La tétralogie des Amours frustrées
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La tétralogie des Amours frustrées
La tétralogie des Amours frustrées de Manoel de Oliveira comporte [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], Francisca, Le Passé et le Présent et Benilde ou la Vierge mère.
Le réalisateur portugais raconte, en quatre film, l'amour impossible et adapte des oeuvres littéraires et théâtrales portugaises :
1) Le Passé et le Présent
Durée : 1h55 min Année de production : 1971
Synopsis : L'histoire d'une jeune femme qui méprise ses maris tant qu'ils sont en vie et leur dédie une vénération morbide des lors qu'ils sont morts.
2) Benilde ou la vierge mère
Durée : 1h46 min Année de production : 1974
Synopsis : Une jeune fille élevée dans un milieu très religieux tombe enceinte. Attribuant son état a une intention divine, elle est déclarée folle par son entourage.
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3) Amour de perdition
Durée : 4h21 min Année de production : 1978
Synopsis : Les amours contrariées de Simao et de Teresa qui appartiennent à des familles nobles mais ennemies.
4) Francisca
Durée : 2h45 min Année de production : 1981
Synopsis : L'amour tragique de deux hommes pour une femme dans le Portugal aristocratique du milieu du siècle dernier.
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Communiqué de presse du Centre Pompidou pour mieux connaître Manoel de Oliveira :
Le Centre Pompidou, en avril 1982, présentait une rétrospective du cinéma portugais. Manoel de Oliveira l’inaugurait. Il était déjà le plus grand cinéaste de son pays. Et pourtant, il n’avait réalisé que six courts et six longs métrages ;
son dernier film était Francisca.
Sa carrière, ponctuée de longs silences, a débuté à l’époque du cinéma muet et a accompagné l’histoire et les développements du cinéma au Portugal. Dès Douro Faina Fluvial, son premier film, il s’impose comme l’un des fers de lance de l’avant-garde internationale.
Aniki-bóbó, lors de sa sortie à Lisbonne en 1942, est immédiatement remarqué comme un film novateur, et inaugurera le réalisme poétique portugais.
La censure salazariste le frappe. Il ne revient au cinéma qu’en 1956 en réalisant un court métrage sur sa ville, Porto, qui introduira la couleur dans le cinéma portugais. Son oeuvre foisonnante emprunte tous les genres, passant du documentaire à la fiction, du film réaliste à l’adaptation littéraire ou théâtrale, de la comédieau fantastique, de l’épopée à l ’opéra filmé avec la même acuité formelle, une
inventivité permanente et une totale liberté.
Il semble avoir passé, au fil des ans, tel un peintre, d’une période à une autre.
Le réel et sa captation, la prise directe et le montage sont au centre de ses préoccupations dès ses premières oeuvres. Il s’empare ensuite de l’expression romanesque avec La Tétralogie des amours frustrées.
Il mettra plus tard à distance ce lyrisme romanesque, notamment dans Acte du printemps et Mon cas en introduisant une distance théâtrale.
La fin des années 1980 ouvre une époque d’expérimentation et de création prolixes. Il enchaîne les films avec une incroyable diversité. Sa fidélité à une équipe de techniciens et de comédiens, tels Luís Miguel Cintra et Leonor Silveira ne l’empêche pas de faire appel à des acteurs internationaux comme Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Françoise Fabian et John Malkovich.
Le mystère Oliveira perdure. Doyen des cinéastes en activité, à l’orée de sa quatre-vingt-quatorzième année, l’homme témoigne toujours d’une énergie fascinante, d’un profond amour de la vie et des arts ; «il est le dépositaire naturel du raffinement historique et artistique au Portugal, comme Visconti fut celui de la civilisation latine italienne de Cicéron à la Renaissance» tel que le décrit Jean-Claude Guiguet dans l’ouvrage qui accompagne la manifestation.
En 2001, proche de Giacometti et de Dubuffet, l’oeuvre d’Oliveira rivalise désormais avec les plus grands artistes modernes exposés au Centre Pompidou.
Le réalisateur portugais raconte, en quatre film, l'amour impossible et adapte des oeuvres littéraires et théâtrales portugaises :
1) Le Passé et le Présent
Durée : 1h55 min Année de production : 1971
Synopsis : L'histoire d'une jeune femme qui méprise ses maris tant qu'ils sont en vie et leur dédie une vénération morbide des lors qu'ils sont morts.
2) Benilde ou la vierge mère
Durée : 1h46 min Année de production : 1974
Synopsis : Une jeune fille élevée dans un milieu très religieux tombe enceinte. Attribuant son état a une intention divine, elle est déclarée folle par son entourage.
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3) Amour de perdition
Durée : 4h21 min Année de production : 1978
Synopsis : Les amours contrariées de Simao et de Teresa qui appartiennent à des familles nobles mais ennemies.
4) Francisca
Durée : 2h45 min Année de production : 1981
Synopsis : L'amour tragique de deux hommes pour une femme dans le Portugal aristocratique du milieu du siècle dernier.
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Communiqué de presse du Centre Pompidou pour mieux connaître Manoel de Oliveira :
Le Centre Pompidou, en avril 1982, présentait une rétrospective du cinéma portugais. Manoel de Oliveira l’inaugurait. Il était déjà le plus grand cinéaste de son pays. Et pourtant, il n’avait réalisé que six courts et six longs métrages ;
son dernier film était Francisca.
Sa carrière, ponctuée de longs silences, a débuté à l’époque du cinéma muet et a accompagné l’histoire et les développements du cinéma au Portugal. Dès Douro Faina Fluvial, son premier film, il s’impose comme l’un des fers de lance de l’avant-garde internationale.
Aniki-bóbó, lors de sa sortie à Lisbonne en 1942, est immédiatement remarqué comme un film novateur, et inaugurera le réalisme poétique portugais.
La censure salazariste le frappe. Il ne revient au cinéma qu’en 1956 en réalisant un court métrage sur sa ville, Porto, qui introduira la couleur dans le cinéma portugais. Son oeuvre foisonnante emprunte tous les genres, passant du documentaire à la fiction, du film réaliste à l’adaptation littéraire ou théâtrale, de la comédieau fantastique, de l’épopée à l ’opéra filmé avec la même acuité formelle, une
inventivité permanente et une totale liberté.
Il semble avoir passé, au fil des ans, tel un peintre, d’une période à une autre.
Le réel et sa captation, la prise directe et le montage sont au centre de ses préoccupations dès ses premières oeuvres. Il s’empare ensuite de l’expression romanesque avec La Tétralogie des amours frustrées.
Il mettra plus tard à distance ce lyrisme romanesque, notamment dans Acte du printemps et Mon cas en introduisant une distance théâtrale.
La fin des années 1980 ouvre une époque d’expérimentation et de création prolixes. Il enchaîne les films avec une incroyable diversité. Sa fidélité à une équipe de techniciens et de comédiens, tels Luís Miguel Cintra et Leonor Silveira ne l’empêche pas de faire appel à des acteurs internationaux comme Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Françoise Fabian et John Malkovich.
Le mystère Oliveira perdure. Doyen des cinéastes en activité, à l’orée de sa quatre-vingt-quatorzième année, l’homme témoigne toujours d’une énergie fascinante, d’un profond amour de la vie et des arts ; «il est le dépositaire naturel du raffinement historique et artistique au Portugal, comme Visconti fut celui de la civilisation latine italienne de Cicéron à la Renaissance» tel que le décrit Jean-Claude Guiguet dans l’ouvrage qui accompagne la manifestation.
En 2001, proche de Giacometti et de Dubuffet, l’oeuvre d’Oliveira rivalise désormais avec les plus grands artistes modernes exposés au Centre Pompidou.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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