Tabou : la souffrance
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Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Tabou : la souffrance
Tes élèves savent-ils que derrière leur respectable, pédagogique et adorable professeur de lettres classiques se cache une fana de films d'horreur à tendance gore ?
La suspension
:confus:
Heureusement que non, pour ma crédibilité! lol
Je disais donc que nous avons regardé plusieurs émissions de "Tabou", une émission qui passe sur National Geographic et qui montre comment les hommes se font souffrir dans les différents pays, par tradition, pour l'esthétique ou pour se dépasser.
Tout commence en Australie, par la "suspension". J'ignorais cette pratique qui consiste à se hameçonner avec de gros crochets et à se faire suspendre. Il paraît que la dopamine se diffuse dans le cerveau et provoque le plaisir. L'association de Melbourne s'appelle "The Hanged man". Voici le site :
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Il arrive parfois que les crochets déchirent la chair mais, en principe, les crochets sont gros et placés de sorte que le nombre empêche la déchirure...
Âmes sensibles...
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Heureusement que non, pour ma crédibilité! lol
Je disais donc que nous avons regardé plusieurs émissions de "Tabou", une émission qui passe sur National Geographic et qui montre comment les hommes se font souffrir dans les différents pays, par tradition, pour l'esthétique ou pour se dépasser.
Tout commence en Australie, par la "suspension". J'ignorais cette pratique qui consiste à se hameçonner avec de gros crochets et à se faire suspendre. Il paraît que la dopamine se diffuse dans le cerveau et provoque le plaisir. L'association de Melbourne s'appelle "The Hanged man". Voici le site :
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Âmes sensibles...
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Dernière édition par Kashima le Jeu 25 Fév 2010 - 10:45, édité 2 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
La peau de crocodile
Parmi ces multiples épisodes que nous avons regardé, il me semble que le comble de la souffrance que peut s'infliger l'homme au nom des traditions est la scarification, je veux parler de la tribale, de la scarification initiatique qui fait de l'enfant un homme.
Vers 18 ans, les hommes d'une tribu d'Éthiopie (je crois, je ne me souviens plus du nom exact) sont amenés dans la "maison des hommes", cachée du regard des femmes et des non initiés. De l'extérieur, on croit que le crocodile géant va les avaler.
Ils resteront entre ces murs plusieurs semaines, le temps que leurs plaies cicatrisent : en effet, les jeunes hommes vont subir, durant deux heures, une mutilation de toute leur peau (dos, torse, fesses...). On les scarifie afin que leur peau ressemble à une peau de crocodile. La souffrance a l'air atroce. Même à regarder, c'est horrible...
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Voici quelques exemples. Il faut pourtant s'imaginer que, dans la tribu du reportage, c'est tout le corps qui subit la scarification :
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Autre exemple qui n'est pas celui de cette tribu, mais qui donne un aperçu de l'étendue de la scarification :
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Vers 18 ans, les hommes d'une tribu d'Éthiopie (je crois, je ne me souviens plus du nom exact) sont amenés dans la "maison des hommes", cachée du regard des femmes et des non initiés. De l'extérieur, on croit que le crocodile géant va les avaler.
Ils resteront entre ces murs plusieurs semaines, le temps que leurs plaies cicatrisent : en effet, les jeunes hommes vont subir, durant deux heures, une mutilation de toute leur peau (dos, torse, fesses...). On les scarifie afin que leur peau ressemble à une peau de crocodile. La souffrance a l'air atroce. Même à regarder, c'est horrible...
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Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Tabou : la souffrance
Brrrrr, les gens qui s'accrochent me donnent froid dans le dos. Je souffre déja atrocement quand j'accroche mon piercing par maladresse. lol
Re: Tabou : la souffrance
Un piercing, c'est le début d'une cascade vers la suspension!
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Edlinka- Les limbes
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Age : 42
Date d'inscription : 01/10/2008
Repassage des seins
Émissions très intéressantes, j'ai appris beaucoup de choses dont celle-ci : le repassage des seins.
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Cette coutume barbare consiste, pour une mère, dès l'apparition des seins de sa famille, synonyme de puberté et de transformation en femme, à les faire disparaître momentanément. la mère de la jeune fille, tous les jours, chauffe un énorme morceau de bois et aplatit, tasse pendant deux heures de suite, les seins naissants de sa fille.
Le procédé est très douloureux et laisse des traces à jamais car, si la poitrine disparaît un temps, elle revient, et les femmes victimes de ce "repassage" souffrent de douleurs toute leur vie.
Dans le documentaire, on explique que les femmes ont peur de voir leurs filles se marier trop tôt et perdre leur possibilité d'émancipation...
Cela est pratiqué au Cameroun. on en trouve des occurrences sur Google, par exemple voici ce qu'en dit Wikipedia :
"Le repassage des seins est une pratique traditionnelle répandue notamment au Cameroun (où près d'un quart des femmes l'auraient subi) visant à freiner le développement de la poitrine des jeunes filles par un "massage" réalisé avec des objets chauffés (pierre à écraser, pilon, spatule, etc.) ou non (pétrole, herbes, serres seins, etc.). Cette pratique, moins médiatisée que l'excision (d'autant qu'elle n'engage généralement que la mère et la fille), ne constitue pas moins un traumatisme psychologique et physique pour certaines de celles qui en ont été victimes , il favoriserait , entre autre , le développement du cancer du seins.
Le but (théorique) du repassage des seins n'a rien de religieux, il est de retarder le passage à l'adolescence des jeunes filles afin que les garçons ne soient pas attirés par elles, qu'elles n'aient pas une sexualité précoce et qu'elles soient sérieuses dans leurs études."
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Cette coutume barbare consiste, pour une mère, dès l'apparition des seins de sa famille, synonyme de puberté et de transformation en femme, à les faire disparaître momentanément. la mère de la jeune fille, tous les jours, chauffe un énorme morceau de bois et aplatit, tasse pendant deux heures de suite, les seins naissants de sa fille.
Le procédé est très douloureux et laisse des traces à jamais car, si la poitrine disparaît un temps, elle revient, et les femmes victimes de ce "repassage" souffrent de douleurs toute leur vie.
Dans le documentaire, on explique que les femmes ont peur de voir leurs filles se marier trop tôt et perdre leur possibilité d'émancipation...
Cela est pratiqué au Cameroun. on en trouve des occurrences sur Google, par exemple voici ce qu'en dit Wikipedia :
"Le repassage des seins est une pratique traditionnelle répandue notamment au Cameroun (où près d'un quart des femmes l'auraient subi) visant à freiner le développement de la poitrine des jeunes filles par un "massage" réalisé avec des objets chauffés (pierre à écraser, pilon, spatule, etc.) ou non (pétrole, herbes, serres seins, etc.). Cette pratique, moins médiatisée que l'excision (d'autant qu'elle n'engage généralement que la mère et la fille), ne constitue pas moins un traumatisme psychologique et physique pour certaines de celles qui en ont été victimes , il favoriserait , entre autre , le développement du cancer du seins.
Le but (théorique) du repassage des seins n'a rien de religieux, il est de retarder le passage à l'adolescence des jeunes filles afin que les garçons ne soient pas attirés par elles, qu'elles n'aient pas une sexualité précoce et qu'elles soient sérieuses dans leurs études."
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Body branding
Autre souffrance, cette fois occidentale : la brûlure au 3ème degré pour décorer son corps.
Certaines personnes modifient leur corps par le tatouage, la scarification.... Elles choisissent aussi parfois un moyen plus douloureux qui est celui de la brûlure, comme celle qu'on inflige aux bêtes pour les marquer, ou celle qu'on infligeait aux esclaves. (A ce propos, je n'ai jamais rien lu sur le marquage des déportés durant la Seconde Guerre Mondiale : était-ce un tatouage ou un marquage au fer? Car, si c'est un tatouage, cela demande du temps. A quel moment cela était-il fait?)
Qu'est-ce qui pousse ces personnes à en venir à ce procédé douloureux? Outre le fait de modifier leur corps, ils ont l'impression de se dépasser en supportant une souffrance extrême.
Le fer est chauffé à 650° : quand il touche la peau, il détruit immédiatement l'épiderme et les nerfs.
L'opération durant plus d'une demi-heure, le corps peut mal réagir, le marqué au fer perdre connaissance...
On appelle cela le body branding :
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Sur le site Imperial Body Art, on a un aperçu de toutes ces pratiques (tatouage, suspension, branding...) :
Certaines personnes modifient leur corps par le tatouage, la scarification.... Elles choisissent aussi parfois un moyen plus douloureux qui est celui de la brûlure, comme celle qu'on inflige aux bêtes pour les marquer, ou celle qu'on infligeait aux esclaves. (A ce propos, je n'ai jamais rien lu sur le marquage des déportés durant la Seconde Guerre Mondiale : était-ce un tatouage ou un marquage au fer? Car, si c'est un tatouage, cela demande du temps. A quel moment cela était-il fait?)
Qu'est-ce qui pousse ces personnes à en venir à ce procédé douloureux? Outre le fait de modifier leur corps, ils ont l'impression de se dépasser en supportant une souffrance extrême.
Le fer est chauffé à 650° : quand il touche la peau, il détruit immédiatement l'épiderme et les nerfs.
L'opération durant plus d'une demi-heure, le corps peut mal réagir, le marqué au fer perdre connaissance...
On appelle cela le body branding :
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Sur le site Imperial Body Art, on a un aperçu de toutes ces pratiques (tatouage, suspension, branding...) :
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Tabou : la souffrance
J'ai beau essayer d'avoir l'esprit ouvert, se bruler volontairement me dépasse vraiment. Je crois qu'il n'y a pas de douleur plus intence que celle infligée par les brulures et je ne comprend vraiment pas comment une personne saine d'esprit peur vouloir souffrir autant.
Pour les déportés il me semnle que c'était des tatouages mais je ne sais pas exactement quand ils étaient fait.
Pour les déportés il me semnle que c'était des tatouages mais je ne sais pas exactement quand ils étaient fait.
Re: Tabou : la souffrance
Je suis d'accord avec toi, cela me dépasse, cette volonté de souffrir autant, alors que dans la vie, on a déjà de multiples occasions de subir la souffrance...
Pour les déportés, je n'arrive pas à imaginer comment ils étaient tatoués, car cela devait prendre un temps fou... Ca m'étonne que les nazis, vu leur absence d'humanité, n'aient pas utilisé le fer rouge...
Pour les déportés, je n'arrive pas à imaginer comment ils étaient tatoués, car cela devait prendre un temps fou... Ca m'étonne que les nazis, vu leur absence d'humanité, n'aient pas utilisé le fer rouge...
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Tabou : la souffrance
Imagine l'odeur de la chair brûlée! :hirsute:
Kashima- Faux-monnayeur
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