Les clones
Edencash :: Super 8 :: Sur les écrans
Page 1 sur 1
Les clones
Never let me go est une chanson que Kathy écoute enfant sur une cassette que lui a offerte Tommy. Elle est amie avec Ruth et ils grandissent dans une école de laquelle ils n'ont pas le droit de sortir.
On nous annonce, dès les premiers cartons du film, que l'époque voit l'espérance de vie s'allonger.
Qui sont ces jeunes gens dans ces écoles? Des clones, programmés pour faire des dons à celui ou celle qu'ils ne connaissent pas, mais à partir duquel ils ont été créés.
Mais ne vous y trompez pas : ce film n'a rien d'un film de science-fiction!
Les jeunes gens ont assimilé leur condition d'être non-humain, on pourrait dire, et ils n'ont jamais un seul sentiment de révolte face à leur condition : ils savent que c'est leur vie, qu'ils sont programmés pour cela. L'éthique a franchi un pas, a descendu une marche vers le bas, ou a même complètement dégringolé puisque cela semble normal que les clones donnent jeunes leur vie après avoir été dépouillés de leurs organes.
C'est frustrant, cette absence d'instinct de révolte, mais c'est tellement semblable à la réalité : cantonnons un individu dès l'enfance dans une position qu'il s'approprie, qu'il soit esclave, sous-homme, qu'il ait assimilé l'idée qu'il est fait "pour ça", et la pulsion de révolte est étouffée dans l'œuf.
Les clones ne meurent pas, ils "terminent", ils finissent leur travail, en quelque sorte. Ils n'ont pas plus droit à la mort qu'ils n'ont eu droit à la vie. Mais ce qui est cruel, c'est qu'ils en ont eu des bribes, en tombant amoureux, par exemple...
On nous annonce, dès les premiers cartons du film, que l'époque voit l'espérance de vie s'allonger.
Qui sont ces jeunes gens dans ces écoles? Des clones, programmés pour faire des dons à celui ou celle qu'ils ne connaissent pas, mais à partir duquel ils ont été créés.
Mais ne vous y trompez pas : ce film n'a rien d'un film de science-fiction!
Les jeunes gens ont assimilé leur condition d'être non-humain, on pourrait dire, et ils n'ont jamais un seul sentiment de révolte face à leur condition : ils savent que c'est leur vie, qu'ils sont programmés pour cela. L'éthique a franchi un pas, a descendu une marche vers le bas, ou a même complètement dégringolé puisque cela semble normal que les clones donnent jeunes leur vie après avoir été dépouillés de leurs organes.
C'est frustrant, cette absence d'instinct de révolte, mais c'est tellement semblable à la réalité : cantonnons un individu dès l'enfance dans une position qu'il s'approprie, qu'il soit esclave, sous-homme, qu'il ait assimilé l'idée qu'il est fait "pour ça", et la pulsion de révolte est étouffée dans l'œuf.
Les clones ne meurent pas, ils "terminent", ils finissent leur travail, en quelque sorte. Ils n'ont pas plus droit à la mort qu'ils n'ont eu droit à la vie. Mais ce qui est cruel, c'est qu'ils en ont eu des bribes, en tombant amoureux, par exemple...
Ce film est tiré du roman suivant :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6544
Date d'inscription : 29/09/2008
Godsend
Un peu moins dans la finesse, Godsend (2004) est une production américaine dont le sujet est le suivant :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Paul et Jessie Duncan perdent leur fils Adam à l'âge de 8 ans. Un ancien professeur (Robert de Niro) leur propose de réaliser une expérience dans le secret : il peut cloner l'enfant. La mère, effondrée, n'hésite pas, et le père finit par céder.
Quand il atteint ses 8 ans, ce nouvel enfant, prénommé Adam lui aussi, va avoir un comportement étrange.
Le sujet du clonage n'est pas vraiment soulevé : on est plutôt dans une ambiance Damien la Malédiction.
Ca se regarde tout de même.
C'est un film à sursauts (sursauts du spectateur!)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Paul et Jessie Duncan perdent leur fils Adam à l'âge de 8 ans. Un ancien professeur (Robert de Niro) leur propose de réaliser une expérience dans le secret : il peut cloner l'enfant. La mère, effondrée, n'hésite pas, et le père finit par céder.
Quand il atteint ses 8 ans, ce nouvel enfant, prénommé Adam lui aussi, va avoir un comportement étrange.
Le sujet du clonage n'est pas vraiment soulevé : on est plutôt dans une ambiance Damien la Malédiction.
Ca se regarde tout de même.
C'est un film à sursauts (sursauts du spectateur!)
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6544
Date d'inscription : 29/09/2008
Edencash :: Super 8 :: Sur les écrans
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|