Jeanne Cressanges
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Re: Jeanne Cressanges
100 pages d'Un amour de 48h...
Finalement, le premier que j'ai lu était mon préféré (Les Eaux rouges), les plus anciens, je pense.
J'attends toujours de recevoir l'essai sur les chagrins d'amour.
Finalement, le premier que j'ai lu était mon préféré (Les Eaux rouges), les plus anciens, je pense.
J'attends toujours de recevoir l'essai sur les chagrins d'amour.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
La Chambre interdite, Jeanne Cressanges
J'ai eu envie de lire La Chambre interdite car est annoncée une histoire d'amour entre femmes. Plus exactement, Ysoline a quinze ans quand naît Sophie, petite fille issue d'un viol et que sa mère n'accepte pas très bien dès sa venue au monde. Au contraire, Ysoline, une voisine, s'éprend d'elle dès qu'elle voit le jour et sait que cette enfant comptera dans sa vie.
Ysoline n'a pas d'histoire d'amour, elle ne semble pas beaucoup être attirée par les garçons sauf qu'un soir, un résistant (on est en pleine seconde guerre mondiale dans le nord de la France, dans les marais d'Amiens), Renaud, frappe à sa porte. Ils passent quelques jours ensemble, ont une liaison puis il ne revient pas, car il est tué lors de sa mission.
Ysoline a vingt-six ans, elle est institutrice. La petite Sophie est sauvage, elle traîne beaucoup dans les marais avec son frère muet Guy qu'elle prend pour son amoureux. Dès son plus jeune âge, alors qu'Ysoline voudrait l'apprivoiser, Sophie est revêche et la rejette. Cette dernière fait même exprès de rater son examen d'entrer en sixième. Ysoline va donc profiter de cet échec pour attirer Sophie chez elle et l'avoir pour elle seule, en proposant à sa mère de la prendre comme bonne même s'il n'en sera rien dans la réalité.
Au terme de la lecture, on se rend compte que c'est plus une histoire de folie qu'une histoire d'amour, et Jeanne Cressanges est bien parvenue à nous laisser croire que tout était possible, même si la petite n'avait que treize ans... Entre Folleville et le marais de la Folie, le terrain était préparé. La fin est brutale, comme dans une nouvelle. Au début, elle m'a surprise, voire déçue, et quelques minutes après, j'ai trouvé qu'il était utile de finir ainsi, si vite, et que ce n'était pas seulement une facilité. On peut tout de même le prendre ainsi, mais on comprend aussi ce qui peut se passer dans la tête de l'enfant lorsqu'elle découvre ce que cache la chambre interdite.
J'ai bien aimé l'ambiance des "rieux", une atmosphère de marécage et de fin du monde près d'une ville en ruines. J'ai moins aimé les passages où Sophie gambade avec Guy dans la campagne, sa présence était utile mais m'ennuyait un peu.
Dommage quand même (mais c'est l'époque) que la lesbienne soit toujours une folle qui crée son malheur ou celui des autres autour d'elle...
Ysoline n'a pas d'histoire d'amour, elle ne semble pas beaucoup être attirée par les garçons sauf qu'un soir, un résistant (on est en pleine seconde guerre mondiale dans le nord de la France, dans les marais d'Amiens), Renaud, frappe à sa porte. Ils passent quelques jours ensemble, ont une liaison puis il ne revient pas, car il est tué lors de sa mission.
Ysoline a vingt-six ans, elle est institutrice. La petite Sophie est sauvage, elle traîne beaucoup dans les marais avec son frère muet Guy qu'elle prend pour son amoureux. Dès son plus jeune âge, alors qu'Ysoline voudrait l'apprivoiser, Sophie est revêche et la rejette. Cette dernière fait même exprès de rater son examen d'entrer en sixième. Ysoline va donc profiter de cet échec pour attirer Sophie chez elle et l'avoir pour elle seule, en proposant à sa mère de la prendre comme bonne même s'il n'en sera rien dans la réalité.
Au terme de la lecture, on se rend compte que c'est plus une histoire de folie qu'une histoire d'amour, et Jeanne Cressanges est bien parvenue à nous laisser croire que tout était possible, même si la petite n'avait que treize ans... Entre Folleville et le marais de la Folie, le terrain était préparé. La fin est brutale, comme dans une nouvelle. Au début, elle m'a surprise, voire déçue, et quelques minutes après, j'ai trouvé qu'il était utile de finir ainsi, si vite, et que ce n'était pas seulement une facilité. On peut tout de même le prendre ainsi, mais on comprend aussi ce qui peut se passer dans la tête de l'enfant lorsqu'elle découvre ce que cache la chambre interdite.
J'ai bien aimé l'ambiance des "rieux", une atmosphère de marécage et de fin du monde près d'une ville en ruines. J'ai moins aimé les passages où Sophie gambade avec Guy dans la campagne, sa présence était utile mais m'ennuyait un peu.
Dommage quand même (mais c'est l'époque) que la lesbienne soit toujours une folle qui crée son malheur ou celui des autres autour d'elle...
Kashima- Faux-monnayeur
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