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Littérature arabe

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Message  Kashima Ven 4 Juin 2010 - 19:25

A lire absolument : La Trilogie du Caire de Naguib Mahfouz.

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Je n'en ai jamais parlé jusque là, je l'ai lu il y a quelques années, c'est un délice que de suivre l'évolution d'une famille dans l'Égypte du XXème siècle.

Impasse des deux palais, Le Palais du désir, Le Jardin du passé sont les titres de cette trilogie.
Je garde un goût spécial du deuxième volet, si beau quand il s'agit de dire comment l'un des garçons de la famille, Kamal, en quelque sorte le héros, tombe amoureux.

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Un petit extrait de la vie de Naguib Mahfouz :

Il est un des rares intellectuels égyptiens et arabes à avoir approuvé les accords de paix entre l'Égypte et Israël en 1979, tout en se déclarant totalement solidaire des Palestiniens. Une position qui lui a valu d’être boycotté dans de nombreux pays arabes. En 2001, il avait encore soutenu un dramaturge égyptien exclu de l'Union des écrivains parce que favorable, lui aussi, à la normalisation avec Israël.

Demeuré fidèle tant à ses convictions politiques libérales qu’à sa conception de la littérature, il fait figure dans les années 1980 de maître respecté pour ses qualités morales et son apport massif au roman arabe, mais souvent contesté pour ses options politiques (notamment son soutien à la paix égypto-israélienne). Le prix Nobel qui lui est décerné le 13 octobre 1988 va bousculer sa routine de retraité, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur : ce prix, le premier attribué à un écrivain arabe, lui donne accès au marché mondial (ses traductions se comptent aujourd’hui par centaines, dans plusieurs dizaines de langues). Le pire : dans un contexte d’affrontement violent entre le pouvoir et la fraction radicale de l’opposition islamiste, mais aussi de raidissement moral et religieux qui touche peu ou prou toutes les couches de la société égyptienne, la polémique autour de « Les Fils de la Médina » Awlâd hâratinâ refait surface et Naguib Mahfouz survit miraculeusement à une tentative d’assassinat à l’arme blanche (octobre 1994) perpétrée par deux jeunes fanatiques islamistes membres de al Jama'a al Islameya qui ont reconnu au procès ne pas avoir lu une seule ligne de son œuvre, à la sortie de son domicile. Depuis, il était paralysé de la main droite et avait cessé d'écrire, contraint de dicter ses textes. Croyant toujours au grand pouvoir de la littérature, il déclare au lendemain de l'agression : « L’écriture a beaucoup d’effets sur la culture et sur toutes les valeurs civilisationnelles »


(cf. wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Naguib_Mahfouz)
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Littérature arabe Empty Nedjma (Kateb Yacine)

Message  Kashima Sam 5 Juin 2010 - 11:17

Nedjma (Etoile)de Kateb Yacine



Livre que je projette de lire (sur les conseils de Saïd) :

Dès sa publication, en 1956, en pleine guerre d'Algérie, Nedjma s'est imposé comme le roman fondateur de la littérature algérienne moderne. Écrit pour l'essentiel avant le 1er novembre 1954, date du déclenchement de l'insurrection, il a été lu comme une somme sur l'Algérie colonisée annonçant sa nécessaire libération. Kateb Yacine (1929-1989) devait souligner lui-même qu' « il s'agissait à l'époque de montrer en français que l'Algérie n'était pas française ».

Mais Nedjma rompait aussi avec la littérature de témoignage direct sur la colonisation. D'ailleurs – fait inhabituel – le roman était précédé d'un « avertissement » attribué aux « éditeurs » qui y relevait des procédés narratifs « parfois déconcertants pour le lecteur européen » et qui, afin d'éviter à ce lecteur de se perdre dans une intrigue qui n'en était pas une, en proposait un résumé.


(Encyclopedai universalis)



Malgré toute l'envie que j'avais de le lire, je me suis arrêtée à un peu plus de la moitié : je n'arrivais pas à suivre, à comprendre tout, et l'écriture manquait de quelque chose, pour moi. Nedjma, la métisse, ne m'a pas embarquée, je n'ai pas réussi à suivre le récit de Rachid... Je ne m'attendais pas à cela.
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