La Lesbia de Catulle
3 participants
Page 1 sur 1
Quelle muse a inspiré les plus beaux textes ?
La Lesbia de Catulle
J'avais envie d'écrire un petit sujet avant d'aller me coucher.
Quand on me dit "muse", je pense à beaucoup de femmes, mais je pense surtout à la Lesbia de Catulle.
Le poète latin était tombé fou amoureux de cette Claudia, mariée à Claudius. On peut suivre, dans ses poèmes, son parcours amoureux, de la passion au désespoir...
Commençons par la passion, un des poèmes les plus connus de la littérature romaine, celui des baisers :
Viuamus mea Lesbia, atque amemus,
Rumoresque senum seueriorum
Omnes unius aestimemus assis !
Soles occidere et redire possunt ;
Nobis cum semel occidit breuis lux,
Nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deinde centum,
Dein mille altera, dein secunda centum,
Dein usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum millia multa fecerimus,
Conturbabimus illa, ne sciamus,
Aut ne quis malus inuidere possit,
Cum tantum sciat esse basiorum.
(Vivons, ma Lesbie et aimons !
Les grognements des vieux sévères
Tous ne valent pas un centime.
Les soleils meurent et renaissent ;
Quand s'éteint notre jour si court,
La nuit est l'éternel sommeil.
Donne-moi cent baisers puis mille,
Puis mille autres, et encor cent,
Puis mille encore, ensuite cent.
Après des milliers de baisers,
Embrouillons-les pour ignorer
Ou qu'ils ne puissent faire envie,
Pour tant de baisers échangés.
Traduction en octosyllabiques de Pierre Lasserre)
A suivre...
Quand on me dit "muse", je pense à beaucoup de femmes, mais je pense surtout à la Lesbia de Catulle.
Le poète latin était tombé fou amoureux de cette Claudia, mariée à Claudius. On peut suivre, dans ses poèmes, son parcours amoureux, de la passion au désespoir...
Commençons par la passion, un des poèmes les plus connus de la littérature romaine, celui des baisers :
Viuamus mea Lesbia, atque amemus,
Rumoresque senum seueriorum
Omnes unius aestimemus assis !
Soles occidere et redire possunt ;
Nobis cum semel occidit breuis lux,
Nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deinde centum,
Dein mille altera, dein secunda centum,
Dein usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum millia multa fecerimus,
Conturbabimus illa, ne sciamus,
Aut ne quis malus inuidere possit,
Cum tantum sciat esse basiorum.
(Vivons, ma Lesbie et aimons !
Les grognements des vieux sévères
Tous ne valent pas un centime.
Les soleils meurent et renaissent ;
Quand s'éteint notre jour si court,
La nuit est l'éternel sommeil.
Donne-moi cent baisers puis mille,
Puis mille autres, et encor cent,
Puis mille encore, ensuite cent.
Après des milliers de baisers,
Embrouillons-les pour ignorer
Ou qu'ils ne puissent faire envie,
Pour tant de baisers échangés.
Traduction en octosyllabiques de Pierre Lasserre)
A suivre...
Dernière édition par Kashima le Sam 9 Avr 2011 - 8:51, édité 2 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Poème 76
Difficile est longum subito deponere amorem.
Difficile est, verum hoc qualibet efficias.
Una salus haec est, hoc est tibi pervincendum ;
Hoc facias, sive id non pote, sive pote.
O dei, si vestrum est misereri, aut si quibus umquam
Extremam jam ipsa in morte tulistis opem,
Me miserum aspicite et, si vitam puriter egi,
Eripite hanc pestem perniciemque mihi,
Quae mihi subrepens immos ut torpor in artus
Expulit ex omni pectore laetitias.
Non jam illud quaero, contra ut me diligat illa,
Aut, quod non potis est, esse pudica velit ;
Ipse valere opto et taetrum hunc deponere morbum
O dei, reddite mi hoc pro pietate mea.
Je ne trouve la traduction nulle part, il faudra (peut-être) que je le traduise.
L'amour, ici, comme une maladie, un chancre dont on voudrait guérir : deponere amorem, deponere morbum.
L'amour pour Lesbie est tenace, Catulle s'en remet aux dieux au nom de sa piété.
Vale, Catulle.
Il est difficile de renoncer soudain à un long amour,
Il est difficile mais tu dois le faire, d'une manière ou d'une autre:
C'est le seul salut, tu dois en venir à bout ;
Tu dois le faire, que ce soit possible ou non.
Ô dieux ! S'il vous appartient d'avoir pitié, ou si vous avez jamais apporté un ultime secours à ceux qui sont dans la mort même,
Regardez-moi, malheureux que je suis, et si j'ai mené une vie pure,
Arrachez-moi cette peste, ce fléau
Qui rampant au fond de moi comme une torpeur dans mes membres
A chassé les joies de tout mon cœur (hypallage pour "toutes les joies de mon coeur")
Je ne le cherche plus, qu'elle m'aime en retour,
Ou, ce qui n'est pas possible, qu'elle veuille être pudique :
Moi-même je souhaite guérir et renoncer à cette hideuse maladie
O dieux, accordez-moi cela au nom de ma piété.
Le roman de Lesbie relaté ici : http://www.nautaelatini.be/atrium_v/catulle_-_l27amour_a_rome_-_lecture.pdf
Difficile est, verum hoc qualibet efficias.
Una salus haec est, hoc est tibi pervincendum ;
Hoc facias, sive id non pote, sive pote.
O dei, si vestrum est misereri, aut si quibus umquam
Extremam jam ipsa in morte tulistis opem,
Me miserum aspicite et, si vitam puriter egi,
Eripite hanc pestem perniciemque mihi,
Quae mihi subrepens immos ut torpor in artus
Expulit ex omni pectore laetitias.
Non jam illud quaero, contra ut me diligat illa,
Aut, quod non potis est, esse pudica velit ;
Ipse valere opto et taetrum hunc deponere morbum
O dei, reddite mi hoc pro pietate mea.
Je ne trouve la traduction nulle part, il faudra (peut-être) que je le traduise.
L'amour, ici, comme une maladie, un chancre dont on voudrait guérir : deponere amorem, deponere morbum.
L'amour pour Lesbie est tenace, Catulle s'en remet aux dieux au nom de sa piété.
Vale, Catulle.
Il est difficile de renoncer soudain à un long amour,
Il est difficile mais tu dois le faire, d'une manière ou d'une autre:
C'est le seul salut, tu dois en venir à bout ;
Tu dois le faire, que ce soit possible ou non.
Ô dieux ! S'il vous appartient d'avoir pitié, ou si vous avez jamais apporté un ultime secours à ceux qui sont dans la mort même,
Regardez-moi, malheureux que je suis, et si j'ai mené une vie pure,
Arrachez-moi cette peste, ce fléau
Qui rampant au fond de moi comme une torpeur dans mes membres
A chassé les joies de tout mon cœur (hypallage pour "toutes les joies de mon coeur")
Je ne le cherche plus, qu'elle m'aime en retour,
Ou, ce qui n'est pas possible, qu'elle veuille être pudique :
Moi-même je souhaite guérir et renoncer à cette hideuse maladie
O dieux, accordez-moi cela au nom de ma piété.
Le roman de Lesbie relaté ici : http://www.nautaelatini.be/atrium_v/catulle_-_l27amour_a_rome_-_lecture.pdf
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
Un certain Thomas Evans (ne me demandez pas qui c'est, je n'en ai aucune idée) propose une traduction du poème 76 ici : thomas.evans.free.fr/PoésieLATIN.doc. (Je ne sais pas pourquoi je ne parviens pas à l'insérer en lien, c'est un fichier Word, je ne sais pas si ça a un rapport, je suis nulle en informatique.)
Bon sinon faut pas que je me la pète, je ne connaissais pas Catulle plus que ça -- juste un peu de nom, mais guère plus. Tu as su me motiver à faire plus ample connaissance avec lui, sois en remerciée Kashima !
x 1001.
Bon sinon faut pas que je me la pète, je ne connaissais pas Catulle plus que ça -- juste un peu de nom, mais guère plus. Tu as su me motiver à faire plus ample connaissance avec lui, sois en remerciée Kashima !
x 1001.
Nicole.
Re: La Lesbia de Catulle
Je ne peux pas lire le lien...
J'ai traduit au plus proche, sans faire de poésie...
Contente que tu aies envie de découvrir, c'est un plaisir, Catulle... Et un remède aussi très souvent.
J'ai traduit au plus proche, sans faire de poésie...
Contente que tu aies envie de découvrir, c'est un plaisir, Catulle... Et un remède aussi très souvent.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
Chez moi le lien fonctionne, je ne comprends décidément rien à l'informatique... Bon, je ne sais pas trop comment mettre moi-même un fichier "doc" ou "pdf" en ligne (et puis l'auteur n'apprécierait peut-être pas !), mais en cherchant sur Google les vers "Difficile est longum subito deponere amorem. Difficile est, verum hoc qualibet efficias" la quatrième entrée proposée est celle-ci :
C'est là où j'ai trouvé la traduction.
x 1001.
x 1001.
Nicole.
Re: La Lesbia de Catulle
Ca va, c'est correct, son mot à mot.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
Je te crois sur parole... mon latin est très très très loin...
x 1001.
x 1001.
Nicole.
Odi et amo
Dans le "roman de Lesbie", on passe de la passion folle à la souffrance. Ce célèbre distique donne en peu de mots la définition de l'amour :
Odi et amo. quare id faciam, fortasse requiris?
Nescio, sed fieri sentio et excrucior.
(poème 85)
J'aime et je hais. Pourquoi je fais cela, tu le demandes peut-être.
Je l'ignore, mais je le sens se produire et j'en suis crucifié (écartelé, j'en souffre beaucoup).
Les poèmes d'amour ne se suivent pas tous, et ne respectent pas un ordre chronologique. Le recueil de Catulle a été recomposé. On ne peut pas suivre linéairement son histoire d'amour, et ses poésies sont aussi des satires, parfois obscènes. Aucun écho de cet amour dans la plupart des poèmes du recueil, qu'on ne s'y trompe pas. Il crée aussi des pièces mythologiques, comme la chevelure de Bérénice, les noces de Thétis et Pelée ou l'abandon d'Ariane par Bacchus; il raconte la mort de son frère... On est dans l'élégie, le "dire hélas", et pas seulement dans le sentiment personnel, loin de là.
Peu après les mille baisers du poème 5 ("Vivamus, mea Lesbia, et amemus" "Vivons, ma Lesbie, et aimons", voir plus haut), Catulle reprend la thématique des baisers qu'il compare à des grains de sable. On est au cœur de la passion érotique :
Tu me demandes, Lesbie, combien de tes baisers il faudrait pour me satisfaire, pour me forcer à dire : Assez ? Autant de grains de sable sont amoncelés en Libye, dans les champs parfumés de Cyrène, entre le temple brûlant de Jupiter et la tombe révérée de l’antique Battus ; autant d’astres, par une nuit paisible, éclairent les furtives amours des mortels, autant il faudrait à Catulle de baisers de ta bouche pour étancher sa soif délirante, pour le forcer de dire : Assez. Ah ! puisse leur nombre échapper au calcul de l’envie, à la langue funeste des enchanteurs !
Légèrement plus tard (du poème 7 au poème 8!), il apprend que Lesbie le trompe et, se croyant fort, il parle à son genius (lui-même, le double du poète) : il l'oubliera! Mais le poème prend une tonalité trop proche de l'invective pour que Catulle soit indifférent à la femme à laquelle il dit renoncer (je l'adore aussi, celui-ci):
Miser Catulle, desinas ineptire,
et quod vides perisse perditum ducas.
Fulsere quondam candidi tibi soles,
cum ventitabas quo puella ducebat,
amata nobis quantum amabitur nulla.
Ibi illa multa tum iocosa fiebant,
quae tu volebas nec puella nolebat.
Fulsere vere candidi tibi soles.
Nunc iam illa non volt ; tu quoque, inpotens, noli,
nec quae fugit sectare, nec miser vive,
sed obstinata mente perfer, obdura.
Vale, puella. Iam Catullus obdurat,
nec te requiret nec rogabit invitam ;
at tu dolebis, cum rogaberis nulla.
Scelesta, vae te ; quae tibi manet vita ?
quis nunc te adibit ? cui videberis bella ?
quem nunc amabis ? cuius esse diceris ?
quem basiabis ? cui labella mordebis ?
At tu, Catulle, destinatus obdura.
Pauvre Catulle, cesse de déraisonner et ce que tu vois perdu, tiens-le pour perdu. Ont brillé autrefois pour toi d'éblouissants soleils, quand tu t'empressais de venir où ta bien-aimée te menait, aimée de moi comme aucune ne le sera plus.
En ce temps-là se multipliaient ces parties de plaisir que toi, tu désirais et que ta bien-aimée ne refusait pas. Vraiment ont brillé pour toi d'éblouissants soleils.
Maintenant elle n'en veut plus ; toi aussi, malgré ta passion, renonce, ne t'acharne pas à courir après une fille qui te fuit et ne vis plus malheureux, mais, avec obstination, sois ferme, tiens bon. Adieu, ma bien-aimée. Désormais Catulle tient bon, il ne te courtisera plus et ne te fera plus des avances contre ton gré ; mais c'est toi qui souffriras quand on ne t'en fera plus.
Scélérate, malheur à toi. Quelle existence te reste-t-il ? Qui à présent t'approchera ? Qui te trouvera jolie ? Qui à présent aimeras-tu ? De qui te dira-t-on la conquête ? Qui embrasseras-tu? A qui mordilleras-tu les lèvres ? Mais toi , Catulle, résolument, tiens bon.
(traduction non personnelle)
Enfin, comme une conclusion à ce roman amoureux, Catulle écrira :
Nulla potest mulier se dicere amatam,
Vere quantum a me Lesbia amata mea est.
Nulla fides ullo fuit umquam foedere tanta,
quanta in amore tuo ex parte reperta mea est.
(poème 87)
Aucune femme ne peut dire qu'elle a été vraiment aimée
Autant que l'a été ma Lesbie par moi.
Nulle foi n'a jamais été si grande dans aucun traité
Que celle trouvée pour ma part dans mon amour pour toi.
A ma Lesbie
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
C'est très très très juste. Tellement juste...
C'est malin, mon rimmel...
x 1001.
C'est malin, mon rimmel...
x 1001.
Nicole.
P.-S. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup...
Re: La Lesbia de Catulle
Ces mots sont forts,je te ressens à travers eux,au plus juste...j'encaisse,la souffrance s'en mêle,mais c'est bon de se retrouver.
En "Lesbi infernal" je te couvre de mille baisers et autant qu'il suffirait pour étancher notre soif.
En "Lesbi infernal" je te couvre de mille baisers et autant qu'il suffirait pour étancher notre soif.
interseXion- L'antichambre
- Nombre de messages : 122
Date d'inscription : 03/07/2009
Re: La Lesbia de Catulle
Epouse infernale...
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
Kashima a écrit:Epouse infernale...
Parce que tu le vaux bien....
interseXion- L'antichambre
- Nombre de messages : 122
Date d'inscription : 03/07/2009
Re: La Lesbia de Catulle
Catulle, moi aussi, je ne connaissais que vaguement. Mais Kashima, tu m'as cité plusieurs de ses poèmes à une certaine époque, ce qui m'a permis de me familiariser un peu avec sa poésie.
De la passion au désespoir...un autre nom me vient à l'esprit: Phèdre, une héroine qui m'a beaucoup marquée.
Phèdre vit l'Eros dans tout son déchaînement. Comme Platon le définit dans le Banquet et dans le Phèdre et comme Comte-Sponville le développe, l'Eros naît du désir de l'impossible. Phèdre ne peut aimer le fils de son mari: "Madame, oubliez-vous/Que Thésée est mon père et qu'il est votre époux?". Très justement, Phèdre nie cet oubli puisque sa passion est née d'abord de l'interdit. Pour exister, cet amour-là ne doit pas être satisfait. Il grandit dans la frustration et la douleur: "Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins".
Pierre-Narcisse Guérin; Phèdre et Hippolyte; Musée du Louvre
De la passion au désespoir...un autre nom me vient à l'esprit: Phèdre, une héroine qui m'a beaucoup marquée.
Phèdre vit l'Eros dans tout son déchaînement. Comme Platon le définit dans le Banquet et dans le Phèdre et comme Comte-Sponville le développe, l'Eros naît du désir de l'impossible. Phèdre ne peut aimer le fils de son mari: "Madame, oubliez-vous/Que Thésée est mon père et qu'il est votre époux?". Très justement, Phèdre nie cet oubli puisque sa passion est née d'abord de l'interdit. Pour exister, cet amour-là ne doit pas être satisfait. Il grandit dans la frustration et la douleur: "Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins".
Pierre-Narcisse Guérin; Phèdre et Hippolyte; Musée du Louvre
Invité- Invité
Re: La Lesbia de Catulle
Anja a écrit:Catulle, moi aussi, je ne connaissais que vaguement. Mais Kashima, tu m'as cité plusieurs de ses poèmes à une certaine époque, ce qui m'a permis de me familiariser un peu avec sa poésie.
Oui, car je trouve que ces poèmes sont de grands consolateurs dans l'amour - tout au moins des appuis.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: La Lesbia de Catulle
Navrée d'avance pour cette fort peu culturelle intervention, mais ces catulleries ont fini par me souffler un petit article... Voilà, je fais ma réclame...
x 1001.
x 1001.
Nicole.
Properce
"navrée" serait un mot à la Catulle, blessé par les flèches de Cupidon, ou d'un autre poète élégiaque. Je me réserve Properce pour bientôt, une perle...
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Odi et amo
odi et amo. quare id faciam, fortasse requiris?
nescio, sed fieri sentio et excrucior.
J'aime et je hais. Pourquoi, tu le demandes peut-être?
Je l'ignore, mais je le sens et j'en souffre.
nescio, sed fieri sentio et excrucior.
J'aime et je hais. Pourquoi, tu le demandes peut-être?
Je l'ignore, mais je le sens et j'en souffre.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum