Irène Némirovsky

J'ai déjà parlé de Suite française qui m'avait beaucoup plu. Dans la foulée, Les Feuilles d'automne et quelques nouvelles avaient complété le plaisir de ma première lecture.
Suite à la visite de l'exposition au Mémorial de la Shoah, j'ai eu envie de lire David Golder (livre qui lui a fait connaître le succès tout en faisant scandale car, bien que juive, elle y brosse le portrait caricatural de ce financier), mais ne l'ai pas encore fait. A Bruxelles, pour patienter dans la file d'attente, j'ai acheté Le Vin de Solitude.


Hélène est une petite fille russe qui vit avec son père, un homme d'affaires, et sa mère qu'elle déteste. A travers ce livre, le lecteur la verra grandir tout comme il verra Bella, cette mère coquette, vieillir. Tout cela se passe sur fond de révolution russe...

Ce roman a des échos autobiographiques car on sait qu'Irène Némirovsky a eu des rapports très tendus avec sa mère. Le roman raconte ceci, justement :
"Irène Némirovsky n’a pas aimé son enfance. Sa mère la dédaigne. Son père est en voyage d’affaires. Elle n’a que l’affection de sa gouvernante française et le réconfort des livres. Née en 1903, elle a quinze ans quand les troubles révolutionnaires la chassent de Russie avec les siens."

Je n'ai cependant pas été transportée par cette lecture, j'ai même survolé, à plus de la moitié du livre, beaucoup de passages descriptifs et certains monologues intérieurs.



Irène et sa mère sur la côte basque

Voici le lien vers le site du Mémorial, très bien fait, à propos de l'exposition :
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/irene_nemirovsky/index.html