Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
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Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
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AMOUR : mot qu'on ne peut utiliser qu'au féminin (singulier/pluriel) ; l'usage du masculin est du bas français humour : mot qui revendique sa féminité sous l'influence germanique et qui suit désormais les mêmes règles qu'"amour"
A partir de là, d'autres mots en -our retrouveront le genre féminin, le plus noble.
Une détour (seules les femmes savent nous en faire prendre), une atour (pourquoi la laisser aux hommes si c'est une parure de femme?)...
On dira une patience kashimesque.
On dira d'un paradoxe qu'il est anjaïen.
On germanisera, latinisera, hellénisera à souhait.
Le mot "folie" ne regroupera plus toutes les pathologies. Il faudra la décliner, comme le fait l'Allemand.
ex : Aj. est égarée. - G. est troublée de l'esprit (délirante est acceptée aussi ; on peut ajouter un préfixe pour préciser la sorte de folie : Ab. est maso-délirant, par exemple)
NB : K. est folle est discutable car employé dans le langage batracien. A retravailler...
Les Académiciennes (peut-être pas immortelles, mais déviant de l'axe) ont donc du pain sur la planche.
Et l'habit n'a pas encore de couleur!
MONSTRE
Dans le nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée , nous irons directement au mot "monstre".
Le monstre est une créature qu'on exposait à cause de sa laideur, de sa difformité, de son pouvoir d'effraiement (néologisme).
Le monstre est fui par tous, est un objet de terreur.
Dans le langage désaxé, le monstre est aimé, le monstre rejoint le monstre baudelairien :
"Ô Beauté, monstre énorme, effrayant, ingénu".
On ne le fuit pas, on l'aime, on le cherche (attention, paradoxe anjaïen!)
Gare encore aux nuances : ne vous amusez pas à venir déguisé en monstre pour plaire à l'Académicienne, ça ne s'improvise pas et vous serez vite repéré. Démasqué, on vous fera basculer dans une autre case. Laquelle? On ne sait pas encore. Rome ne s'est pas faite en un jour!
Le monstre ne s'emploie qu'au singulier, il a un caractère unique, c'est bien cela qui fait peur.
Le monstre est beau, c'est ce qui le rend monstrueux (car un monstre laid est un pléonasme et l'on n'a que faire des pléonasmes chez les déviantes de l'axe.)
Le monstre s'écrit au masculin, mais c'est une Femme.
Il est marin.
C'est une Pandore.
Il est invincible - sauf si l'on prend la route et qu'on s'en éloigne, car la force du monstre est de se montrer (cf. note sur le paradoxe ci-dessus).
On lui donnera la majuscule.
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Dernière édition par Kashima le Lun 11 Oct 2010 - 21:14, édité 3 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Je l'ai fait sans Google, mademoiselle l'Hermaphrodite...
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Pfff..
Tu sais ce qu'il te dit, l'Hermaphrodite...
Hermaphrodite
Du latin Hermius, et du grecque Aphrodite, ce terme peut désigner successivement l'entrée et la sortie d'une même personne, à condition toutefois de retourner son corps avant qu'il arrive à sa fin.
Au moyen-âge, les hermaphrodites ont longtemps servi de poils à gratter, voire de poële à frire, et du coup, ils ont souvent fini à poil. Pourchassés pour leur extrême beauté (mais oui) et leur peau qui servait à faire des vessies, et parfois même des lanternes, on retrouve encore leurs ossements dans les catacombes, et autres temples dédiés à la grandeur et à la bassesse.
Aujourd'hui presque totalement disparus, les quelques rares descendants de cette espèce en voie de réapparition, éteignent les lumières dans les chambres à coucher, et allongent des baffes aux gamines insolantes.
On les trouve parfois à errer sur le net dans des histoires qui elles ne le sont pas...
A bon entendeur, salut!
Tu sais ce qu'il te dit, l'Hermaphrodite...
Hermaphrodite
Du latin Hermius, et du grecque Aphrodite, ce terme peut désigner successivement l'entrée et la sortie d'une même personne, à condition toutefois de retourner son corps avant qu'il arrive à sa fin.
Au moyen-âge, les hermaphrodites ont longtemps servi de poils à gratter, voire de poële à frire, et du coup, ils ont souvent fini à poil. Pourchassés pour leur extrême beauté (mais oui) et leur peau qui servait à faire des vessies, et parfois même des lanternes, on retrouve encore leurs ossements dans les catacombes, et autres temples dédiés à la grandeur et à la bassesse.
Aujourd'hui presque totalement disparus, les quelques rares descendants de cette espèce en voie de réapparition, éteignent les lumières dans les chambres à coucher, et allongent des baffes aux gamines insolantes.
On les trouve parfois à errer sur le net dans des histoires qui elles ne le sont pas...
A bon entendeur, salut!
Invité- Invité
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Je suis beaucoup mieux que ça!
Invité- Invité
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Il sera poursuivi ce week-end! Plusieurs articles à réaliser.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'ai hâte ! Un vrai bonheur ! Merci !Kashima a écrit:Il sera poursuivi ce week-end! Plusieurs articles à réaliser.
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Nicole.
P.-S. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Suis vraiment ravie d'avoir atterri ici, moi... Il n'y a pas foule mais j'y ai lu en deux jours plus de choses belles, intéressantes ou pertinentes qu'en des années de vogue sur Internet !
Précurseresse
J'en suis tellement ravie!
Merci, Nicole...
Oui, la foule n'est pas là, mais tomber sur des personnes comme toi est largement plus intéressant que la foule!
Bon alors, ce précurseresse?
Merci, Nicole...
Oui, la foule n'est pas là, mais tomber sur des personnes comme toi est largement plus intéressant que la foule!
Bon alors, ce précurseresse?
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bon, on va peut-être arrêter de se balancer des compliments hein, ça va finir par être louche !Kashima a écrit:J'en suis tellement ravie!
Merci, Nicole...
Oui, la foule n'est pas là, mais tomber sur des personnes comme toi est largement plus intéressant que la foule!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Nous y reviendrons, promis-juré ; là le temps m'est hélas compté et il faut que je me prépare à retourner travailler...Kashima a écrit:Bon alors, ce précurseresse?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] x 1000000000000000000000000001, au moins !
Nicole.
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Ah oui...
Je regarde mon Dictionnaire culturel écrit par Alain Rey :
" Précurseur s'emploie en parlant des femmes, une précurseur n'est pas conforme à la norme du français d'Europe"
Je ne vois pas de "précurseresse".
Mais (car il y a un mais), le même auteur signale en effet, dans le Dictionnaire historique, que ce mot a disparu en 1504!
Je regarde mon Dictionnaire culturel écrit par Alain Rey :
" Précurseur s'emploie en parlant des femmes, une précurseur n'est pas conforme à la norme du français d'Europe"
Je ne vois pas de "précurseresse".
Mais (car il y a un mais), le même auteur signale en effet, dans le Dictionnaire historique, que ce mot a disparu en 1504!
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Kashima a écrit:Mais (car il y a un mais), le même auteur signale en effet, dans le Dictionnaire historique, que ce mot a disparu en 1504!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oui, c'est également ce que j'avais lu -- et cela m'avait soulevé les questions habituelles sur les rapports qu'entretiennent les mots avec ce qu'ils désignent, car il est peu vraisemblable que les précurseresses aient péri avec leur substantif, ou du moins que leur simple raréfaction leur ait valu une radiation du dictionnaire...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Personnellement le mot me plait, je lui trouve toujours une raison d'être et ai du coup bien envie de le ressusciter...
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Personnellement le mot me plait, je lui trouve toujours une raison d'être et ai du coup bien envie de le ressusciter...
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Nicole.
Névrarysme
Le névrarysme est un mot masculin, formé d'une contraction de "névrose" et "bovarysme".
Maladie apparue au XXIème siècle, elle est provoquée par le développement des nouvelles technologies, dont Internet.
Il atteint des femmes de tout âge (1) et diffère du bovarysme en quelques points.
Rappelons d'abord ce que l'on nomme "bovarysme" :
Terme utilisé en 1865 par Barbey d'Aurevilly, puis diffusé en 1892 dans un ouvrage de Jules de Gaultier intitulé Le Bovarysme, il désigne l'"évasion dans l'imaginaire par insatisfaction". (Alain Rey, Dictionnaire culturel)
On peut aussi avancer cette définition, trouvée sur Wikipedia :
Le bovarysme décrit « un état d’insatisfaction, sur les plans affectifs et sociaux, qui se rencontre en particulier chez certaines jeunes femmes névrosées, et qui se traduit par des ambitions vaines et démesurées, une fuite dans l’imaginaire et le romanesque. » Le bovarysme traduit surtout une identification excessive à un personnage de fiction, mais aussi une frustration sexuelle dans la vie de couple.
Alors, qu'est-ce que le névrarysme?
Le névrarysme est plus nocif que le bovarysme. Si le bovarysme peut être considéré comme une névrose, le névrarysme en est la version aggravée.
Les deux notions ont cette définition en commun : « la faculté départie à l’homme de se concevoir autrement qu’il n’est ».
La femme atteinte de névrarysme a certes une insatisfaction réelle qui la pousse à se réfugier dans l'imaginaire, mais elle s'invente une vie à laquelle elle croit, qu'elle propage dans son entourage virtuel. Elle est une manipulatrice qui utilise les gens pour son plaisir égotique (en cela, elle se rapproche de la perverse narcissique).
Cette maladie ne peut s'exercer que dans un monde virtuel. Madame Bovary rêvait sa vie, l'enjolivait par son imagination, mais elle n'avait pas un pouvoir délétère sur autrui. Charles Bovary incarne l'époux ordinaire, banal, dont Emma ne se satisfait pas. La femme névraryque peut avoir un compagnon, une compagne, un mari, mais elle en sera insatisfaite et rêvera d'amants imaginaires dont elle ne connaîtra pas l'aspect, mais qu'elle imaginera comme des princes de château en Espagne, des amants berlinois sadiques et séduisants.
Imaginant qu'elle est une femme fatale, la femme névraryque diffusera peu de photographies d'elle (elle en aura une ou deux en rotation, toujours les mêmes, photos dont l'éclairage ou le flou la mettront en valeur). Elle relatera à quelques amis imaginaires son pouvoir d'attraction, prônera l'élitisme, traitera les gens comme des objets qui sauront la mettre en valeur ou l'admirer. Elle n'admettra dans son entourage virtuel que des femmes magnifiques, puissantes ou très cultivées (disons plutôt que la culture ne compte pas pour elle, mais le rang social).
La névraryque affirme manger de façon frugale alors qu'elle s'empiffre certainement, comme tout le monde, de produits huileux. Elle vit dans un ascétisme remarquable, lit, joue du violon, écoute de la grande musique : mais, si vous parveniez à vous introduire chez elle, votre ouïe aurait plus de chances de tomber sur le ronronnement du téléviseur téléréel que sur les échos d'une Walkyrie.
Nous avons compris que le névrarysme est une maladie qui ne peut sévir que dans un monde virtuel.
Madame Bovary est une rêveuse... Madame Névrary est une mythomane, obsessionelle, une girouette.
La névraryque change de pseudonyme très souvent, disparaît pour toujours réapparaître sous une forme qui se veut nouvelle, mais sa personnalité monomaniaque, en définitive, n'en fait jamais une personne différente.
Précisons que le pseudonyme doit donner d'elle une idée fatale : elle ne se fera jamais appeler Brigitte ou Marie-Pierre.
Maladie de l'imagination et de l'ego surdimensionné et déviant, le névrarysme ne se guérit pas. Que personne ne s'attende à rencontrer cette femme, elle se dérobe, et pour cause : elle n'est pas l'aristocrate, la jeunesse ou la beauté qu'elle prétend être.
Ses amours sont toujours extraordinaires. Elle saura les pimenter d'une dose de sado-masochisme, car elle n'aime pas comme le commun des mortels.
Adresse où la contacter :
Vague, vague, quelque part dans une Île de France fantasmée, entretenue par le bel amant.
Pour plus de renseignements, quand même, adressez-vous à :
Françoise Dupont (chez Eric Tavernier)
56 impasse de la Goutte d'or
93200 Saint-Denis
Maladie apparue au XXIème siècle, elle est provoquée par le développement des nouvelles technologies, dont Internet.
Il atteint des femmes de tout âge (1) et diffère du bovarysme en quelques points.
Rappelons d'abord ce que l'on nomme "bovarysme" :
Terme utilisé en 1865 par Barbey d'Aurevilly, puis diffusé en 1892 dans un ouvrage de Jules de Gaultier intitulé Le Bovarysme, il désigne l'"évasion dans l'imaginaire par insatisfaction". (Alain Rey, Dictionnaire culturel)
On peut aussi avancer cette définition, trouvée sur Wikipedia :
Le bovarysme décrit « un état d’insatisfaction, sur les plans affectifs et sociaux, qui se rencontre en particulier chez certaines jeunes femmes névrosées, et qui se traduit par des ambitions vaines et démesurées, une fuite dans l’imaginaire et le romanesque. » Le bovarysme traduit surtout une identification excessive à un personnage de fiction, mais aussi une frustration sexuelle dans la vie de couple.
Alors, qu'est-ce que le névrarysme?
Le névrarysme est plus nocif que le bovarysme. Si le bovarysme peut être considéré comme une névrose, le névrarysme en est la version aggravée.
Les deux notions ont cette définition en commun : « la faculté départie à l’homme de se concevoir autrement qu’il n’est ».
La femme atteinte de névrarysme a certes une insatisfaction réelle qui la pousse à se réfugier dans l'imaginaire, mais elle s'invente une vie à laquelle elle croit, qu'elle propage dans son entourage virtuel. Elle est une manipulatrice qui utilise les gens pour son plaisir égotique (en cela, elle se rapproche de la perverse narcissique).
Cette maladie ne peut s'exercer que dans un monde virtuel. Madame Bovary rêvait sa vie, l'enjolivait par son imagination, mais elle n'avait pas un pouvoir délétère sur autrui. Charles Bovary incarne l'époux ordinaire, banal, dont Emma ne se satisfait pas. La femme névraryque peut avoir un compagnon, une compagne, un mari, mais elle en sera insatisfaite et rêvera d'amants imaginaires dont elle ne connaîtra pas l'aspect, mais qu'elle imaginera comme des princes de château en Espagne, des amants berlinois sadiques et séduisants.
Imaginant qu'elle est une femme fatale, la femme névraryque diffusera peu de photographies d'elle (elle en aura une ou deux en rotation, toujours les mêmes, photos dont l'éclairage ou le flou la mettront en valeur). Elle relatera à quelques amis imaginaires son pouvoir d'attraction, prônera l'élitisme, traitera les gens comme des objets qui sauront la mettre en valeur ou l'admirer. Elle n'admettra dans son entourage virtuel que des femmes magnifiques, puissantes ou très cultivées (disons plutôt que la culture ne compte pas pour elle, mais le rang social).
La névraryque affirme manger de façon frugale alors qu'elle s'empiffre certainement, comme tout le monde, de produits huileux. Elle vit dans un ascétisme remarquable, lit, joue du violon, écoute de la grande musique : mais, si vous parveniez à vous introduire chez elle, votre ouïe aurait plus de chances de tomber sur le ronronnement du téléviseur téléréel que sur les échos d'une Walkyrie.
Nous avons compris que le névrarysme est une maladie qui ne peut sévir que dans un monde virtuel.
Madame Bovary est une rêveuse... Madame Névrary est une mythomane, obsessionelle, une girouette.
La névraryque change de pseudonyme très souvent, disparaît pour toujours réapparaître sous une forme qui se veut nouvelle, mais sa personnalité monomaniaque, en définitive, n'en fait jamais une personne différente.
Précisons que le pseudonyme doit donner d'elle une idée fatale : elle ne se fera jamais appeler Brigitte ou Marie-Pierre.
Maladie de l'imagination et de l'ego surdimensionné et déviant, le névrarysme ne se guérit pas. Que personne ne s'attende à rencontrer cette femme, elle se dérobe, et pour cause : elle n'est pas l'aristocrate, la jeunesse ou la beauté qu'elle prétend être.
Ses amours sont toujours extraordinaires. Elle saura les pimenter d'une dose de sado-masochisme, car elle n'aime pas comme le commun des mortels.
Adresse où la contacter :
Vague, vague, quelque part dans une Île de France fantasmée, entretenue par le bel amant.
Pour plus de renseignements, quand même, adressez-vous à :
Françoise Dupont (chez Eric Tavernier)
56 impasse de la Goutte d'or
93200 Saint-Denis
(1) Les hommes ont aussi leur maladie virtuelle, mais c'est un autre syndrome et des symptômes différents.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Merci pour cette leçon ! Je n'ai pu en la lisant m'empêcher de penser à l'héroïne du Joue joue joue de Graeme Allwright, et de me demander à quel moment situer le passage du bovarysme au névrarysme -- le passage de ce qui peut être considéré comme principe moteur à ce qui peut l'être comme principe destructeur.
Des pistes ?
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Des pistes ?
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Nicole.
Limites du bovarysme
Je pense que le passage entre bovarysme et névrarysme se fait au moment où il y a gêne pour autrui. Le bovarysme est inoffensif (sauf pour la personne elle-même ou celle qui partage sa vie) ; le névrarysme contient en lui une suffisance et un égocentrisme, un degré de manipulation d'autrui nuisibles...
J'écoute "Joue joue joue". Je ne connaissais pas...
Le grand amour impossible! Et pourquoi impossible? Parce qu'elle n'est pas à la hauteur.
J'y reconnais l'inspiratrice de cet article...
Mais le réveil, y en a-t-il un?
J'écoute "Joue joue joue". Je ne connaissais pas...
Le grand amour impossible! Et pourquoi impossible? Parce qu'elle n'est pas à la hauteur.
J'y reconnais l'inspiratrice de cet article...
Mais le réveil, y en a-t-il un?
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
nos spécimens dés-axés
Ahaha Nous retrouvons notre trilogie: mon monstre, la folle de Chaillot et Grenouille!
Excellent portrait, belle peinture académique de nos dés-axés!
Dans le névrarysme, tu mentionnes la dimension sado-maso. Dimension ouvrant sur une tétralogie.
N'oublie pas que comme l'entendait "mon" Esclave: la philosophie mène au BDSM. La perte du "Je" ou le Je "dé-construit" est le corps platonicien le plus parfait: le tétraéde!
Je vais revenir sur nos dés-axés prochainement et réfléchir à ces beaux miroirs car "les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer leur reflet"
Excellent portrait, belle peinture académique de nos dés-axés!
Dans le névrarysme, tu mentionnes la dimension sado-maso. Dimension ouvrant sur une tétralogie.
N'oublie pas que comme l'entendait "mon" Esclave: la philosophie mène au BDSM. La perte du "Je" ou le Je "dé-construit" est le corps platonicien le plus parfait: le tétraéde!
Je vais revenir sur nos dés-axés prochainement et réfléchir à ces beaux miroirs car "les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer leur reflet"
Invité- Invité
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
N'y-a-t-il pas là l'idée que le bovarysme serait la germe (ou l'étiolement, après tout...) du névrarysme ?Kashima a écrit:Je pense que le passage entre bovarysme et névrarysme se fait au moment où il y a gêne pour autrui. Le bovarysme est inoffensif (sauf pour la personne elle-même ou celle qui partage sa vie) ; le névrarysme contient en lui une suffisance et un égocentrisme, un degré de manipulation d'autrui nuisibles...
Question subsidiaire et néanmoins subséquente : comment différencier le réveil de l'endormissement ?Kashima a écrit:Mais le réveil, y en a-t-il un?
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Nicole.
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Le germe, je suis d'accord. Et les maladies, ça s'aggrave... Donc, le bovarysme peut pourrir en névrarysme!
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Impossible! Maladie irréversible!
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Kashima a écrit:Impossible! Maladie irréversible!
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] J'ai bien peur que tu aies raison... Seul remède des maladies irréversibles : leur exploitation. On peut faire des choses magnifiques de la moindre névrose...
(Encore faut-il que ces "choses magnifiques" ne nuisent pas à autrui, je te le concède volontiers.)
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(Encore faut-il que ces "choses magnifiques" ne nuisent pas à autrui, je te le concède volontiers.)
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Nicole.
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
La névraryque étant virtuelle, que puis-je bien faire d'un fantôme...? J'attends tes suggestions, Nicole!
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Nouveau dictionnaire académique de la langue française désaxée
Kashima a écrit:La névraryque étant virtuelle, que puis-je bien faire d'un fantôme...? J'attends tes suggestions, Nicole!
Ah oui, c'est vrai, c'est un plaisir plutôt solitaire... En fait je crois qu'il faut faire quelque chose de ses propres fantômes -- déjà pour qu'ils ne nous fassent plus peur. Les "défantômiser", les asseoir dans la vie.
Le virtuel aide-t-il à cela ? Je ne sais pas... Peut-être effectivement les entretient-il dans les placards. Il y a je crois plusieurs façons d'appréhender ces espaces modernes : on peut s'y cacher, on peut s'y montrer, on peut s'en ficher. Mais peut-être cette dernière option nécessite-t-elle d'avoir préalablement passé certains stades d'acceptation de soi.
Tout est dans tout, décidément.
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Le virtuel aide-t-il à cela ? Je ne sais pas... Peut-être effectivement les entretient-il dans les placards. Il y a je crois plusieurs façons d'appréhender ces espaces modernes : on peut s'y cacher, on peut s'y montrer, on peut s'en ficher. Mais peut-être cette dernière option nécessite-t-elle d'avoir préalablement passé certains stades d'acceptation de soi.
Tout est dans tout, décidément.
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Nicole.
Madame Névrary
Nicole, je tiens à préciser que cette définition du névrarysme est le miroir parfait d'une fille que j'ai connue virtuellement et Kashima de même mais, elle, à distance. Rien n'est exagéré...tout concorde! Elle est donc la muse névraryque de Kashima.
Cependant, j'aimerais ajouter quelques précisions ou procéder à une mise à jour.
Les châteaux en Espagne sont en fait des châteaux en Bavière.
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Château Neuschwanstein de Louis II de Bavière, le roi fou,nommé plus communément "Märchenkönig" (roi des contes)
Wagner, c'est exactement la musique, qui convient aux névrariques! Et pourquoi?
Je vais citer un passage de La part de l'autre d' Eric-Emmanuel Schmitt, qui illustre très bien cet engouement wagnérien:
"J'occupe les rares heures libres des voyages promotionnels à écouter Wagner. Hitler en raffolait, comme on le sait, depuis l'adolescence.
Moi aussi, j'ai eu quinze ans avec Wagner. Je pleurais sur ses pages orchestrales, j'éprouvais des frissons mystiques sur les cordes aigues, j'avais des spasmes musicaux lorsque les cuivres explosaient au-dessus des archets déchaînés. Moi aussi, j'ai eu quinze ans avec Wagner mais je ne les ai plus. Par conscience artistique, j'ai pris connaissance de presque tous les opéras, j'ai assisté à des représentations, j'ai même accompagné des Elsa ou des Elisabeth au piano, mais je n'ai plus de goût pour lui. Je n'en écoute jamais.
Cette exaltation frénétique dans laquelle il maintient ses auditeurs convenait à mes quinze ans. c'est une musique qui parle aux puceaux et aux frustrés. Depuis que ma vie est épanouie, il y a de la place pour Bach, pour Mozart, plus pour Wagner"
Moi aussi, j'aimais Wagner et Berlioz à 15 ans...Musique que je ne supporte plus aujourd'hui.
Kashima, d'après les dernières indications: lieu de résidence: Cannes, depuis qu'elle gravite autour de sa star car comme tu disais, elle a un besoin maladif de s'entourer de femmes magnifiques.
Et Madame Névrary ne joue pas seulement du violon. Elle fabrique des violons!....
Voilà pour la mise à jour névraryque.
Cependant, j'aimerais ajouter quelques précisions ou procéder à une mise à jour.
Les châteaux en Espagne sont en fait des châteaux en Bavière.
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Château Neuschwanstein de Louis II de Bavière, le roi fou,nommé plus communément "Märchenkönig" (roi des contes)
Wagner, c'est exactement la musique, qui convient aux névrariques! Et pourquoi?
Je vais citer un passage de La part de l'autre d' Eric-Emmanuel Schmitt, qui illustre très bien cet engouement wagnérien:
"J'occupe les rares heures libres des voyages promotionnels à écouter Wagner. Hitler en raffolait, comme on le sait, depuis l'adolescence.
Moi aussi, j'ai eu quinze ans avec Wagner. Je pleurais sur ses pages orchestrales, j'éprouvais des frissons mystiques sur les cordes aigues, j'avais des spasmes musicaux lorsque les cuivres explosaient au-dessus des archets déchaînés. Moi aussi, j'ai eu quinze ans avec Wagner mais je ne les ai plus. Par conscience artistique, j'ai pris connaissance de presque tous les opéras, j'ai assisté à des représentations, j'ai même accompagné des Elsa ou des Elisabeth au piano, mais je n'ai plus de goût pour lui. Je n'en écoute jamais.
Cette exaltation frénétique dans laquelle il maintient ses auditeurs convenait à mes quinze ans. c'est une musique qui parle aux puceaux et aux frustrés. Depuis que ma vie est épanouie, il y a de la place pour Bach, pour Mozart, plus pour Wagner"
Moi aussi, j'aimais Wagner et Berlioz à 15 ans...Musique que je ne supporte plus aujourd'hui.
Kashima, d'après les dernières indications: lieu de résidence: Cannes, depuis qu'elle gravite autour de sa star car comme tu disais, elle a un besoin maladif de s'entourer de femmes magnifiques.
Et Madame Névrary ne joue pas seulement du violon. Elle fabrique des violons!....
Voilà pour la mise à jour névraryque.
Invité- Invité
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