Fahrenheit 451
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Fahrenheit 451
“Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté.”
Montag est un pompier au service de l'état. Comme les maisons sont désormais ignifugées et ne risquent pas l'incendie, les pompiers ont vocation désormais de mettre le feu. En effet, sur dénonciation, ils se rendent dans les maisons où l'on cache des livres et brûlent tout.
Mais, dès le début du livre, la fragilité de Montag apparaît : pourquoi Clarisse, la jeune voisine, le touche tant avec sa fraîcheur et sa joie de vivre? Pour quoi le robot limier, chargé de tuer les rats, les chats, devient-il agressif envers lui? Et pourquoi Montag a-t-il l'envie subite de dissimuler un livre lors d'une opération incendiaire et de le ramener chez lui...?
“Te laisser tranquille? Très bien, mais comment je fais pour me laisser tranquille? Nous n’avons pas besoin qu’on nous laisse tranquilles. Nous avons besoin de vrais tourments de temps en temps. Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas vraiment tourmentée pour quelque chose d’important, quelque chose d’authentique?”
Montag dit cela à sa femme. Ils vivent côte à côte mais plus vraiment ensemble. Elle s'abrutit avec ses trois murs (murs parlant qui lui renvoie à longueur de journée un semblant de famille et d'amis).
On comprend, dans la première partie, comment on en est arrivé à interdire les livres. A force de former des bricoleurs, des manutentionnaires, l'intellectuel est devenu la minorité et a été montré du doigt. Comme le dit Beatty, le chez de Montag, “un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté.”
Pour être heureux, il faut éviter de réfléchir et la politique d'état veut rendre les peuples heureux...
“Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de “faits”, qu’ils se sentent gavés mais absolument “brillants”. (…) Ils auront alors l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux. (…) Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie. (…) C’est la porte ouverte à la mélancolie.”
Finis les enterrement, il faut oublier, et vite...
“Dix minutes après sa mort, l’homme n’est plus qu’un grain de poussière noire. N’épiloguons pas sur les individus à coups de memoriam. Oublions-les. Brûlons-les, brûlons tout. Le feu est clair, le feu est propre.”
Kashima- Faux-monnayeur
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Poème
Montag, par provocation, décide de lire un poème à des amies de sa femme venues chez lui s'abrutir devant les diffusions du "mur". La parole poétique est liée aux pleurs, à la souffrance, et jamais elles n'ont lu ou entendu de poésie...
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Fahrenheit 451
Pour décrire un corps en train de brûler :
"… comme si l’on venait de saupoudrer de sel un gros escargot noir pour lui faire dégorger l’horreur d’une écume jaunâtre."
"… comme si l’on venait de saupoudrer de sel un gros escargot noir pour lui faire dégorger l’horreur d’une écume jaunâtre."
Kashima- Faux-monnayeur
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