnages à l'écran par un quatrième mur, au contraire : des regards se fixent parfois dans la caméra, des apartés nous font complices du drame qui se joue.


On ne peut s'empêcher de reconnaître Bertrand Blier dans cet homme cynique et barbu joué par Dujardin.

Un film à voir, pour l'originalité du traitement de la maladie, pour ses acteurs tous très bons aussi...

Mais oui, où avais-je la tête??! J'ai honte... Je crois que ce sont les effets du Var...!
Dupontel est odieux, ça lui va très bien (quand l'écrivain se tord de douleur à cause des migraines provoquées par sa tumeur, lui se tord de rire...)
Et pour Dujardin, j'ai été agréablement surprise. Je regarderai le film que tu me conseilles,