Ducastel et Martineau, la cause subtile et gaie!
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Ducastel et Martineau, la cause subtile et gaie!
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Ces deux réalisateurs, je les ai découverts à l'occasion de la sortie de Jeanne et le Garçon formidable, en 1998, une comédie musicale qui raconte l'histoire de Jeanne, amoureuse d'Olivier qui est séropositif.
Ce qui m'avait énormément plu, c'était la bande originale du film, ses chansons, sa gaieté malgré le sujet difficile.
Ducastel et Martineau sont des réalisateurs de qualité, et qui servent la cause gaie sans ostentation. Leur art est d'intégrer dans le cinéma des personnages homosexuels, des sujets (comme celui des triangles roses dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) tout en subtilité. Pas de tapage, mais un traitement habile à l'écran de l'homosexualité.
Je me rends compte que je n'abuse pas en en faisant des "cinéastes gays", puisque je viens de lire :
« Nous sommes des cinéastes gays et on l’assume complètement »
Je crois que notre débat sur les communautés ne va pas tarder de reprendre... Mais voilà ce que je pense, avec l'appui de Ducastel et Martineau :
"Considérez-vous qu’il y a un cinéma gay et vous définissez-vous comme des cinéastes gays?
JM: Le cinéma gay existe de facto à partir du moment où il y a un réseau de festivals, des distributeurs, un public. Et économiquement, ça existe! On le sait d’autant mieux que c’est ce qui nous a permis de sortir nos films sur le marché américain. Les festivals de cinéma gay aux États-Unis ou même à Londres sont des événements culturels majeurs! Après, est-ce qu’il existe une façon gay de faire des films? Pas toujours pour le meilleur: il y a une espèce de reproduction en série avec un imaginaire qui se répète de films en films qu’ils soient « underground », « trash » ou même beaucoup plus commerciaux. [c'est ce que je formulais concernant la littérature...] Il y a des trucs vraiment atroces! De tous les cinéastes gays français, nous sommes les seuls à accepter cette étiquette, sans aucune angoisse et même en la revendiquant politiquement. Nous sommes des cinéastes gays et on l’assume complètement. On est très fiers d’être présents ou primés dans des festivals gays!
Les sélectionneurs nous trouvent toujours un peu en marge du cinéma gay: on nous dit souvent « not gay enough » (pas assez gay), mais on a quand même fait l’ouverture à Los Angeles et San Francisco avec Crustacés et coquillages (2005). J’avais adoré l’article d’un journaliste new-yorkais qui écrivait que l’on faisait un cinéma gay typique tout en en prenant complètement le contre-pied.
Ca fait du bien de le lire!
Interview :
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Ce qui m'avait énormément plu, c'était la bande originale du film, ses chansons, sa gaieté malgré le sujet difficile.
Ducastel et Martineau sont des réalisateurs de qualité, et qui servent la cause gaie sans ostentation. Leur art est d'intégrer dans le cinéma des personnages homosexuels, des sujets (comme celui des triangles roses dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) tout en subtilité. Pas de tapage, mais un traitement habile à l'écran de l'homosexualité.
Je me rends compte que je n'abuse pas en en faisant des "cinéastes gays", puisque je viens de lire :
« Nous sommes des cinéastes gays et on l’assume complètement »
Je crois que notre débat sur les communautés ne va pas tarder de reprendre... Mais voilà ce que je pense, avec l'appui de Ducastel et Martineau :
"Considérez-vous qu’il y a un cinéma gay et vous définissez-vous comme des cinéastes gays?
JM: Le cinéma gay existe de facto à partir du moment où il y a un réseau de festivals, des distributeurs, un public. Et économiquement, ça existe! On le sait d’autant mieux que c’est ce qui nous a permis de sortir nos films sur le marché américain. Les festivals de cinéma gay aux États-Unis ou même à Londres sont des événements culturels majeurs! Après, est-ce qu’il existe une façon gay de faire des films? Pas toujours pour le meilleur: il y a une espèce de reproduction en série avec un imaginaire qui se répète de films en films qu’ils soient « underground », « trash » ou même beaucoup plus commerciaux. [c'est ce que je formulais concernant la littérature...] Il y a des trucs vraiment atroces! De tous les cinéastes gays français, nous sommes les seuls à accepter cette étiquette, sans aucune angoisse et même en la revendiquant politiquement. Nous sommes des cinéastes gays et on l’assume complètement. On est très fiers d’être présents ou primés dans des festivals gays!
Les sélectionneurs nous trouvent toujours un peu en marge du cinéma gay: on nous dit souvent « not gay enough » (pas assez gay), mais on a quand même fait l’ouverture à Los Angeles et San Francisco avec Crustacés et coquillages (2005). J’avais adoré l’article d’un journaliste new-yorkais qui écrivait que l’on faisait un cinéma gay typique tout en en prenant complètement le contre-pied.
Ca fait du bien de le lire!
Interview :
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Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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