Les arbres
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Les arbres
Un recentrage ici des histoires d'arbres, souvent poignantes :
L'Arbre de Julie Bertuccelli raconte comment une femme et ses quatre enfants vont vivre après la mort du père.
La petite Simone se réfugie dans l'arbre qui jouxte la maison, persuadée que son papa s'est réincarné en lui.
Difficile pour Dawn, mère de 38 ans, de reprendre une vie normale et d'oublier...
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De plus, l'immense arbre pose des problèmes car ses racines détruisent les canalisations et sont de plus en plus envahissantes. Il va peut-être falloir... l'abattre!
Encore un beau rôle pour Charlotte Gainsbourg qui nous a habitués à jouer dans de bons films.
La petite Simone est une actrice qui rend son personnage de 8 ans très attachant.
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L'Arbre de Julie Bertuccelli raconte comment une femme et ses quatre enfants vont vivre après la mort du père.
La petite Simone se réfugie dans l'arbre qui jouxte la maison, persuadée que son papa s'est réincarné en lui.
Difficile pour Dawn, mère de 38 ans, de reprendre une vie normale et d'oublier...
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De plus, l'immense arbre pose des problèmes car ses racines détruisent les canalisations et sont de plus en plus envahissantes. Il va peut-être falloir... l'abattre!
Encore un beau rôle pour Charlotte Gainsbourg qui nous a habitués à jouer dans de bons films.
La petite Simone est une actrice qui rend son personnage de 8 ans très attachant.
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Un de mes préférés du festival : L'Arbre et la Forêt.
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Surprise... Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire : qu'on allait aborder de façon très pudique le secret familial et la déportation homosexuelle! J'aurais dû m'en douter, que derrière ce résumé simple d'un film de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , allait se cacher du solide...
Frédérick (Guy Marchand) ne va pas à l'enterrement de son fils, ce qui provoque un scandale familial : le cadet (qui a déjà une quarantaine d'années) ne comprend pas l'attitude de son père.
Peu à peu, le spectateur va découvrir quel secret a rongé cette famille.
Wagner est le compositeur écouté et adoré par Frédéric... Interné à Schirmeck, on pourrait se demander pourquoi il voue un culte à un compositeur très associé aux nazis (je me la suis posé, cette question, psychologisant sur l'appropriation de la musique du bourreau par la victime!) Mais la réponse est donnée, par Frédéric lui-même : pourquoi laisser aux nazis la propriété de Wagner - tout comme je dis toujours : pourquoi laisser le drapeau français au front national...?
J'ai été très émue par la présence de cet arbre planté en 1943 par ce survivant des camps : voir sa colonne vertébrale qui ne rompt pas, quelle belle image...
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Ce film est d'utilité publique! Je suis vraiment heureuse que des réalisateurs comme Ducastel et Martineau existent!
Critique Télérama mars 2010 :
Une famille désunie, une grande propriété et un lourd secret qui refait surface à l'occasion d'un deuil. Des derniers films de Ducastel et Martineau (Coquillages et crustacés, et Nés en 68), celui-ci est sans doute le plus grave. Mais d'une gravité majestueuse, à l'image du grand arbre qui protège, menace aussi, la maison. C'est Frédérick (Guy Marchand), faux patriarche et vraie victime, qui l'a planté. Ce personnage central révèle aujourd'hui à ses enfants qu'il fut déporté jadis, dans la France de Vichy, pour homosexualité...
Une profondeur s'installe peu à peu. Celle du passé enterré, de la honte. C'est toute la famille qui vacille en quelque sorte sur ses fondations, chacun repensant sa place. Ebranlés par la révélation, les personnages se cherchent, rompent, transigent. Frédérick a souffert mais, en cachant les choses, a fait du mal autour de lui. Le film sonde les dégâts, et ce qui reste, les racines, une transmission possible.
On sort parfois pour des balades dans la forêt alentour. Dans cette lumière de décembre ou à table, il y a des heurts, des récits aussi, beaucoup d'écoute. L'Arbre et la forêt, soigné dans l'écriture, force le respect en levant le voile sur ce qui demeure encore un tabou. Guy Marchand et Françoise Fabian, tous deux très bien, forment un couple de longue date à ce point crédible qu'on les croirait ensemble à la ville, depuis toujours. Et Catherine Mouchet, par son ironie, apporte un détachement souverain.
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Frédérick (Guy Marchand) ne va pas à l'enterrement de son fils, ce qui provoque un scandale familial : le cadet (qui a déjà une quarantaine d'années) ne comprend pas l'attitude de son père.
Peu à peu, le spectateur va découvrir quel secret a rongé cette famille.
Wagner est le compositeur écouté et adoré par Frédéric... Interné à Schirmeck, on pourrait se demander pourquoi il voue un culte à un compositeur très associé aux nazis (je me la suis posé, cette question, psychologisant sur l'appropriation de la musique du bourreau par la victime!) Mais la réponse est donnée, par Frédéric lui-même : pourquoi laisser aux nazis la propriété de Wagner - tout comme je dis toujours : pourquoi laisser le drapeau français au front national...?
J'ai été très émue par la présence de cet arbre planté en 1943 par ce survivant des camps : voir sa colonne vertébrale qui ne rompt pas, quelle belle image...
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Ce film est d'utilité publique! Je suis vraiment heureuse que des réalisateurs comme Ducastel et Martineau existent!
Critique Télérama mars 2010 :
Une famille désunie, une grande propriété et un lourd secret qui refait surface à l'occasion d'un deuil. Des derniers films de Ducastel et Martineau (Coquillages et crustacés, et Nés en 68), celui-ci est sans doute le plus grave. Mais d'une gravité majestueuse, à l'image du grand arbre qui protège, menace aussi, la maison. C'est Frédérick (Guy Marchand), faux patriarche et vraie victime, qui l'a planté. Ce personnage central révèle aujourd'hui à ses enfants qu'il fut déporté jadis, dans la France de Vichy, pour homosexualité...
Une profondeur s'installe peu à peu. Celle du passé enterré, de la honte. C'est toute la famille qui vacille en quelque sorte sur ses fondations, chacun repensant sa place. Ebranlés par la révélation, les personnages se cherchent, rompent, transigent. Frédérick a souffert mais, en cachant les choses, a fait du mal autour de lui. Le film sonde les dégâts, et ce qui reste, les racines, une transmission possible.
On sort parfois pour des balades dans la forêt alentour. Dans cette lumière de décembre ou à table, il y a des heurts, des récits aussi, beaucoup d'écoute. L'Arbre et la forêt, soigné dans l'écriture, force le respect en levant le voile sur ce qui demeure encore un tabou. Guy Marchand et Françoise Fabian, tous deux très bien, forment un couple de longue date à ce point crédible qu'on les croirait ensemble à la ville, depuis toujours. Et Catherine Mouchet, par son ironie, apporte un détachement souverain.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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