Sagan au cinéma
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Sagan au cinéma
Chercheuse d'or vient de me rappeler qu'était diffusé sur Arte, ce soir, un téléfilm de Josée Dayan, adaptation de Château en Suède de Françoise Sagan. Scénario, en partie, de Florian Zeller.
Résumé et critique de Télérama :
Frédéric, un étudiant, s'en va profiter de l'hospitalité d'une famille qui vit dans un château. C'est l'hiver, et la demeure est très isolée. L'étudiant apprend à connaître ses occupants. Hugo, la quarantaine, est le mari de la troublante Eléonore, dont le charme ne laisse pas Frédéric indifférent. Agathe, la soeur d'Hugo, est une vieille fille attachée aux traditions. Sébastien, le frère d'Eléonore, est lié à celle-ci par une affection trouble. Au milieu de ces personnages singuliers, Frédéric se trouve pris dans un jeu de manipulation. Il ne tarde pas à succomber au charme d'Eléonore, sans se douter des conséquences qu'entraîneront cette liaison...
Téléfilm de Josée Dayan (France/Canada, 2008). Scénario : Christopher Thompson et Florian Zeller, d'après la pièce de Françoise Sagan. 95 mn. Inédit. Avec Géraldine Pailhas : Eléonore. Marine Delterme : Ophélie. Jeanne Moreau : Agathe. Guillaume Depardieu : Sébastien. Aymeric Demarigny : Frédéric. Normand D'Amour : Hugo.
« Méfiez-vous de la neige », avertit Guillaume Depardieu en préambule. De la neige et, surtout, des Falsen, une famille d'aristocrates experte en manipulations psychologiques et jeux pervers. Cruauté et sentiment du dérisoire, désespoir et légèreté, la « petite musique » de Françoise Sagan donne toute sa mesure dans cette adaptation de la pièce Château en Suède.
Grâce à sa mise en scène dynamique, Josée Dayan évite l'écueil du théâtre filmé. Et les acteurs (mention spéciale à Géraldine Pailhas, délicieusement ambiguë, et au Canadien Normand D'Amour, inquiétant à souhait) se révèlent très inspirés par ce huis clos ludique et grinçant. La disparition de Guillaume Depardieu accentue la tonalité crépusculaire de l'ultime plan, où le Rimmel coulant sous son oeil évoque autant Orange mécanique que les dernières images de Mort à Venise. D'où vient alors cette impression de divertissement un peu vain ? Du caractère désuet, pour ne pas dire daté, de la pièce originelle, que ne parviennent pas à faire oublier les retouches habiles du jeune dramaturge Florian Zeller ?
Samuel Douhaire
Résumé et critique de Télérama :
Frédéric, un étudiant, s'en va profiter de l'hospitalité d'une famille qui vit dans un château. C'est l'hiver, et la demeure est très isolée. L'étudiant apprend à connaître ses occupants. Hugo, la quarantaine, est le mari de la troublante Eléonore, dont le charme ne laisse pas Frédéric indifférent. Agathe, la soeur d'Hugo, est une vieille fille attachée aux traditions. Sébastien, le frère d'Eléonore, est lié à celle-ci par une affection trouble. Au milieu de ces personnages singuliers, Frédéric se trouve pris dans un jeu de manipulation. Il ne tarde pas à succomber au charme d'Eléonore, sans se douter des conséquences qu'entraîneront cette liaison...
Téléfilm de Josée Dayan (France/Canada, 2008). Scénario : Christopher Thompson et Florian Zeller, d'après la pièce de Françoise Sagan. 95 mn. Inédit. Avec Géraldine Pailhas : Eléonore. Marine Delterme : Ophélie. Jeanne Moreau : Agathe. Guillaume Depardieu : Sébastien. Aymeric Demarigny : Frédéric. Normand D'Amour : Hugo.
« Méfiez-vous de la neige », avertit Guillaume Depardieu en préambule. De la neige et, surtout, des Falsen, une famille d'aristocrates experte en manipulations psychologiques et jeux pervers. Cruauté et sentiment du dérisoire, désespoir et légèreté, la « petite musique » de Françoise Sagan donne toute sa mesure dans cette adaptation de la pièce Château en Suède.
Grâce à sa mise en scène dynamique, Josée Dayan évite l'écueil du théâtre filmé. Et les acteurs (mention spéciale à Géraldine Pailhas, délicieusement ambiguë, et au Canadien Normand D'Amour, inquiétant à souhait) se révèlent très inspirés par ce huis clos ludique et grinçant. La disparition de Guillaume Depardieu accentue la tonalité crépusculaire de l'ultime plan, où le Rimmel coulant sous son oeil évoque autant Orange mécanique que les dernières images de Mort à Venise. D'où vient alors cette impression de divertissement un peu vain ? Du caractère désuet, pour ne pas dire daté, de la pièce originelle, que ne parviennent pas à faire oublier les retouches habiles du jeune dramaturge Florian Zeller ?
Samuel Douhaire
Extrait ici.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Sagan au cinéma
J'ai regardé ce film avec délectation et un vendredi soir, en plus, le rêve... (J'aime énormément le vendredi soir).
C'est un film très troublant en effet. La neige omniprésente accentue ce "malaise" qui n'en est pas vraiment un mais à condition de se laisser aller à cette sorte de conte d'hiver, comme on se laisse tomber dans la neige fraîche, joyeusement et sans aucune appréhension.
Parce que si on commence à réfléchir (le bien, le mal, le crime etc.) c'est fini, le charme est rompu.
Alors, dès les premières images, oubliez tous vos préjugés et laissez-vous aller à la délicieuse cruauté des membres de la famille Falsen.
C'est un film très troublant en effet. La neige omniprésente accentue ce "malaise" qui n'en est pas vraiment un mais à condition de se laisser aller à cette sorte de conte d'hiver, comme on se laisse tomber dans la neige fraîche, joyeusement et sans aucune appréhension.
Parce que si on commence à réfléchir (le bien, le mal, le crime etc.) c'est fini, le charme est rompu.
Alors, dès les premières images, oubliez tous vos préjugés et laissez-vous aller à la délicieuse cruauté des membres de la famille Falsen.
chercheusedor- L'antichambre
- Nombre de messages : 173
Age : 61
Localisation : Paris, close to the fleuve.
Date d'inscription : 02/10/2008
Re: Sagan au cinéma
J'ai oublié de préciser que Géraldine Pailhas était d'une beauté renversante.
:hommage:
:hommage:
chercheusedor- L'antichambre
- Nombre de messages : 173
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Date d'inscription : 02/10/2008
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