Les sept jours du talion

Oeil pour oeil, dent pour dent.

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Quand la justice individuelle se substitue à la Justice, c'est le sujet abordé dans ce film canadien.
Une petite fille se fait violer et assassiner par un récidiviste : le père de l'enfant décide de se faire justice lui-même et de ne le rendre à la police qu'après avoir étanché sa soif de vengeance.
Séquestrant le criminel, il lui fait endurer les pires tortures : il lui casse une jambe, l'opère à vif en lui ayant juste anesthésié le système moteur avec du curare afin de le faire déféquer par le ventre...
On n'a guère pitié du violeur, mais on se demande jusqu'à quelles extrémités va aller le père meurtri, car au fur et à mesure des sévices, on voit bien que sa rage ne faiblit pas et que la vengeance ne le soulage pas comme il l'aurait imaginé.

"Pensez-vous que la vengeance est la solution? - Non.
Regrettez-vous de l'avoir fait? - Non"

Tout est résumé dans ces derniers mots du film : tout le monde rêve de vengeance, mais la vengeance enlève-t-elle la souffrance? La soulage-t-elle comme on le pense ou rend-elle l'homme qui se venge encore plus souffrant?

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Sur le même sujet, mais traité de façon très différente, Contre-enquête raconte l'histoire d'un père qui veut contre-enquêter sur le viol et le meurtre de sa fille.

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Le meurtrier emprisonné pour 30 ans lui écrit et lui dit qu'il n'est pas coupable... Un autre assassin a traîné dans les parages le jour du drame.

C'est vrai, Jean Dujardin est un autre homme dans ce genre de rôle, et il est même très convaincant... Et Laurent Lucas joue très bien le présumé pervers sexuel...
Une autre façon de parler de cette loi du Talion de façon courte (1h20) et intéressante.

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