The L Word

Solene a écrit:Pour moi, il n'y a pas deux monde mais des homos qui vivent dans un monde d'hétéros.

Bien dit.
Avouons quand même qu'il y a décalage, souvent. Imaginons en milieu professionnel, les conversations et références. Nous, entre nous, nous allons évoquer des choses ayant trait à la "culture gay" (car il en existe une, non?). Si j'évoque The L Word, je suis quasiment sûre que les références en face seront plutôt Urgences ou Dr House... Si je parle de l'agression d'homos (chose dont on n'est informé que par les médias gays), je ne serai pas dans le même monde que l'hétéro à qui je parle, qui aura entendu parler du malaise de Sarko à la place.
Bref, ta phrase, Solène, semble bien résumer cela. Le monde est hétérosexuel, qu'on le veuille ou non. La solution serait que ce monde-là ôte ses ornières et regarde un peu plus le monde des minorités, les minorités se voyant d'office et par définition imposer la vision de la majorité.
Ce que je dis est caricatural et global puisqu'on ne se définit pas seulement par rapport à sa sexualité, mais on peut dire que la différence d'orientation sexuelle entraîne souvent un regard différent (plus ouvert?) sur certaines choses.

Pour revenir à TLW, je crains le pire concernant Jenny, alors! Elle était vraiment mise à part dans cette saison 4, sa vie amoureuse laissée de côté pour sa vie professionnelle.
Pour Shane, au contraire, cette envie soudaine de stabilité après le chaos qu'elle a créé elle-même dans sa vie ne m'a pas paru sonner faux.
Et c'est vrai que l'histoire d'Helena n'est pas des plus passionnantes : elle en perd de son caractère.
J'ai aimé que Papi craque pour Kit, j'ai d'ailleurs bien aimé cette saison dans l'ensemble, plus que la 2 (celle avec les caméras dans la maison).

Alice devient centrale, je trouve. Dans la saison 1, le centre était Jenny (Tina et Bette étant toujours plus ou moins une colonne vertébrale), Shane dans la 2 ou la 3, je ne me souviens plus. Ce personnage d'Alice est de plus en plus plaisant et drôle (depuis son histoire avec Dana, elle a pris de l'ampleur).