Pour passer un bon moment, un film?
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Ezéchiel
Kashima
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Edencash :: Super 8 :: Sur les écrans
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Le Concert
Le concert, une comédie dramatique sans prétention, qui ne tient pas bien debout sauf si on regarde cela de loin (faire un concert avec des bras cassés et des jambes tordus qui n'ont pas répété jusqu'à la représentation et qui jouent un chef d'oeuvre)...
C'est agréable à voir pour passer un moment distrayant.
Une question : est-ce que ces purges au Bolshoï exercées à l'encontre des Juifs ont vraiment eu lieu en URSS dans les années 80...? Je ne trouve pas de documents ou d'infos sur ces actes criminels du parti communiste.
C'est agréable à voir pour passer un moment distrayant.
Une question : est-ce que ces purges au Bolshoï exercées à l'encontre des Juifs ont vraiment eu lieu en URSS dans les années 80...? Je ne trouve pas de documents ou d'infos sur ces actes criminels du parti communiste.
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Dernière édition par Kashima le Mar 20 Juil 2010 - 11:35, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Stella
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L'histoire d'une petite fille de 12 ans, qui entre en 6e dans un nouveau collège. Elle est issue d'un milieu social défavorisé et on la voit, au cours du film, vivre, progresser, grandir.
Un moment qui m'a émue beaucoup, c'est celui où Stella dessine des coeurs sur un cahier en présence d'un mai de se parents (Guillaume Depardieu) qui réalise qu'il est en train de la perdre, qu'il n'y en a plus pour longtemps de l'enfance :
"Tu sais que tu vas me manquer", lui dit-il. Et elle ne comprend pas pourquoi.
Dans le rôle du père de Stella, Benjamin Biolay. La mère, c'est Karole Rocher qu'on a vue aussi dans Le Bal des Actrices.
Un film à voir.
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L'histoire d'une petite fille de 12 ans, qui entre en 6e dans un nouveau collège. Elle est issue d'un milieu social défavorisé et on la voit, au cours du film, vivre, progresser, grandir.
Un moment qui m'a émue beaucoup, c'est celui où Stella dessine des coeurs sur un cahier en présence d'un mai de se parents (Guillaume Depardieu) qui réalise qu'il est en train de la perdre, qu'il n'y en a plus pour longtemps de l'enfance :
"Tu sais que tu vas me manquer", lui dit-il. Et elle ne comprend pas pourquoi.
Dans le rôle du père de Stella, Benjamin Biolay. La mère, c'est Karole Rocher qu'on a vue aussi dans Le Bal des Actrices.
Un film à voir.
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Kashima- Faux-monnayeur
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Erreur de la banque et le Coach
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C'est l'histoire d'un maître d'hôtel pour banquiers, qui va être licencié et qui se rend compte qu'il peut entendre, de sa cuisine, des ficelles sur la bourse.
Une comédie agréable à regarder, tout comme le Coach :
"Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais c'est aussi un joueur invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte.
Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable."
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C'est l'histoire d'un maître d'hôtel pour banquiers, qui va être licencié et qui se rend compte qu'il peut entendre, de sa cuisine, des ficelles sur la bourse.
Une comédie agréable à regarder, tout comme le Coach :
"Chêne est un coach renommé qui accumule les succès professionnels. Mais c'est aussi un joueur invétéré qui a des dettes colossales. A bout de patience, sa femme le quitte.
Pris à la gorge par ses créanciers, Chêne accepte un contrat qui peut le sauver : coacher à son insu Marmignon, un directeur très singulier qui semble être le pire coaché imaginable."
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Kashima- Faux-monnayeur
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Kashima- Faux-monnayeur
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Incognito et Louise-Michel
Deux comédies dont l'une est française, l'autre belge :
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Incognito met en scène Bénabar dans le rôle d'un chanteur à succès et Franck Dubosq dans celui d'un parasite. Ca ne tient pas bien debout, mais j'ai eu envie quand même de le voir jusqu'au bout. C'est le genre de comédie française qui se regarde pour passer un bon moment, sans réfléchir...
Louise-Michel est une comédie que je conseillerais pour son humour noir et grinçant, et pour le casting déjanté (même Katerine fait une apparition).
Louise (Yolande Moreau) fait partie d'une usine qui dépose le bilan. En indemnités, les ouvrières reçoivent 2000 euros pour leurs vingt ans d'exercice! Elles mettent cet argent en commun et décident, pour 20000 euros, de faire liquider le patron.
Mais il se trouve que le tueur à gages est un raté qui n'ose même pas tirer sur les victimes et préfère choisir de faire faire le travail par des gens en fin de vien, atteints de cancers ou autres maladies incurables...
L'esprit de ce film est à la Dupontel.
Réalisé par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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Incognito met en scène Bénabar dans le rôle d'un chanteur à succès et Franck Dubosq dans celui d'un parasite. Ca ne tient pas bien debout, mais j'ai eu envie quand même de le voir jusqu'au bout. C'est le genre de comédie française qui se regarde pour passer un bon moment, sans réfléchir...
Louise-Michel est une comédie que je conseillerais pour son humour noir et grinçant, et pour le casting déjanté (même Katerine fait une apparition).
Louise (Yolande Moreau) fait partie d'une usine qui dépose le bilan. En indemnités, les ouvrières reçoivent 2000 euros pour leurs vingt ans d'exercice! Elles mettent cet argent en commun et décident, pour 20000 euros, de faire liquider le patron.
Mais il se trouve que le tueur à gages est un raté qui n'ose même pas tirer sur les victimes et préfère choisir de faire faire le travail par des gens en fin de vien, atteints de cancers ou autres maladies incurables...
L'esprit de ce film est à la Dupontel.
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Dernière édition par Kashima le Sam 23 Oct 2010 - 10:02, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Le prix à payer
... que j'avais déjà vu, mais qui fait passer un bon moment et rire... jaune!
La question : est-ce que les femmes ne nous aiment que pour notre argent?...
La question : est-ce que les femmes ne nous aiment que pour notre argent?...
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Pour passer un bon moment, un film?
Kashima a écrit:La question : est-ce que les femmes ne nous aiment que pour notre argent?...
Je crains malheureusement que oui...
Invité- Invité
La Tête en Friche
Je ne suis pas très Les Enfants du Marais, je n'ai guère eu envie de voir Dialogue avec mon Jardinier... Et pourtant : La Tête en friche est un film qu'on dira fait de bons sentiments, mais c'est un plaisir de voir Germain (joué si bien par Depardieu), maltraité par sa mère et classé dans les idiots à l'école, s'épanouir en découvrant la lecture grâce à une vieille dame rencontrée sur un banc.
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Un joli film, très bien joué et plaisant.
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Un joli film, très bien joué et plaisant.
Kashima- Faux-monnayeur
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L'Âge de Raison
On passe un bon moment avec Sophie Marceau, Margaret Flower, femme d'affaires aux dents longues et imbuvable. Elle reçoit, par l'intermédiaire d'un vieux notaire, des lettres d'un autre temps, celui où elle était encore Marguerite et une petite fille de 7 ans...
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"Chère moi-même, aujourd'hui j'ai 7 ans et je t'écris cette lettre pour t'aider à te souvenir des promesses que je fais à l'âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir..."
J'étais peut-être dans un bon jour, mais j'ai trouvé ce film sympathique.
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"Chère moi-même, aujourd'hui j'ai 7 ans et je t'écris cette lettre pour t'aider à te souvenir des promesses que je fais à l'âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir..."
J'étais peut-être dans un bon jour, mais j'ai trouvé ce film sympathique.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
"La Comtesse", de Julie Delpy
Bon, j’étais persuadée que nous en avions parlé quelque part en ces pages, et puis je ne retrouve pas – même le moteur de recherche rentre bredouille, je dois mal m'y prendre.
J’ai vu La Comtesse, hier soir. Pas celle des chaussettes, non, celle-là est archiduchesse, mais la Comtesse Báthory, vous savez, là, cette noble dame d’Europe centrale qui, à l’orée du XVIIe siècle, partit en quête de « sa pierre philosophale », son désir fou d’éternelle jeunesse, et fit à cet escient vider de leur sang toutes les vierges de la contrée. Mazette. Wikitruc nous dit que nenni, nulle fiction, Elizabeth Báthory a bien existé et que « sa vie son œuvre », si vous me passez l’expression, se sont bien peu ou prou déroulées telles que le film nous les conte mais nous savons tou(te)s – et cela nous est d’ailleurs rappelé tant en prologue qu’en épilogue – que « L’Histoire est une fable fabriquée par les vainqueurs ».
J’ai vu La Comtesse, hier soir. Pas celle des chaussettes, non, celle-là est archiduchesse, mais la Comtesse Báthory, vous savez, là, cette noble dame d’Europe centrale qui, à l’orée du XVIIe siècle, partit en quête de « sa pierre philosophale », son désir fou d’éternelle jeunesse, et fit à cet escient vider de leur sang toutes les vierges de la contrée. Mazette. Wikitruc nous dit que nenni, nulle fiction, Elizabeth Báthory a bien existé et que « sa vie son œuvre », si vous me passez l’expression, se sont bien peu ou prou déroulées telles que le film nous les conte mais nous savons tou(te)s – et cela nous est d’ailleurs rappelé tant en prologue qu’en épilogue – que « L’Histoire est une fable fabriquée par les vainqueurs ».
Quoi qu’il en soit, il est difficile de ne pas rapprocher le parcours d’Elisabeth Báthory de celui de Gilles de Retz (ou de Rais, chipotez pas, c’est le même) tant les tenants et aboutissants sont similaires. Des dettes à foison, une obsession qui les ronge (le coup du plomb et de l’or pour l’un, la « jouvencitude » pour l’autre), des bons conseilleurs et fournisseurs qui s’en mettent plein les fouilles au passage et hop, la barbarie, la barbarie encouragée, la barbarie que la réputation enflera dès que le vent changera de côté – vous savez comment est l’être humain, après les guerres il n’y a que des résistants.
Bref, je ne vais pas faire appel, c’est trop tard, Elisabeth est morte depuis belle lurette et puis oui, même si elle fut prise dans un engrenage elle est coupable, bien sûr. Julie Delpy, réalisatrice et magnifique interprète du rôle-titre nous sert là un film très réussi, je trouve, « tant techniquement qu’émotionnellement » (pffffff… Quand sur Télérama ils disent une phrase comme ça ça fait pro, quand moi je la dis ça fait pétasse, j’en ai marre), en tout cas un film tout en nuance, soulignant bien le fait que les vérités ne sont jamais constituées de bois brut.
x 1001.

Nicole.
Re: Pour passer un bon moment, un film?


Nicole.
"La Vie promise", d'Olivier Dahan
Me revoici avec mon étalage de névroses et de systématismes – je m’agace moi-même, à force. Bref, ce coup-ci j’ai vu La Vie promise d’Olivier Dahan (mais siiiiiiiiiiiiii ! La Môme, Les Rivières pourpres 2...) et vous allez encore vous coltiner une « critique sans critique », un truc que j’ai préalablement écrit sur Facebook (!), je ne sais pas, le carcan quasi OuLiPien des statuts y confère aux narrations une forme particulière et revêt parfois des allures d’évidence.
Sur Facebook, donc, Nicole a écrit:Ça parle de quoi ce film ? Bah honnêtement je ne sais pas, on ne peut pas répondre comme ça. Ça parle du rétrécissement des choses et du temps ; ça doit être ça, vieillir, encore – un leitmotiv direz-vous. Oui, je me doute, je vous les casse avec ça. Mais je me suis revue, là-bas, moi aussi, dans ces paysages devenus si petits, si longtemps après, pourtant si proches, tant de routes pour en partir, tant d’autres pour y revenir, ou si peu, moi différente et pourtant identique. Comme elle, oui, comme elle, Isabelle Huppert, quand elle revient sur les traces d’elle-même, pour elle et pour sa fille, comme Huppert quand elle a tout relativisé et qu’elle se prend malgré tout tout en pleine face, plus violemment encore, avec plus d’amour, les poings serrés, les griffes sorties. « F…ing paradoxe », qu’elle dirait, mon amie S.
N’empêche que oui, moi aussi je me prends tout de plein fouet, qu’il est là le f…ing paradoxe, que plus on a du recul plus les chocs sont douloureux, heureusement que personne ne me voit, percluse de douleur sur le canapé, terrorisée par les scènes à venir, pleine d’espoir malgré tout…
Et puis comment elle fait, Huppert, hein ? Comment elle sait ? Comment elle fait passer tout ça ? C’est elle qui fait ça, d’abord, ou c’est moi qui suis folle pour de bon ?

Nicole.
Re: Pour passer un bon moment, un film?
Nicole a écrit:Me revoici avec mon étalage de névroses et de systématismes – je m’agace moi-même, à force. Bref, ce coup-ci j’ai vu La Vie promise d’Olivier Dahan (mais siiiiiiiiiiiiii ! La Môme, Les Rivières pourpres 2...)
Et le dernier clip de Mylène Farmer!
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Huppert, Huppert! (pas encore vu...)
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Pour passer un bon moment, un film?

Kashima a écrit:Huppert, Huppert! (pas encore vu...)


Nicole.
Le Nom des Gens
Bahia Benmahmoud n'est pas brésilienne, non : son père est un immigré d'Algérie qui a épousé une "Française de souche" n'en pouvant plus de son nom si français. Bahia se définit comme une "pute politique" : elle couche avec les gens de droite (parce que comment on peut être jeune et UMP?) pour les convertir (un après-midi pour un Modem, au moins dix jours pour un FN). Arthur Martin, comme les cuisines, jospiniste, fait partie des 15000 personnes qui portent ce nom avec lequel on le peut le cataloguer d'emblée dans les franchouillards.
Bahia et Arthur vont se rencontrer.
Le nom des gens a été récompensé pour son scénario, et c'est mérité. Le titre est le fil conducteur de ce film qui nous promène dans la France d'hier et d'aujourd'hui, son passé colonisateur, collaborateur, jusqu'à l'élection en 2007 de Sarkozy, sous les yeux d'une accouchée ahurie qui a mis par erreur le bulletin dans l'urne pour la droite.
On passe vraiment un bon moment, c'est bien ficelé, émouvant aussi. Les personnages sont attachants, surtout Bahia en sauveuse de tourteaux à Saint Valéry-en-Caux :
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Le nom des gens jusque dans les réalisateurs, Michel Leclerc et Baya Kasmi...
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Michel Leclerc : Quand j'ai rencontré Baya, il y a près de dix ans, elle m'a dit comment elle s'appelait et je lui ai répondu, "C'est brésilien ?", et elle m'a répondu, "Non, c'est algérien." Ensuite, elle m'a demandé mon nom et quand je le lui ai donné, elle m'a dit, "Au moins, on sait d'où ça vient !" Le point de départ du film se confond donc aussi avec le point de départ de notre histoire personnelle. Baya Kasmi : On avait envie de réagir à tout un discours déterministe autour de l'identité et des communautés que l'on trouve insupportable et dans lequel on ne se reconnaît pas. Les injonctions de la société sont simplistes et imposent un certain type de comportement en fonction de ses origines. Or, on peut très bien ne pas s'y conformer !
Des prix à la clé :
* 2008 : Grand Prix du meilleur scénariste pour Baya Kasmi et Michel Leclerc
* 2010 : Prix du public au Festival du film romantique de Cabourg
* 2010 : Prix de la mise en scène et prix du public au Festival du film francophone d’Angoulême
* 2011 : César du meilleur scénario original à la 36e cérémonie des César
* 2011 : César de la meilleure actrice pour Sara Forestier à la 36e cérémonie des César
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Pour passer un bon moment, un film?


Nicole.
Sara Forestier France Gall
Sara Forestier a eu le César de la meilleure actrice pour ce film : avant de le voir, je me fiais à sa prestation en France Gall dans Gainsbourg vie héroïque, prestation que j'avais trouvée mauvaise. Mais dans Le Nom des Gens, le rôle lui va très bien!
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Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Pour passer un bon moment, un film?
Je l'ai vu au cinéma, je l'ai trouvé drôle, intelligent, bien mené, bien que cela devienne un peu bancal sur la fin... Sara Forestier n'a pas volé son César !
A noter une apparition réussie de Lionel Jospin dans son propre rôle !
A noter une apparition réussie de Lionel Jospin dans son propre rôle !
Re: Pour passer un bon moment, un film?
Oui, entièrement d'accord, la psychologie pêche un peu sur la fin (lui qui la rembarre soudain, comme ça... Et le voile - comme si c'était si simple de rouler un intégriste convaincu).
Mais sinon, on passe un bon moment!
Mais sinon, on passe un bon moment!

Kashima- Faux-monnayeur
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Filles perdues, cheveux gras
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Même si le dernier quart d'heure est de trop et vire au délire total, il faut regarder ce film quand on est (c'est une suggestion) dans la souffrance amoureuse, car on trouve en ces femmes incarnées par Amira Casar, Olivia Bonamy et Marina Foïs le réconfort et les sourires qu'on attend.
La comédie est chantée. Voici un des passages qui donne une idée de ce film sorti en 2002 :
Le passage sur l'enterrement du chat est aussi drôle (et dur) - car on trouve d'autres choses derrière la dérision, dans ce film.
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Je m'y suis retrouvée parfois...
Kashima- Faux-monnayeur
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D'amour et d'eau fraîche
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Julie Bataille, 23 ans, a fait 5 ans de lettres modernes et une année d'étude en plus, en communication. Elle a du mal à trouver du travail, ou un métier auquel elle puisse s'adapter. Elle rencontre Ben, un charmant garçon, qui vit en trafiquant. Elle décide de le suivre dans le Sud.
"Ca finit toujours mal, ces histoires.
- Quelles histoires?
- Les histoires de loubards.
- Je croyais que tu parlais des histoires d'amour.
- Non, les histoires d'amour, ça ne finit jamais, si on aime vraiment"
Critique des Inrocks :
Le jeune cinéma d’Isabelle Czajka a des allures de fin de monde – très loin des fantasmes bohèmes que suggère le titre trompeur. Une manière un peu clandestine d’insinuer son pessimisme sourd dans des histoires classiques de middle class crisis ; de dévier ses chroniques naturalistes vers des motifs plus politiques.
Dans son premier film, L’Année suivante, c’était l’image d’Anaïs Demoustier errant dans les allées d’une Fête de l’Huma déserte, en plein deuil de son père – fervent communiste – et de ses idées de révolution.
Dans D’amour et d’eau fraîche, c’est le récit ordinaire de l’insertion d’une jeune diplômée dans l’enfer du travail. Une sorte de Rosetta du milieu, réminiscence de la figure des frères Dardenne dont elle partage le même appétit de revanche sociale, le même désir de “ne pas tomber”.
En quelques séquences âpres, Isabelle Czajka dresse le portrait lo-fi de cette jeune fille en lutte, à laquelle la fidèle Anaïs Demoustier prête ses traits rageurs.
Délesté de tout reflet psychologique, D’amour et d’eau fraîche se destinait a priori à suivre les rails confortables de la chronique réaliste (mise en scène quasi documentaire, narration vagabonde, etc.).
Mais comme l’héroïne du film, licenciée et contrainte à l’errance, le récit glisse brusquement à la marge. En écho au premier drame (intime) qui se noue, c’est toute la mécanique oppressive d’un système économique qui se met à l’œuvre (on se souvient des contre-plongées sur un ciel bardé d’enseignes publicitaires dans L’Année suivante).
Ici encore, quelque chose déborde du cadre : l’histoire se double d’une charge amère contre les dérives d’une société d’exploitation. Rien de neuf… Sauf qu’Isabelle Czajka a retenu la leçon de It’s a Free World! de Ken Loach, cette manière un peu désabusée de bousculer les lignes du cinéma social.
Ainsi ces plans désincarnés, très beaux, où Anaïs Demoustier se vautre in extenso dans la prostitution, reconduisant le schéma d’exploitation contre lequel elle luttait. Dommage, alors, que D’amour et d’eau fraîche n’offre comme unique remède à cette organisation du monde qu’un vieux mythe romantique. [et quel remède proposez-vous, vous?]
Julie Bataille, 23 ans, a fait 5 ans de lettres modernes et une année d'étude en plus, en communication. Elle a du mal à trouver du travail, ou un métier auquel elle puisse s'adapter. Elle rencontre Ben, un charmant garçon, qui vit en trafiquant. Elle décide de le suivre dans le Sud.
"Ca finit toujours mal, ces histoires.
- Quelles histoires?
- Les histoires de loubards.
- Je croyais que tu parlais des histoires d'amour.
- Non, les histoires d'amour, ça ne finit jamais, si on aime vraiment"
Critique des Inrocks :
Le jeune cinéma d’Isabelle Czajka a des allures de fin de monde – très loin des fantasmes bohèmes que suggère le titre trompeur. Une manière un peu clandestine d’insinuer son pessimisme sourd dans des histoires classiques de middle class crisis ; de dévier ses chroniques naturalistes vers des motifs plus politiques.
Dans son premier film, L’Année suivante, c’était l’image d’Anaïs Demoustier errant dans les allées d’une Fête de l’Huma déserte, en plein deuil de son père – fervent communiste – et de ses idées de révolution.
Dans D’amour et d’eau fraîche, c’est le récit ordinaire de l’insertion d’une jeune diplômée dans l’enfer du travail. Une sorte de Rosetta du milieu, réminiscence de la figure des frères Dardenne dont elle partage le même appétit de revanche sociale, le même désir de “ne pas tomber”.
En quelques séquences âpres, Isabelle Czajka dresse le portrait lo-fi de cette jeune fille en lutte, à laquelle la fidèle Anaïs Demoustier prête ses traits rageurs.
Délesté de tout reflet psychologique, D’amour et d’eau fraîche se destinait a priori à suivre les rails confortables de la chronique réaliste (mise en scène quasi documentaire, narration vagabonde, etc.).
Mais comme l’héroïne du film, licenciée et contrainte à l’errance, le récit glisse brusquement à la marge. En écho au premier drame (intime) qui se noue, c’est toute la mécanique oppressive d’un système économique qui se met à l’œuvre (on se souvient des contre-plongées sur un ciel bardé d’enseignes publicitaires dans L’Année suivante).
Ici encore, quelque chose déborde du cadre : l’histoire se double d’une charge amère contre les dérives d’une société d’exploitation. Rien de neuf… Sauf qu’Isabelle Czajka a retenu la leçon de It’s a Free World! de Ken Loach, cette manière un peu désabusée de bousculer les lignes du cinéma social.
Ainsi ces plans désincarnés, très beaux, où Anaïs Demoustier se vautre in extenso dans la prostitution, reconduisant le schéma d’exploitation contre lequel elle luttait. Dommage, alors, que D’amour et d’eau fraîche n’offre comme unique remède à cette organisation du monde qu’un vieux mythe romantique. [et quel remède proposez-vous, vous?]
Kashima- Faux-monnayeur
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Re: Pour passer un bon moment, un film?
Kashima a écrit:[...] n’offre comme unique remède à cette organisation du monde qu’un vieux mythe romantique. [et quel remède proposez-vous, vous?]
« Ça c’est une bonne question », déclara la vieille Nicole, habituée à faire la moule sur son rocher...
Bon, sans rire, je suis allée voir la bande annonce, D'amour et d'eau fraîche a effectivement l'air prometteur.
x 1001.
Bon, sans rire, je suis allée voir la bande annonce, D'amour et d'eau fraîche a effectivement l'air prometteur.

Nicole.
Les chemins de la liberté
Enfin, passer un bon moment, si on peut dire... Un groupe d'hommes s'échappe d'un goulag en Sibérie. Ces fugitifs vont parcourir à pied 6500 km, dans la glace ou le désert, avant d'atteindre l'Inde (en passant par l'Himalaya).
C'est une sorte de marche de la mort qui mène à la liberté.
Ils sont victimes du régime soviétique et de l'accord signé entre Hitler et Staline sur le partage de la Pologne en 1939.
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Sur le même sujet, ce livre adapté au cinéma lui aussi (en 2001):
En août 1944, Clemens Forell, infortuné bidasse allemand enrôlé sous la bannière du Reich, laisse derrière lui femme et enfant pour aller se battre sur le front russe. Un an plus tard, capturé par l’Armée Rouge, il se voit refuser le statut de prisonnier de guerre et écope d’une condamnation à vingt ans de bagne – car il s’agit de fournir en main-d’oeuvre les terribles mines mises en exploitation au-delà de la Kolyma, près du détroit de Béring… Après trois longues années passées sous terre, dans des conditions effroyables, Forell parvient à s’évader et entame une odyssée terrestre dont il ne mesure pas d’abord l’impossibilité. Il ne sait qu’une chose : il doit faire route vers le sud-ouest, sans faiblir.
Il connaîtra le froid de la toundra, la faim, les loups, la trahison des compagnons de hasard, le découragement, la peur – la peur surtout. Mais aussi les rencontres inespérées, les inconnus qui prennent des risques pour lui venir en aide – et l’amitié d’un chien qui le consolera de tout. Au bout de trois ans et deux mois de marche, quatorze mille kilomètres d’errance traquée (il ignore le russe et se trouve toujours à la merci d’une dénonciation), il parviendra à franchir la frontière de l’Iran, secouru jusqu’au bout par quelques âmes courageuses sensibles à sa détresse (parmi lesquelles – ironie de l’Histoire – un Juif allemand exilé en terre musulmane…).
Une aventure parfaitement inhumaine, ramenée comme par miracle aux dimensions de la simple humanité.
C'est une sorte de marche de la mort qui mène à la liberté.
Ils sont victimes du régime soviétique et de l'accord signé entre Hitler et Staline sur le partage de la Pologne en 1939.
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Sur le même sujet, ce livre adapté au cinéma lui aussi (en 2001):
En août 1944, Clemens Forell, infortuné bidasse allemand enrôlé sous la bannière du Reich, laisse derrière lui femme et enfant pour aller se battre sur le front russe. Un an plus tard, capturé par l’Armée Rouge, il se voit refuser le statut de prisonnier de guerre et écope d’une condamnation à vingt ans de bagne – car il s’agit de fournir en main-d’oeuvre les terribles mines mises en exploitation au-delà de la Kolyma, près du détroit de Béring… Après trois longues années passées sous terre, dans des conditions effroyables, Forell parvient à s’évader et entame une odyssée terrestre dont il ne mesure pas d’abord l’impossibilité. Il ne sait qu’une chose : il doit faire route vers le sud-ouest, sans faiblir.
Il connaîtra le froid de la toundra, la faim, les loups, la trahison des compagnons de hasard, le découragement, la peur – la peur surtout. Mais aussi les rencontres inespérées, les inconnus qui prennent des risques pour lui venir en aide – et l’amitié d’un chien qui le consolera de tout. Au bout de trois ans et deux mois de marche, quatorze mille kilomètres d’errance traquée (il ignore le russe et se trouve toujours à la merci d’une dénonciation), il parviendra à franchir la frontière de l’Iran, secouru jusqu’au bout par quelques âmes courageuses sensibles à sa détresse (parmi lesquelles – ironie de l’Histoire – un Juif allemand exilé en terre musulmane…).
Une aventure parfaitement inhumaine, ramenée comme par miracle aux dimensions de la simple humanité.
Kashima- Faux-monnayeur
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Libre échange
C'est gentillet, avec de bonnes actrices, et ça a le mérite de ne pas traîner en longueur (1h11, c'est rare!).
Julie Depardieu en naïve, amoureuse éternelle, et Carole Bouquet en prostituée sur le tard : quand les deux se rencontrent, ça fait une comédie très classique, mais agréable.
Dernière édition par Kashima le Mar 21 Aoû 2012 - 11:29, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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