Des chansons comme des poésies
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Des chansons comme des poésies
Un endroit pour poster quelques textes de Murat, en entier ou par extraits.
Je ne trouve pas les paroles du "Parcours de la Peine" (sur Le Manteau de Pluie), et je n'ai pas le courage de les retranscrire ce soir.
Alors, juste ces mots :
"Le parcours de la peine
S'arrête un seul été
A l'échancrure vierge
Du corps d'une fée
Le parcours de la peine
Je le prends tous les jours
Avec les musaraignes
Avec les vautours
Le parcours de la peine
Par tes hanches ensanglantées
Je ne peux croire qu'on s'aime
Oh dis-moi
Qu'est le bon le mauvais
Que puis-je croire?"
(...)
Je ne trouve pas les paroles du "Parcours de la Peine" (sur Le Manteau de Pluie), et je n'ai pas le courage de les retranscrire ce soir.
Alors, juste ces mots :
"Le parcours de la peine
S'arrête un seul été
A l'échancrure vierge
Du corps d'une fée
Le parcours de la peine
Je le prends tous les jours
Avec les musaraignes
Avec les vautours
Le parcours de la peine
Par tes hanches ensanglantées
Je ne peux croire qu'on s'aime
Oh dis-moi
Qu'est le bon le mauvais
Que puis-je croire?"
(...)
Dernière édition par Kashima le Dim 9 Aoû 2015 - 14:40, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Avalanche IV
Ma préférée de toutes, Avalanche IV, traduction de la déjà très poétique chanson de Leonard Cohen :
J'ai été pris dans l'avalanche
J'y ai perdu mon âme
Quand je ne suis plus ce monstre qui te fascine
Je vis sous l'or des collines
Toi qui veux vaincre la douleur
Tu dois apprendre à me servir
Le hasard t'a conduit vers moi
Pauvre chercheur d'or
Mais ce monstre que tu as recueilli
Ignore la faim ignore le froid
Il ne recherche pas ta compagnie
Même ici au cœur au cœur du monde
Si je suis sur un piédestal
Je le gravis seul
Tes lois ne m'obligent à rien
Ni fessée ni prière
Je suis moi-même le piédestal
Par cette marque hideuse qui te fascine
Tu ne pourras vaincre la douleur
Sans être généreuse
Ces miettes que tu m'offres amour
Ne sont que les restes de mes festins
Ta douleur ici ne vaut rien
Ce n'est que l'ombre l'ombre de ma blessure
Pourtant vois comme je te désire
Moi qui n'ai plus d'envie
Vois comme partout je te chante
Moi qui n'ai plus de désirs
Tu penses m'avoir abandonné
Mais je frémis encore quand tu soupires
Ne mets pas ces haillons pour moi
Je sais que tu es riche
Ne m'aime pas aussi férocement
Si tu ne sais plus ce qu'est l'amour
A toi de jouer allez viens
Regarde j'ai revêtu ta chair
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Well I stepped into an avalanche,
it covered up my soul;
when I am not this hunchback that you see,
I sleep beneath the golden hill.
You who wish to conquer pain,
you must learn, learn to serve me well.
You strike my side by accident
as you go down for your gold.
The cripple here that you clothe and feed
is neither starved nor cold;
he does not ask for your company,
not at the centre, the centre of the world.
When I am on a pedestal,
you did not raise me there.
Your laws do not compel me
to kneel grotesque and bare.
I myself am the pedestal
for this ugly hump at which you stare.
You who wish to conquer pain,
you must learn what makes me kind;
the crumbs of love that you offer me,
they're the crumbs I've left behind.
Your pain is no credential here,
it's just the shadow, shadow of my wound.
I have begun to long for you,
I who have no greed;
I have begun to ask for you,
I who have no need.
You say you've gone away from me,
but I can feel you when you breathe.
Do not dress in those rags for me,
I know you are not poor;
you don't love me quite so fiercely now
when you know that you are not sure,
it is your turn, beloved,
it is your flesh that I wear.
J'ai été pris dans l'avalanche
J'y ai perdu mon âme
Quand je ne suis plus ce monstre qui te fascine
Je vis sous l'or des collines
Toi qui veux vaincre la douleur
Tu dois apprendre à me servir
Le hasard t'a conduit vers moi
Pauvre chercheur d'or
Mais ce monstre que tu as recueilli
Ignore la faim ignore le froid
Il ne recherche pas ta compagnie
Même ici au cœur au cœur du monde
Si je suis sur un piédestal
Je le gravis seul
Tes lois ne m'obligent à rien
Ni fessée ni prière
Je suis moi-même le piédestal
Par cette marque hideuse qui te fascine
Tu ne pourras vaincre la douleur
Sans être généreuse
Ces miettes que tu m'offres amour
Ne sont que les restes de mes festins
Ta douleur ici ne vaut rien
Ce n'est que l'ombre l'ombre de ma blessure
Pourtant vois comme je te désire
Moi qui n'ai plus d'envie
Vois comme partout je te chante
Moi qui n'ai plus de désirs
Tu penses m'avoir abandonné
Mais je frémis encore quand tu soupires
Ne mets pas ces haillons pour moi
Je sais que tu es riche
Ne m'aime pas aussi férocement
Si tu ne sais plus ce qu'est l'amour
A toi de jouer allez viens
Regarde j'ai revêtu ta chair
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Well I stepped into an avalanche,
it covered up my soul;
when I am not this hunchback that you see,
I sleep beneath the golden hill.
You who wish to conquer pain,
you must learn, learn to serve me well.
You strike my side by accident
as you go down for your gold.
The cripple here that you clothe and feed
is neither starved nor cold;
he does not ask for your company,
not at the centre, the centre of the world.
When I am on a pedestal,
you did not raise me there.
Your laws do not compel me
to kneel grotesque and bare.
I myself am the pedestal
for this ugly hump at which you stare.
You who wish to conquer pain,
you must learn what makes me kind;
the crumbs of love that you offer me,
they're the crumbs I've left behind.
Your pain is no credential here,
it's just the shadow, shadow of my wound.
I have begun to long for you,
I who have no greed;
I have begun to ask for you,
I who have no need.
You say you've gone away from me,
but I can feel you when you breathe.
Do not dress in those rags for me,
I know you are not poor;
you don't love me quite so fiercely now
when you know that you are not sure,
it is your turn, beloved,
it is your flesh that I wear.
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Le Baiser
Album Dolorès
Je voudrais de toi
De l'eau, des vitamines
Un baiser
Avance
Viens mon dragueur de mines
Mon bébé
Nacré ou lilas
Viens aiguiser sur moi
Ta beauté
Abandonne-toi
Éprouve au fond de toi
Le baiser
Ta bouche, ventre nu
Ne durera que ce que dure
La gaieté
Apprends
Veux-tu
La boue et le diamant
De ton aimé
A quoi bon souffler
Sur des milliers de braises
Mouillés
Qu'on ne compte plus
Que l'acide poivré
Du baiser
Du baiser...
D'argile ou d'ébène
Pose tes menottes
A mes poignets
Viens me faire goûter le fruit
A ta pluie sacrée
Je n'ai plus que toi
Et mes lèvres
Pour te toucher
Abandonne-toi
Éprouve au fond de toi
Le baiser
Je voudrais de toi
De l'eau, des vitamines
Un baiser
Avance
Viens mon dragueur de mines
Mon bébé
Nacré ou lilas
Viens aiguiser sur moi
Ta beauté
Abandonne-toi
Éprouve au fond de toi
Le baiser
Ta bouche, ventre nu
Ne durera que ce que dure
La gaieté
Apprends
Veux-tu
La boue et le diamant
De ton aimé
A quoi bon souffler
Sur des milliers de braises
Mouillés
Qu'on ne compte plus
Que l'acide poivré
Du baiser
Du baiser...
D'argile ou d'ébène
Pose tes menottes
A mes poignets
Viens me faire goûter le fruit
A ta pluie sacrée
Je n'ai plus que toi
Et mes lèvres
Pour te toucher
Abandonne-toi
Éprouve au fond de toi
Le baiser
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
La maladie d'amour
Murat, album Lilith :
c'est la maladie d amour,
qui nous apprend à ne jurer de rien
c est la nature de mon sang,
par le sang, l'amour me tient.
et je passe toutes mes nuits,
en idées de bonheur,
au soleil de votre vie
je ne sais dire votre nom,
mon desir ca je le savais
et où est votre maison
mon plaisir ca je m en doutais
c est la maladie d amour
qui nous tient le corps
cette odeur de toujours
c est le corps qu on effeure
son silence nous fait trembler
partout les yeux la lueur
de celle qu on reconnait.
vois la parade d amour
sexe, qu'il faut ajuster,
sur la piste des beaux jours.
c est la maladie d amour
qui nous tient le corps trempé
c est la manie des toujours
qui sait si bien nous faire chanter
sur le mol lit de fleurs,
s echangent mille baisers,
et le reve dont on meurt.
c'est la maladie d amour,
qui nous apprend à ne jurer de rien
c est la nature de mon sang,
par le sang, l'amour me tient.
et je passe toutes mes nuits,
en idées de bonheur,
au soleil de votre vie
je ne sais dire votre nom,
mon desir ca je le savais
et où est votre maison
mon plaisir ca je m en doutais
c est la maladie d amour
qui nous tient le corps
cette odeur de toujours
c est le corps qu on effeure
son silence nous fait trembler
partout les yeux la lueur
de celle qu on reconnait.
vois la parade d amour
sexe, qu'il faut ajuster,
sur la piste des beaux jours.
c est la maladie d amour
qui nous tient le corps trempé
c est la manie des toujours
qui sait si bien nous faire chanter
sur le mol lit de fleurs,
s echangent mille baisers,
et le reve dont on meurt.
Kashima- Faux-monnayeur
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