Rentrées littéraires
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Rentrées littéraires
De la lecture de Lire et du Magazine littéraire (en passant par l'écoute ou le visionnage de certaines émissions), voici les livres qui ont retenu mon attention.
Vincent Borel, Antoine et Isabelle
"Il n'y a jamais eu de chambres à gaz à Mathausen." est la première phrase du livre. Vincent Borel retrace dans ce livre l'histoire de ses grands-parents et l'ascension de la famille Gillet, riches industriels lyonnais prêts à tout pour ne pas sombrer et collaborant avec l'ennemi.
Claudie Hunzinger, Elles vivaient d'espoir
Une histoire d'amour entre deux femmes, Emma et Thérèse, dans l'entre-deux-guerres. (Emma était la mère de Claudie.)
"C’est l’histoire d’amour entre Emma et Thérèse qui se sont rencontrées à Nancy, dans une classe préparatoire au concours d’entrée à Fontenay, dans les années 20. Cette histoire, Emma l’a relatée dans la correspondance et les cahiers qu’elle a tenus tout au long de sa vie, et dont s’est inspirée Claudie Hunzinger, sa fille, pour écrire le roman de ces deux femmes."
Le titre n'est pas terrible, mais l'histoire inspirée d'une réelle correspondance, donne envie.
http://www.bibliosurf.com/Elles-vivaient-d-espoir
Jacques Abeille, Les Jardins statuaires
ce livre est paru en 1982 et republié par les éditions Attila en cette rentrée 2010. Qualifié par le magazine Lire d'"oeuvre maudite et culte" et de "grande fresque fantasmagorique", ce roman raconte le parcours d'un voyageur dans un pays où l'on cultive les statues.
Chochana Boukhobza, Le Troisième jour
" Trois jours, leur séjour à Jérusalem devrait durer trois jours, le temps de préparer le grand concert qu'elles s'apprêtent à donner en ce mois de mai 1990. Violoncelliste de renom, Elisheva est accompagnée de sa jeune protégée, Rachel, qui appréhende ce retour au pays, les retrouvailles avec sa famille, ses amis, son grand amour. Elisheva, ancienne déportée hantée par les visons cauchemardesques du camp polonais de Majdanek, a elle aussi rendez-vous avec son passé. Son projet ? Tuer Hunker, dit le Bourreau, nazi tortionnaire réfugié au Venezuela dont la venue est annoncée dans la cité de David."
Robert Bober, On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux
Phrase qu'il emprunte à Pierre Reverdy pour le titre de ce livre dans lequel il raconte un "Jules et Jim version yiddish", pour reprendre l'expression de Pierre Assouline dans le Magazine littéraire.
Une femme aime Yankel qui mourra à Auschwitz et Yankel qui sera carbonisé dans le même avion que Marcel Cerdan...
Né en 1931 à Berlin, l'auteur a réalisé de très nombreux films documentaires consacrés à la littérature mais aussi et surtout à la Shoah, thème qu'il continue de développer livre après livre. Quoi de neuf sur la guerre, son premier roman, qui a obtenu le Prix du livre Inter en 1994. Il met en scène différents personnages d'un atelier de confection ayant tous survécu à la guerre – l'auteur fut lui-même tailleur dans sa jeunesse.
Alain Mabanckou, Demain j'aurai vingt ans
Nous sommes dans le Congo de la fin des années 1970, et ce gamin, curieux de tout, vit une existence tranquille avec sa maman, Pauline et son "père nourricier", Roger, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace. Un jour, celui-ci rapporte à la maison le cadeau offert par un client : une radiocassette qui permet à la famille d'écouter en boucle les chansons de Georges Brassens. Ce ne sera pas le seul choc esthétique de la vie de Michel - dont on sent qu'un jour il sera écrivain - particulièrement troublé par les charmes de la petite Caroline... Cette histoire familiale, d'inspiration autobiographique, est aussi le prétexte, pour Alain Mabanckou, de décrire la manière dont on a perçu, au Congo, la fuite d'Idi Amin Dada, la chute du chah d'Iran ou la fameuse affaire des diamants de Giscard-Bokassa.
Vassilis Alexakis, Le Premier mot
https://edencash.forumactif.org/litterature-etrangere-f28/ecriture-de-l-exil-t449-30.htm#6484
Dans Le premier mot, les thèmes abordés naguère sont repris, amplifiés et, en même temps, cadrés serrés. Mais il s'agit toujours de pouvoir "évoquer une perte et une découverte en même temps" ( Les mots étrangers). Le disparu s'appelle Miltiadis. Né grec, à cause du régime des colonels il a émigré à Paris où il est devenu professeur de littérature comparée. Il est mort sans avoir pu accomplir son rêve : découvrir à quel moment Homo sapiens a inventé le langage, trouver le premier mot. Pour survivre, sa soeur, âgée d'une soixantaine d'années, qui n'a rien d'une linguiste, décide de continuer cette enquête fabuleuse.
Vincent Borel, Antoine et Isabelle
"Il n'y a jamais eu de chambres à gaz à Mathausen." est la première phrase du livre. Vincent Borel retrace dans ce livre l'histoire de ses grands-parents et l'ascension de la famille Gillet, riches industriels lyonnais prêts à tout pour ne pas sombrer et collaborant avec l'ennemi.
Claudie Hunzinger, Elles vivaient d'espoir
Une histoire d'amour entre deux femmes, Emma et Thérèse, dans l'entre-deux-guerres. (Emma était la mère de Claudie.)
"C’est l’histoire d’amour entre Emma et Thérèse qui se sont rencontrées à Nancy, dans une classe préparatoire au concours d’entrée à Fontenay, dans les années 20. Cette histoire, Emma l’a relatée dans la correspondance et les cahiers qu’elle a tenus tout au long de sa vie, et dont s’est inspirée Claudie Hunzinger, sa fille, pour écrire le roman de ces deux femmes."
Le titre n'est pas terrible, mais l'histoire inspirée d'une réelle correspondance, donne envie.
http://www.bibliosurf.com/Elles-vivaient-d-espoir
Jacques Abeille, Les Jardins statuaires
ce livre est paru en 1982 et republié par les éditions Attila en cette rentrée 2010. Qualifié par le magazine Lire d'"oeuvre maudite et culte" et de "grande fresque fantasmagorique", ce roman raconte le parcours d'un voyageur dans un pays où l'on cultive les statues.
Chochana Boukhobza, Le Troisième jour
" Trois jours, leur séjour à Jérusalem devrait durer trois jours, le temps de préparer le grand concert qu'elles s'apprêtent à donner en ce mois de mai 1990. Violoncelliste de renom, Elisheva est accompagnée de sa jeune protégée, Rachel, qui appréhende ce retour au pays, les retrouvailles avec sa famille, ses amis, son grand amour. Elisheva, ancienne déportée hantée par les visons cauchemardesques du camp polonais de Majdanek, a elle aussi rendez-vous avec son passé. Son projet ? Tuer Hunker, dit le Bourreau, nazi tortionnaire réfugié au Venezuela dont la venue est annoncée dans la cité de David."
Robert Bober, On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux
Phrase qu'il emprunte à Pierre Reverdy pour le titre de ce livre dans lequel il raconte un "Jules et Jim version yiddish", pour reprendre l'expression de Pierre Assouline dans le Magazine littéraire.
Une femme aime Yankel qui mourra à Auschwitz et Yankel qui sera carbonisé dans le même avion que Marcel Cerdan...
Né en 1931 à Berlin, l'auteur a réalisé de très nombreux films documentaires consacrés à la littérature mais aussi et surtout à la Shoah, thème qu'il continue de développer livre après livre. Quoi de neuf sur la guerre, son premier roman, qui a obtenu le Prix du livre Inter en 1994. Il met en scène différents personnages d'un atelier de confection ayant tous survécu à la guerre – l'auteur fut lui-même tailleur dans sa jeunesse.
Alain Mabanckou, Demain j'aurai vingt ans
Nous sommes dans le Congo de la fin des années 1970, et ce gamin, curieux de tout, vit une existence tranquille avec sa maman, Pauline et son "père nourricier", Roger, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace. Un jour, celui-ci rapporte à la maison le cadeau offert par un client : une radiocassette qui permet à la famille d'écouter en boucle les chansons de Georges Brassens. Ce ne sera pas le seul choc esthétique de la vie de Michel - dont on sent qu'un jour il sera écrivain - particulièrement troublé par les charmes de la petite Caroline... Cette histoire familiale, d'inspiration autobiographique, est aussi le prétexte, pour Alain Mabanckou, de décrire la manière dont on a perçu, au Congo, la fuite d'Idi Amin Dada, la chute du chah d'Iran ou la fameuse affaire des diamants de Giscard-Bokassa.
Vassilis Alexakis, Le Premier mot
https://edencash.forumactif.org/litterature-etrangere-f28/ecriture-de-l-exil-t449-30.htm#6484
Dans Le premier mot, les thèmes abordés naguère sont repris, amplifiés et, en même temps, cadrés serrés. Mais il s'agit toujours de pouvoir "évoquer une perte et une découverte en même temps" ( Les mots étrangers). Le disparu s'appelle Miltiadis. Né grec, à cause du régime des colonels il a émigré à Paris où il est devenu professeur de littérature comparée. Il est mort sans avoir pu accomplir son rêve : découvrir à quel moment Homo sapiens a inventé le langage, trouver le premier mot. Pour survivre, sa soeur, âgée d'une soixantaine d'années, qui n'a rien d'une linguiste, décide de continuer cette enquête fabuleuse.
Dernière édition par Kashima le Sam 2 Oct 2010 - 16:52, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Rentrées littéraires
D'InterseXion, à propos des Jardins statuaires :
j'avais vraiment retenu les jardins statuaires (la fnac le présentait comme une nouveauté!!)[Flammarion en 1982, puis chez Joëlle Losfeld en 2004 et enfin réédité en 2010 aux Éditions Attila]
"L’histoire éditoriale des Jardins statuaires est... assez sombre. Durant près de vingt ans, bien des ennuis (faillite d’éditeurs, problèmes de fabrication, incendies d’entrepôts) se sont accumulés et ont empêché ce grand texte inclassable de vivre comme il se doit. Sa réédition chez Attila permet d’espérer que la malchance a enfin lâché prise. Un indice nous incite à y croire : cette édition en cache en effet une autre, un roman graphique intitulé, Les Mers Perdues, né de la rencontre et de la complicité de Jacques Abeille et de François Schuiten."
"A l’origine de ce projet, il y a la découverte et l’admiration immédiate de François Schuiten pour Les Jardins statuaires, de l’écrivain Jacques Abeille. Fasciné par ce livre, troublé par les résonances qu’il suscite ave...c son propre travail, François Schuiten a présenté à Jacques Abeille une série de dessins inédits. L’écrivain, à son tour émerveillé par la proximité entre ces dessins et l’univers romanesque qu’il a développé, a conçu le récit d’une expédition dans des contrées imaginaires, où une civilisation s’est développée autour d’anciennes et étranges statues..."
j'avais vraiment retenu les jardins statuaires (la fnac le présentait comme une nouveauté!!)[Flammarion en 1982, puis chez Joëlle Losfeld en 2004 et enfin réédité en 2010 aux Éditions Attila]
"L’histoire éditoriale des Jardins statuaires est... assez sombre. Durant près de vingt ans, bien des ennuis (faillite d’éditeurs, problèmes de fabrication, incendies d’entrepôts) se sont accumulés et ont empêché ce grand texte inclassable de vivre comme il se doit. Sa réédition chez Attila permet d’espérer que la malchance a enfin lâché prise. Un indice nous incite à y croire : cette édition en cache en effet une autre, un roman graphique intitulé, Les Mers Perdues, né de la rencontre et de la complicité de Jacques Abeille et de François Schuiten."
"A l’origine de ce projet, il y a la découverte et l’admiration immédiate de François Schuiten pour Les Jardins statuaires, de l’écrivain Jacques Abeille. Fasciné par ce livre, troublé par les résonances qu’il suscite ave...c son propre travail, François Schuiten a présenté à Jacques Abeille une série de dessins inédits. L’écrivain, à son tour émerveillé par la proximité entre ces dessins et l’univers romanesque qu’il a développé, a conçu le récit d’une expédition dans des contrées imaginaires, où une civilisation s’est développée autour d’anciennes et étranges statues..."
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Rentrées littéraires
Virginie Despentes sort aussi un livre cette rentrée.
C'est un roman d'enquête qui raconte l'histoire d'une détective à le recherche d'une jeune ado bourgeoise accro à la cocaïne.
Je n'aime pas trop le personnage de Despentes mais, en même temps, elle m'intrigue un peu. Si quelqu'un à déjà lu un de ses roman, n'hésitez pas à me dire si ça vaut la peine.
C'est un roman d'enquête qui raconte l'histoire d'une détective à le recherche d'une jeune ado bourgeoise accro à la cocaïne.
Je n'aime pas trop le personnage de Despentes mais, en même temps, elle m'intrigue un peu. Si quelqu'un à déjà lu un de ses roman, n'hésitez pas à me dire si ça vaut la peine.
Re: Rentrées littéraires
Je ne parviens pas à lire cette littérature, j'avais lu un morceau d'une nouvelle : ni le style, ni l'univers ne m'intéressent.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Rentrées littéraires
Je la trouve vulgaire mais c'est le fait qu'elle soit un peu Queer qui m'intéresse. Pour trouver du Queer, je devrai peut être plutôt lire un livre de Marie-Hélène Bourcier.
Amélie Nothomb a dit dans le grand journal qu'elle aimait bien Despentes, tu as vu ?
Amélie Nothomb a dit dans le grand journal qu'elle aimait bien Despentes, tu as vu ?
Re: Rentrées littéraires
Oui, elles étaient invitées ensemble... Mais je n'ai jamais entendu Amélie dire du mal de qui que ce soit, encore moins quand la jeune femme est intéressante (Despentes est un personnage!). Je me suis dit, tout de même : mettons-nous à sa (leur) place. Nous sommes invitées avec un écrivain qui a un nom, qui est branché, qui a fait sa place (même si la qualité littéraire est discutable), dirions-nous, assises à côté de lui, que nous n'aimons pas ce qu'il écrit? J'en doute... Amélie n'est pas polémique, elle est gentille et courtoise. Peut-être qu'elle aime vraiment, après tout, mais j'en doute... (l'inverse est vrai aussi, pour Despentes à Nothomb)
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Rentrées littéraires
C'est vrai, vu comme ça, c'est clair qu'elles ne pouvaient pas dire autre chose.
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