JO de Vancouver 2010
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JO de Vancouver 2010
«Désormais, les homosexuels auront le choix»
Pour la première fois dans l'histoire des Jeux Olympiques, les athlètes homosexuels auront leur propre pavillon, l'hiver prochain à Vancouver. Jusqu'à présent, la tendance était plutôt à la discrétion parmi les athlètes.
Baptisé «Pride House» (Maison de la fierté), ce lieu de rencontre permettra aux athlètes gays et lesbiens de se retrouver entre eux, avec leurs parents et leurs amis. L'endroit comprendra une aire de repos, un bar et des téléviseurs, ainsi qu'un espace pour les interviews avec les journalistes. La Pride House restera ouverte du 8 février au 21 mars, soit durant les JO, mais aussi les Jeux paralympiques et la WinterPride (ndlr: gay pride sportive).
«Faire évoluer les mentalités»
Les initiants du projet espèrent «pouvoir jouer un rôle de catalyseur pour faire évoluer les mentalités». Dean Nelson, l'un des initiants, qui organise aussi la WinterPride, regrette que «l'homophobie soit encore si présente dans la culture sportive». «Au Canada, les gays peuvent vivre pratiquement normalement, mais un athlète homosexuel n'a absolument pas la même liberté».
Dans son édition de mardi, le quotidien de Toronto The Globe and Mail explique que sur les 3400 athlètes qui évoluent dans les quatre championnats majeurs Outre-atlantique (ndlr.: Football américain, hockey, basket et baseball), aucun n'est ouvertement homosexuel. Certains ont toutefois fait leur coming-out une fois leur carrière terminée. Et sur les quelque 10000 athlètes présents à Pékin, poursuit le journal, seul le plongeur autralien Matthew Mitcham ainsi que neuf athlètes lesbiennes étaient ouvertement homosexuels.
Peur d'attirer l'attention
The Globe and Mail cite enfin en exemple le nageur canadien Mark Tewksbury qui avait remporté l'or aux JO de Barcelone en 1992. Pour fêter son titre, le nageur souhaitait se rendre dans un bar gay de la ville, avant de finalement renoncer. «J'ai eu peur de rentrer et de me retrouver en face de journalistes. Je ne voulais pas attirer l'attention sur mon orientation sexuelle. A cette époque, seule une amie proche était au courant de mon homosexualité», explique-t-il. Le nageur a fait son coming-out six ans plus tard.
Un terrain pour les paparazzi?
Concernant le «pavillon de la fierté», Mark Tewksbury est curieux de voir si les athlètes fréquenteront ce lieu durant les prochains Jeux d'hiver. «Mais désormais, ils auront le choix. Alors qu'avant, c'était comme si l'homosexualité n'existait pas». Sur certains sites gay, plusieurs ont toutefois déjà fait part de leur crainte de voir ce lieu se transformer en terrain de chasse idéal pour les paparazzi.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Personnellement, je ne vois vraiment pas l'intérêt...
Pour la première fois dans l'histoire des Jeux Olympiques, les athlètes homosexuels auront leur propre pavillon, l'hiver prochain à Vancouver. Jusqu'à présent, la tendance était plutôt à la discrétion parmi les athlètes.
Baptisé «Pride House» (Maison de la fierté), ce lieu de rencontre permettra aux athlètes gays et lesbiens de se retrouver entre eux, avec leurs parents et leurs amis. L'endroit comprendra une aire de repos, un bar et des téléviseurs, ainsi qu'un espace pour les interviews avec les journalistes. La Pride House restera ouverte du 8 février au 21 mars, soit durant les JO, mais aussi les Jeux paralympiques et la WinterPride (ndlr: gay pride sportive).
«Faire évoluer les mentalités»
Les initiants du projet espèrent «pouvoir jouer un rôle de catalyseur pour faire évoluer les mentalités». Dean Nelson, l'un des initiants, qui organise aussi la WinterPride, regrette que «l'homophobie soit encore si présente dans la culture sportive». «Au Canada, les gays peuvent vivre pratiquement normalement, mais un athlète homosexuel n'a absolument pas la même liberté».
Dans son édition de mardi, le quotidien de Toronto The Globe and Mail explique que sur les 3400 athlètes qui évoluent dans les quatre championnats majeurs Outre-atlantique (ndlr.: Football américain, hockey, basket et baseball), aucun n'est ouvertement homosexuel. Certains ont toutefois fait leur coming-out une fois leur carrière terminée. Et sur les quelque 10000 athlètes présents à Pékin, poursuit le journal, seul le plongeur autralien Matthew Mitcham ainsi que neuf athlètes lesbiennes étaient ouvertement homosexuels.
Peur d'attirer l'attention
The Globe and Mail cite enfin en exemple le nageur canadien Mark Tewksbury qui avait remporté l'or aux JO de Barcelone en 1992. Pour fêter son titre, le nageur souhaitait se rendre dans un bar gay de la ville, avant de finalement renoncer. «J'ai eu peur de rentrer et de me retrouver en face de journalistes. Je ne voulais pas attirer l'attention sur mon orientation sexuelle. A cette époque, seule une amie proche était au courant de mon homosexualité», explique-t-il. Le nageur a fait son coming-out six ans plus tard.
Un terrain pour les paparazzi?
Concernant le «pavillon de la fierté», Mark Tewksbury est curieux de voir si les athlètes fréquenteront ce lieu durant les prochains Jeux d'hiver. «Mais désormais, ils auront le choix. Alors qu'avant, c'était comme si l'homosexualité n'existait pas». Sur certains sites gay, plusieurs ont toutefois déjà fait part de leur crainte de voir ce lieu se transformer en terrain de chasse idéal pour les paparazzi.
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Personnellement, je ne vois vraiment pas l'intérêt...
Invité- Invité
Re: JO de Vancouver 2010
Même si les gays ne sont pas obligés d'y aller, c'est vrai que cette maison n'a pas d'intérêt en soi...
Avant d'être homo, hétéro ou bi, on est humain avant tout.
Avant d'être homo, hétéro ou bi, on est humain avant tout.
Re: JO de Vancouver 2010
C'est l'intérêt de la visibilité, pour montrer que nous sommes là et que nous n'avons pas à nous cacher, à nous fondre dans la masse hétéro...
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: JO de Vancouver 2010
Être visible, oui, à condition de ne pas séparer les genres et sexualités en deux ; ce n'est pas la sexualité qui fait notre essence, c'est notre humanité.
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