L'animal est une personne
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L'animal est une personne
Deux titres retiennent mon attention en cette rentrée littéraire :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de Joy Sorman et L'animal est une personne de Franz-Olivier Giesbert.
Le premier raconte la vie sordide d'un être hybride, mi-homme mi-ours. Le second, paru chez Fayard, voici ce qu'en dit son auteur :
« Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.
Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal les bêtes à manger, machines à fabriquer de la viande ? Alors que nous consommons chaque année des milliards d’animaux issus de la terre et de la mer, il est temps que nous descendions de notre piédestal pour les retrouver, les écouter, les comprendre.
J’ai voulu aussi lancer un appel pour que cesse le scandale des abattages rituels, halal ou casher, qui imposent à nos sœurs et frères les bêtes des mises à mort dans d’inutiles souffrances. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de Joy Sorman et L'animal est une personne de Franz-Olivier Giesbert.
Le premier raconte la vie sordide d'un être hybride, mi-homme mi-ours. Le second, paru chez Fayard, voici ce qu'en dit son auteur :
« Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.
Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal les bêtes à manger, machines à fabriquer de la viande ? Alors que nous consommons chaque année des milliards d’animaux issus de la terre et de la mer, il est temps que nous descendions de notre piédestal pour les retrouver, les écouter, les comprendre.
J’ai voulu aussi lancer un appel pour que cesse le scandale des abattages rituels, halal ou casher, qui imposent à nos sœurs et frères les bêtes des mises à mort dans d’inutiles souffrances. »
Dernière édition par Kashima le Lun 29 Déc 2014 - 11:23, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
L'animal est une personne, Giesbert
Giesbert propose de rendre hommage aux animaux en racontant, dans chaque chapitre, l'histoire d'un animal de sa vie. A travers ses histoires touchantes et bien écrites, il livre sa pensée sur l'homme, ses comportements ahurissants envers les bêtes...
Ce livre est d'utilité publique! Il faudrait que tout le monde le lise et que ceux qui ne sont pas convaincus, qui vivent dans leur petit cocon d'êtres humains aveugles et qui bâfrent la viande sans jamais réfléchir une seconde, l'ouvrent et soient touchés par lui.
Franz-Olivier Giesbert est un défenseur de la cause animale. Il vaut mieux le lire que l'écouter car, à l'oral, il est obligé de donner le change face à l'ironie de certains interlocuteurs et je trouve qu'il adoucit son discours. A l'écrit, c'est autre chose : il y va franchement et dit ce que beaucoup ne veulent pas entendre.
L'auteur sait raconter et intéresser : son livre se dévore, il est d'une grande limpidité. A travers des anecdotes, des statistiques et des réflexions politiques, il nous dit ce que l'animal est devenu pour l'homme : un matériau (moi je dirais un "stück", pour reprendre la terminologie nazie de la solution finale, parallèle d'ailleurs abordé dans le livre) qu'on élève et assassine pour se goinfrer. Son cheval de bataille, c'est l'élevage industriel. Ce qui se passe dans les abattoirs est de plus en plus horrible, mais tout est caché. On ne veut pas voir l'horreur, on préfère être amnésique quand on se retrouve devant son steak. Pourtant, il faut savoir que c'est le comble de la monstruosité que vivent les animaux de boucherie. Le passage sur les veaux m'a arraché des larmes, c'est très difficile d'avoir la force de lire certains passages.
Franz-Olivier Giesbert nous livre les noms des penseurs coupables ; penseurs, c'est vite dit car, sur la question de l'animal, ils semblent perdre toute capacité de réflexion et de logique. En tête, Descartes et son animal machine, qui a fait énormément de mal à la cause animale et a creusé un fossé entre l'homme et l'animal. Il y a, à ses côtés, Sartre et Heidegger. Ces philosophes ont contribué à ce que les hommes pensent que l'animal ne souffre pas, n'a pas de conscience, vit mais n'existe pas. L'histoire que l'auteur rapporte sur Mallebranche est édifiante : alors que sa chienne pleine venait se frotter contre lui, il l'a renvoyée à coups de pieds en disant à son interlocuteur : elle ne sent rien, de toutes façons.
Le mal est fait.
Et il continue à se développer. Franz-Olivier Giesbert ose parler du grand scandale en terme alimentaire du XXIe siècle : en France, nous mangeons de la viande halal sans le savoir. La demande minoritaire l'a emporté parce qu'il est plus pratique, plus rentable, plus rapide d'assassiner les bêtes sans les étourdir avant. Il dénonce la folie des intégrismes religieux (je déplore tout de même qu'il mette sur le même plan le marché de la viande halal et de la viande casher, qu'il trouve le besoin d'associer les juifs aux musulmans dans son discours pour ne pas être taxé d'islamophobie, sans doute. Mais les chiffres parlent d'eux mêmes : la viande casher n'a jamais été un marché tel que l'est devenu celui de la viande halal!). L'auteur nous apprend quand même que pour chaque morceau de viande halal acheté, on engraisse les caisses des organisations islamiques :
Les sacrificateurs musulmans employés par les abattoirs sont habilités par trois grandes mosquées : en 2010, la grande mosquée de Paris avait attribué 220 cartes de sacrificateur, celle d’Évry 140 à 150, celle de Lyon une trentaine, pour un prix unitaire allant de 150 à 160 euros.
Leur travail est contrôlé par des associations dont les principales dépendent aussi de ces trois grandes mosquées. Un quatrième opérateur, AVS, s’est imposé sur ce marché. Le service rendu par ces associations n’est pas gratuit : faire certifier la viande halal coûte 10 à 15 centimes d’euro le kilo, selon Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. « Cette taxe varie selon le tonnage des viandes », précisait en 2006 l’un des membres du Conseil français du culte musulman, Abdallah Zekri. Il s’agit d’« un marché juteux, qui rapporte beaucoup d’argent », poursuivait-il. « Près de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires », estime Kamel Kabtane, qui juge nécessaire de « moraliser ce marché en plein développement ». (texte qui n'est pas tiré du livre de Franz-Olivier Giesbert, mais c'est cette idée-là).
On préfère laisser souffrir, agoniser les bêtes dans les abattoirs, que d'agir : lâchetés diverses, aveuglement de la société, désinformation aussi quand on entend dire que la viande halal est meilleure pour la santé et que les bêtes égorgées vives ne souffrent pas! Combien de fois ai-je pu entendre cela, de la part de gens qui en sont persuadés? Je ne sais pas où est le fond de la bêtise.
Heureusement, l'auteur fait aussi référence à des penseurs comme Derrida, Levi-Strauss, Elisabeth de Fontenay. Je comprends ce qu'il veut dire (et j'avais d'ailleurs été moins réceptive à cette idée quand j'avais entendu Franz-Olivier Giesbert lors d'une conférence) qu'il vaut mieux mettre toutes ses forces dans le combat contre l'élevage industriel plutôt que dans celui contre la chasse ou la corrida. On pourrait se dire qu'il y a une hiérarchie des douleurs, et c'est peut-être vrai quand on songe (voit, pour les plus courageux) à ce que subissent les animaux de boucherie : cochons ébouillantés vifs, bovins qui mettent plus de trente minutes à expirer et qui ne veulent pas mourir, veaux qui pleurent devant le sacrificateur. C'est tellement insupportable...
On se demande quel sera le bout de cette souffrance animale. Quand les hommes reviendront-ils à la raison?
On ressort avec d'autres références qu'on a envie de lire :
La Jungle d'Upson Sinclair
Les Bêtes de Pierre Gascar
L'intelligence des animaux et Manger la chair, traité sur les animaux de Plutarque
La Nuit d'Elie Wiesel
Voici quelques extraits du livre :
[i]“Je n’oublierai jamais la joie de vivre du renard que j’ai vu danser face au soleil, à la fin d’une splendide journée d’août, dans mon clos normand. Je n’oublierai jamais le rire du labrador qui s’amusait à cacher mes chaussures. Je n’oublierai jamais le regard dévasté du chevreuil accidenté de la route, sur la départementale de Cavaillon, que des Thénardier provençaux s’étaient empressés de fourrer dans le coffre de la camionnette pour le débiter chez eux. Dans ses yeux, je lisais qu’il était mon semblable : nous n’avions pas besoin de nous parler pour nous comprendre.”
“Les scientifiques disent souvent que le cochon a une intelligence équivalente à celle d’un enfant de trois ans. Faut-il manger les enfants de trois ans?”
“Tous les animaux sont achevés et parfaits, l’homme est seulement indiqué, esquissé. Tout animal est ce qu’il est ; l’homme seul originairement n’est rien.”
— Fondements du droit naturel, Fichte (1796)
Cité par Franz-Olivier Giesbert dans L’animal est une personne
“Manger de la viande d’élevage intensif, c’est donc manger de l’humiliation, de l’angoisse et de la douleur, même si, dans le cas des veaux, cette dernière restera toujours noble et muette.”
“Auschwitz commence quand un homme voit un abattoir et dit : ce ne sont que des animaux.”
— Charles Patterson cité dans L’animal est une personne, Franz-Olivier Giesbert
“Qu’est-ce que cette République où les carnivores mangent halal sans le savoir tout en cotisant, également sans le savoir, pour les autorités islamiques? Voilà où mènent la faiblesse et la rapacité : rien ne valant rien, toutes les méthodes de tueries se valent dès lors que l’assiette est remplie de viande bien saignante. Mahomet, réveille-toi, ils sont devenus fous ! En son temps, le prophète réclamait de l‘“humanité” pour les animaux et, tout au long de sa vie, il a fait preuve d’une grande tolérance en matière d’alimentation. Les seuls qui refusent de reconnaître ces vérités sont les islamistes bornés, et notamment ces salafistes habillés comme des bouchers - que les bouchers me pardonnent - qui défigurent l’islam mais font apparemment la loi en France.”
Dans la foulée, je lis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et je peux déjà dire que les dons de conteur de Franz-Olivier Giesbert se vérifient dès les premières pages. On y trouve aussi ce qui manque cruellement à beaucoup d'ouvrages : une présence animale.
Ce livre est d'utilité publique! Il faudrait que tout le monde le lise et que ceux qui ne sont pas convaincus, qui vivent dans leur petit cocon d'êtres humains aveugles et qui bâfrent la viande sans jamais réfléchir une seconde, l'ouvrent et soient touchés par lui.
Franz-Olivier Giesbert est un défenseur de la cause animale. Il vaut mieux le lire que l'écouter car, à l'oral, il est obligé de donner le change face à l'ironie de certains interlocuteurs et je trouve qu'il adoucit son discours. A l'écrit, c'est autre chose : il y va franchement et dit ce que beaucoup ne veulent pas entendre.
L'auteur sait raconter et intéresser : son livre se dévore, il est d'une grande limpidité. A travers des anecdotes, des statistiques et des réflexions politiques, il nous dit ce que l'animal est devenu pour l'homme : un matériau (moi je dirais un "stück", pour reprendre la terminologie nazie de la solution finale, parallèle d'ailleurs abordé dans le livre) qu'on élève et assassine pour se goinfrer. Son cheval de bataille, c'est l'élevage industriel. Ce qui se passe dans les abattoirs est de plus en plus horrible, mais tout est caché. On ne veut pas voir l'horreur, on préfère être amnésique quand on se retrouve devant son steak. Pourtant, il faut savoir que c'est le comble de la monstruosité que vivent les animaux de boucherie. Le passage sur les veaux m'a arraché des larmes, c'est très difficile d'avoir la force de lire certains passages.
Franz-Olivier Giesbert nous livre les noms des penseurs coupables ; penseurs, c'est vite dit car, sur la question de l'animal, ils semblent perdre toute capacité de réflexion et de logique. En tête, Descartes et son animal machine, qui a fait énormément de mal à la cause animale et a creusé un fossé entre l'homme et l'animal. Il y a, à ses côtés, Sartre et Heidegger. Ces philosophes ont contribué à ce que les hommes pensent que l'animal ne souffre pas, n'a pas de conscience, vit mais n'existe pas. L'histoire que l'auteur rapporte sur Mallebranche est édifiante : alors que sa chienne pleine venait se frotter contre lui, il l'a renvoyée à coups de pieds en disant à son interlocuteur : elle ne sent rien, de toutes façons.
Le mal est fait.
Et il continue à se développer. Franz-Olivier Giesbert ose parler du grand scandale en terme alimentaire du XXIe siècle : en France, nous mangeons de la viande halal sans le savoir. La demande minoritaire l'a emporté parce qu'il est plus pratique, plus rentable, plus rapide d'assassiner les bêtes sans les étourdir avant. Il dénonce la folie des intégrismes religieux (je déplore tout de même qu'il mette sur le même plan le marché de la viande halal et de la viande casher, qu'il trouve le besoin d'associer les juifs aux musulmans dans son discours pour ne pas être taxé d'islamophobie, sans doute. Mais les chiffres parlent d'eux mêmes : la viande casher n'a jamais été un marché tel que l'est devenu celui de la viande halal!). L'auteur nous apprend quand même que pour chaque morceau de viande halal acheté, on engraisse les caisses des organisations islamiques :
Les sacrificateurs musulmans employés par les abattoirs sont habilités par trois grandes mosquées : en 2010, la grande mosquée de Paris avait attribué 220 cartes de sacrificateur, celle d’Évry 140 à 150, celle de Lyon une trentaine, pour un prix unitaire allant de 150 à 160 euros.
Leur travail est contrôlé par des associations dont les principales dépendent aussi de ces trois grandes mosquées. Un quatrième opérateur, AVS, s’est imposé sur ce marché. Le service rendu par ces associations n’est pas gratuit : faire certifier la viande halal coûte 10 à 15 centimes d’euro le kilo, selon Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. « Cette taxe varie selon le tonnage des viandes », précisait en 2006 l’un des membres du Conseil français du culte musulman, Abdallah Zekri. Il s’agit d’« un marché juteux, qui rapporte beaucoup d’argent », poursuivait-il. « Près de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires », estime Kamel Kabtane, qui juge nécessaire de « moraliser ce marché en plein développement ». (texte qui n'est pas tiré du livre de Franz-Olivier Giesbert, mais c'est cette idée-là).
On préfère laisser souffrir, agoniser les bêtes dans les abattoirs, que d'agir : lâchetés diverses, aveuglement de la société, désinformation aussi quand on entend dire que la viande halal est meilleure pour la santé et que les bêtes égorgées vives ne souffrent pas! Combien de fois ai-je pu entendre cela, de la part de gens qui en sont persuadés? Je ne sais pas où est le fond de la bêtise.
Heureusement, l'auteur fait aussi référence à des penseurs comme Derrida, Levi-Strauss, Elisabeth de Fontenay. Je comprends ce qu'il veut dire (et j'avais d'ailleurs été moins réceptive à cette idée quand j'avais entendu Franz-Olivier Giesbert lors d'une conférence) qu'il vaut mieux mettre toutes ses forces dans le combat contre l'élevage industriel plutôt que dans celui contre la chasse ou la corrida. On pourrait se dire qu'il y a une hiérarchie des douleurs, et c'est peut-être vrai quand on songe (voit, pour les plus courageux) à ce que subissent les animaux de boucherie : cochons ébouillantés vifs, bovins qui mettent plus de trente minutes à expirer et qui ne veulent pas mourir, veaux qui pleurent devant le sacrificateur. C'est tellement insupportable...
On se demande quel sera le bout de cette souffrance animale. Quand les hommes reviendront-ils à la raison?
On ressort avec d'autres références qu'on a envie de lire :
La Jungle d'Upson Sinclair
Les Bêtes de Pierre Gascar
L'intelligence des animaux et Manger la chair, traité sur les animaux de Plutarque
La Nuit d'Elie Wiesel
Voici quelques extraits du livre :
[i]“Je n’oublierai jamais la joie de vivre du renard que j’ai vu danser face au soleil, à la fin d’une splendide journée d’août, dans mon clos normand. Je n’oublierai jamais le rire du labrador qui s’amusait à cacher mes chaussures. Je n’oublierai jamais le regard dévasté du chevreuil accidenté de la route, sur la départementale de Cavaillon, que des Thénardier provençaux s’étaient empressés de fourrer dans le coffre de la camionnette pour le débiter chez eux. Dans ses yeux, je lisais qu’il était mon semblable : nous n’avions pas besoin de nous parler pour nous comprendre.”
“Les scientifiques disent souvent que le cochon a une intelligence équivalente à celle d’un enfant de trois ans. Faut-il manger les enfants de trois ans?”
“Tous les animaux sont achevés et parfaits, l’homme est seulement indiqué, esquissé. Tout animal est ce qu’il est ; l’homme seul originairement n’est rien.”
— Fondements du droit naturel, Fichte (1796)
Cité par Franz-Olivier Giesbert dans L’animal est une personne
“Manger de la viande d’élevage intensif, c’est donc manger de l’humiliation, de l’angoisse et de la douleur, même si, dans le cas des veaux, cette dernière restera toujours noble et muette.”
“Auschwitz commence quand un homme voit un abattoir et dit : ce ne sont que des animaux.”
— Charles Patterson cité dans L’animal est une personne, Franz-Olivier Giesbert
“Qu’est-ce que cette République où les carnivores mangent halal sans le savoir tout en cotisant, également sans le savoir, pour les autorités islamiques? Voilà où mènent la faiblesse et la rapacité : rien ne valant rien, toutes les méthodes de tueries se valent dès lors que l’assiette est remplie de viande bien saignante. Mahomet, réveille-toi, ils sont devenus fous ! En son temps, le prophète réclamait de l‘“humanité” pour les animaux et, tout au long de sa vie, il a fait preuve d’une grande tolérance en matière d’alimentation. Les seuls qui refusent de reconnaître ces vérités sont les islamistes bornés, et notamment ces salafistes habillés comme des bouchers - que les bouchers me pardonnent - qui défigurent l’islam mais font apparemment la loi en France.”
Dans la foulée, je lis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et je peux déjà dire que les dons de conteur de Franz-Olivier Giesbert se vérifient dès les premières pages. On y trouve aussi ce qui manque cruellement à beaucoup d'ouvrages : une présence animale.
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