Last days, de Gus van Sant
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Last days, de Gus van Sant
Mazette ! Ce n'est pas du récent-récent (2005) mais en voilà du beau, du contemplatif, du poignant... Allez, assumons-tout, n'ayons pas peur d'étaler notre inculture : je n'avais jamais entendu parler de ce film, et il a fallu que j'en regarde les trois quarts avant de comprendre qu'il s'agissait là d'une interprétation "libre" des derniers jours de Kurt Cobain.
Bien sûr, "ça s'emmanche mal", comme on dit dans nos campagnes. Lent, tape-à-l'oeil, gros sabots. Ah je les ai senti venir, les quatre-vingt-dix minutes d'artillerie -- le misanthrope, le génie désaxé, l'incompris, Voyage immobile version grunge, périple vers l'inéluctable et puis, malgré moi, insidieusement, l'empathie, l'envoûtement. Ces longs regards dans lesquels s'immerger, ces "bruyants silences", ce malaise qui peu à peu gagne du terrain sur la réticence.
La musique, la douleur, la beauté dévastatrice. No future revisité années 1990, Michael Pitt envahissant l'écran, Asia Argento comme suspendue au dessus du vide, et la musique, nom d'un ricil ! Cette musique, non pas comme on aurait pus s'y attendre signée Nirvana mais Pagoda, justement le groupe du susnommé Michael Pitt...
Bien sûr, "ça s'emmanche mal", comme on dit dans nos campagnes. Lent, tape-à-l'oeil, gros sabots. Ah je les ai senti venir, les quatre-vingt-dix minutes d'artillerie -- le misanthrope, le génie désaxé, l'incompris, Voyage immobile version grunge, périple vers l'inéluctable et puis, malgré moi, insidieusement, l'empathie, l'envoûtement. Ces longs regards dans lesquels s'immerger, ces "bruyants silences", ce malaise qui peu à peu gagne du terrain sur la réticence.
La musique, la douleur, la beauté dévastatrice. No future revisité années 1990, Michael Pitt envahissant l'écran, Asia Argento comme suspendue au dessus du vide, et la musique, nom d'un ricil ! Cette musique, non pas comme on aurait pus s'y attendre signée Nirvana mais Pagoda, justement le groupe du susnommé Michael Pitt...
Bref, conquise, sonnée, la mère Nicole.
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Nicole.
Re: Last days, de Gus van Sant
En voilà, un film dont je ne connaissais pas l'existence et que j'ai très envie de voir! Pour Kurt, pour Gus, pour le résumé que tu en fais!
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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