Mourir d'aimer
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Edencash :: Super 8 :: Love story
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Etes-vous déjà tombé amoureux d'un de vos professeurs?
Mourir d'aimer
Je n'avais encore jamais vu ce film d'André Cayatte, datant de 1971.
En mai 68, une prof de français et de latin, Danielle Guenot, s'éprend du jeune Gérard - qui a tout d'un homme mais que ses parents et "l'administration" considèrent encore comme un enfant...
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En mai 68, une prof de français et de latin, Danielle Guenot, s'éprend du jeune Gérard - qui a tout d'un homme mais que ses parents et "l'administration" considèrent encore comme un enfant...
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Dernière édition par Kashima le Ven 23 Avr 2010 - 15:44, édité 1 fois
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Mourir d'aimer
Je n'ai pas aimé ce Loving Annabelle : sans intérêt! :clac:
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Mourir d'aimer
A débattre dans Lesborama...? Où ici, si tu ouvres un petit topic de présentation du film...?
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Mourir d'aimer
Tu n'aurais pas été esclavagiste dans une vie antérieure ? ... :fouet:
Invité- Invité
Gabrielle Russier
Gérard a été mis en asile, Danielle à plusieurs reprises en prison. Elle finit par se suicider au gaz alors qu'elle a deux enfants petits.
Pourtant, ils ont tout fait pour se battre, mais les parents, butés, se sont acharnés.
Cette histoire vraie ne passe jamais à la télé, même pas sur le câble, à croire que ce film dérange. J'ai attendu des années avant de pouvoir le regarder.
Le 1er septembre 1969, Gabrielle Russier, condamnée pour détournement de mineur pour avoir aimé un lycéen de 17 ans, se suicide.
Mai 68 a échoué...
L'histoire raconte que Pompidou fit faire une enquête interne pour savoir pourquoi ce cas ne lui avait pas été soumis dans le cadre des grâces présidentielles...
Article du Figario à la date de sortie du film, en 1971 :
« Quand il plaide, André Cayatte ne fait pas les choses à moitié. Veut-il déconsidérer et détruire l’adversaire ? Quelle fougue ! Quelle virulence ! On connaît le procès et les éléments en cause : d’une part les droits de l’amour que l’on ne peut aliéner sans choquer le romantisme des foules, d’autre part les obligations morales et leur éventuel conformisme […] Cayatte ne s’embarrasse pas de nuances. Il tempête, il accuse, il s’emporte. Il force le trait des personnages. Il les rend horribles d’un seul bloc […] L’amour contrarié, détruit, l’héroïne persécutée, martyrisée. Les malheureuses conséquences d’un rigorisme abusif et d’un enchaînement de maladresses. Là, Cayatte s’indigne à bon escient. Il s’émeut légitimement. Qu’il décrive la naissance de cette passion partagée ou plus tard les affres des amants, les sacrifices qu’assume l’un pour sauver l’autre, à tour de rôle, la renonciation de la jeune femme à cet univers de confidences confiantes qu’elle avait su créer avec ses élèves (épisode pathétique) ou le suicide final, discrètement évoqué, Cayatte avocat démontre un indiscutable brio. Cayatte cinéaste illustre la plaidoirie d’images fortes, sur le rythme exact de la période oratoire. Et l’on a le cœur serré par le spectacle d’un tel désastre des sentiments… »
Louis Chauvet, Le Figaro, 25 janvier 1971
Pourtant, ils ont tout fait pour se battre, mais les parents, butés, se sont acharnés.
Cette histoire vraie ne passe jamais à la télé, même pas sur le câble, à croire que ce film dérange. J'ai attendu des années avant de pouvoir le regarder.
Le 1er septembre 1969, Gabrielle Russier, condamnée pour détournement de mineur pour avoir aimé un lycéen de 17 ans, se suicide.
Mai 68 a échoué...
L'histoire raconte que Pompidou fit faire une enquête interne pour savoir pourquoi ce cas ne lui avait pas été soumis dans le cadre des grâces présidentielles...
Article du Figario à la date de sortie du film, en 1971 :
« Quand il plaide, André Cayatte ne fait pas les choses à moitié. Veut-il déconsidérer et détruire l’adversaire ? Quelle fougue ! Quelle virulence ! On connaît le procès et les éléments en cause : d’une part les droits de l’amour que l’on ne peut aliéner sans choquer le romantisme des foules, d’autre part les obligations morales et leur éventuel conformisme […] Cayatte ne s’embarrasse pas de nuances. Il tempête, il accuse, il s’emporte. Il force le trait des personnages. Il les rend horribles d’un seul bloc […] L’amour contrarié, détruit, l’héroïne persécutée, martyrisée. Les malheureuses conséquences d’un rigorisme abusif et d’un enchaînement de maladresses. Là, Cayatte s’indigne à bon escient. Il s’émeut légitimement. Qu’il décrive la naissance de cette passion partagée ou plus tard les affres des amants, les sacrifices qu’assume l’un pour sauver l’autre, à tour de rôle, la renonciation de la jeune femme à cet univers de confidences confiantes qu’elle avait su créer avec ses élèves (épisode pathétique) ou le suicide final, discrètement évoqué, Cayatte avocat démontre un indiscutable brio. Cayatte cinéaste illustre la plaidoirie d’images fortes, sur le rythme exact de la période oratoire. Et l’on a le cœur serré par le spectacle d’un tel désastre des sentiments… »
Louis Chauvet, Le Figaro, 25 janvier 1971
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Par José Dayan
José Dayan a fait un téléfilm a partir de ce fait divers. Elle a transposé l'histoire au début des années 80 (l'avant Mitterrand), a rajeuni le jeune à 15 ans et vieilli la prof à 42 ans.
Muriel Robin incarne Gabrielle, Sandor Funtek, Lucas Malzieu (nom différent du vrai).
On retrouve Jeanne Balibar en mère de l'élève, on constate une apparition furtive de Florence d'Azémar en psychologue.
Philippe Besson est scénariste du téléfilm.
Le fond de l'historie est respecté. Je trouve que la transposition de ce fait est ingénieuse car, à notre époque, on aurait plus de mal à croire. Dans la réalité, Christian, l'élève amoureux, avait 17 ans, et une allure véritablement d'homme (il était engagé, communiste, etc.). Gabrielle avait 32 ans, avait eu son agrégation deux ans plus tôt, avait une apparence fragile et jeune.
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Le débat qui suivait le téléfilm diffusé par France2 rappelle qu'il faut bien distinguer une relation mineur/adulte et une relation prof/élève. En effet, la majorité sexuelle est à 15 ans, mais il faut qu'entre les amoureux, il n'y ait aucun lien de subordination.
On nous rappelle aussi qu'il y a détournement de mineur à partir du moment où l'adulte fait quelque chose avec un mineur (sortie au restaurant, par exemple) sans l'autorisation des parents.
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Mourir d'aimer
Merci pour les dernières précisions. ^^
Je n'ai vu ni le film, ni le TVfilm, et je ne suis jamais tombé amoureux d'une prof, même si je trouvais une enseignante d'espagnol en 2nde assez jolie !
Je n'ai vu ni le film, ni le TVfilm, et je ne suis jamais tombé amoureux d'une prof, même si je trouvais une enseignante d'espagnol en 2nde assez jolie !
Re: Mourir d'aimer
De rien, Johnny. Toi, tu préfères les petites jeunettes! )
Kashima- Faux-monnayeur
- Nombre de messages : 6546
Date d'inscription : 29/09/2008
Re: Mourir d'aimer
Non, plutôt les filles un peu plus âgées que moi, dans la trentaine (comme Mia ^^), Alizée devant être une exception. ^^Kashima a écrit:De rien, Johnny. Toi, tu préfères les petites jeunettes! )
Re: Mourir d'aimer
Oh le film avec Annie Girardot m'avait tellement séduite que le télèfilm de José Dayan m'a paru fade; cependant j'ai vu le film si jeune que je dois sans doute relativiser mon ressenti...
L'affiche du film que je découvre est puissante entre les photos officielles de détenues et les roses rouges symboles d'amour passion...
L'affiche du film que je découvre est puissante entre les photos officielles de détenues et les roses rouges symboles d'amour passion...
Invité- Invité
Re: Mourir d'aimer
C'est un film que j'ai rêvé de voir pendant longtemps (je parle de l'ancienne version) car le sujet me touchait. Je l'ai vu tard, j'ai été un peu déçue par le choix des acteurs car, dans mon fantasme de ce film, le jeune devait (comme dans le téléfilm, d'ailleurs) être jeune ou le paraître un peu. J'avoue que l'identification m'a manqué à cause de cela. Mais je sais aussi que la réalité était que l'élève avait une allure de personne plus âgée.
L'adaptation par Josée Dayan a dû satisfaire mes attentes enfouies!
Mais cette histoire vraie a de la force et son inscription dans un contexte social la rend encore plus intéressante.
PS : ravie de te voir là!
L'adaptation par Josée Dayan a dû satisfaire mes attentes enfouies!
Mais cette histoire vraie a de la force et son inscription dans un contexte social la rend encore plus intéressante.
PS : ravie de te voir là!
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
Edencash :: Super 8 :: Love story
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