Tokyo (de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho)
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Tokyo (de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho)
Je suis allée voir Tokyo en avant première mardi dernier. Il sort la semaine prochaine, je vous le recommande. J'ai bein accroché aux univers décalés de ce film en trois chapitres réalisé pas Michel Gondry, Leos Carax et Bonj Joon-ho.
Voilà une critique parue sur le site " Les fiches du cinéma " :
Trois visions de Tokyo, par trois artistes aux filmographies bien différentes : Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-ho. Avec pour seul thème commun la capitale japonaise, les trois metteurs en scène sont donc livrés à eux-mêmes, confrontés à leurs obsessions ou à leur envie de changer d’air.
Le premier segment, signé Michel Gondry, ressemble à ce que le réalisateur sait si bien faire : une gentille fable empreinte de poésie. Sur un récit simple, il nous rend attachant un jeune couple japonais exilé à Tokyo, à la recherche d’un appartement. Après quelques mésaventures, l’intrigue tourne à l’absurde, avec la simplicité et la sensibilité qui distinguent Gondry.
Le revenant Leos Carax, lui, devait se douter que beaucoup l’attendaient au tournant. « Merde », le segment central, est une vaste farce rocambolesque. Soit un troglodyte, Merde (Denis Lavant), qui surgit des égoûts de Tokyo et sème la panique (et la mort). Arrêté, il est jugé et condamné à mort, malgré l’intervention d’un avocat français, Maître Voland (Jean-François Balmer), le seul capable de comprendre ses borborygmes. Carax livre un délire relativement réjouissant, où les répliques font mouche, soutenues par deux acteurs ravis de s’amuser. On se surprend à regretter que, pour marquer son retour à la réalisation dix ans après Pola X, Carax n’aille pas plus loin, et se soit contenté de cette blague potache. Il faut le croire pour le voir !
La conclusion, placée entre les mains du Coréen Bong Joon-ho (Memories of Murder), rejoint le segment de Gondry par le regard qu’il porte sur la ville et la société japonaise. En se concentrant sur le phénomène des hikikomori (des adultes qui se coupent du monde extérieur pendant des années, souvent soutenus financièrement par leurs parents), le réalisateur tisse une trame de rencontre amoureuse contrariée. Rien de révolutionnaire de la part de l’auteur du célébré The Host, mais une mise en scène solide au service d’une histoire douce.
Michael Ghennam
La bande annonce :
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Re: Tokyo (de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-Ho)
J'aime Gondry pour les clips de Björk, Leos Carax pour Les Amants du Pont-Neuf. Je ne connais pas le 3e réalisateur...
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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