Les illisibles
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Les illisibles
Livre abandonné autour de la trentième page car le style est pour moi illisible : phrases nominales, impression mielleuse et insupportable.
cf. la scène d'amour avec l'homme inconnu qui lui a fait son bébé, d'un cucul dans le style.
J'ai persisté, mais c'était trop irritant.
cf. la scène d'amour avec l'homme inconnu qui lui a fait son bébé, d'un cucul dans le style.
J'ai persisté, mais c'était trop irritant.
Kashima- Faux-monnayeur
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Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas
Tentée dans la foulée de Kinderzimmer, cette lecture a été aussi abandonnée très vite, mais pas pour les mêmes raisons. Cette fois, c'est bien écrit mais très soulant et je n'ai pas été attirée par le côté lancinant du livre, volontaire bien sûr vu le titre.
Je m'attendais à autre chose.
Je me suis ennuyée assez vite et ai préféré laisser tomber.
Je m'attendais à autre chose.
Je me suis ennuyée assez vite et ai préféré laisser tomber.
Kashima- Faux-monnayeur
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Emmanuelle Pagano
Pour moi, cela n'a pas été du tout possible... Dès les vingt premières pages, j'ai su que je ne tiendrais pas, à cause du style, parce que ce genre d'écriture ne me plaît absolument pas. On trouve ces procédés anaphoriques chez des auteurs comme Delphine de Vigan, et ça me tombe des mains. L'histoire, en elle-même, l'idée aurait pu être intéressante, mais elle n'est pas soutenue par l'écriture. C'est le genre de prose qui m'irrite très vite, aussi par ses images déjà lues, convenues : la femme marionnette et l'homme marionnettiste, par exemple, ou ce genre de phrases :
"Pourquoi? Je suis mariée et tu le sais. Je vis avec lui, je mange avec lui, je parle avec lui, je dors avec lui. Juste, on ne fait plus l'amour."
"J'écris quelque chose et ça arrive, ça devient. J'écris notre histoire, elle grandit."
J'ai su à l'une des premières phrases du roman que ce ne serait pas du tout fait pour me plaire : "Je t'écris cette lettre alors qu'un peu de jour déteint au tournant du chemin." Ca ne me touche pas, me laisse en dehors, m'agace, même...
J'avais pourtant envie d'aimer parce qu'il m'a été conseillé par une grande lectrice et qu'il est écrit au dos du livre que c'est une histoire d'amour et de désir...
Kashima- Faux-monnayeur
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Le pourceau, le diable et la putain
Un mot me vient : "superfétatoire". Il sonne comme les pages de ce livre que j'ai lues, d'une caricature lexicale. J'ai cru, au départ (et c'est peut-être le cas) que cette abondance de mots précieux était là en appui à la psychologie du personnage, Léandre, un vieux misanthrope hospitalisé. La première page, sur l'agonie d'un cloporte qui tente de se remettre sur ses pattes, donne le ton et envie de lire la suite, mais je me suis arrêtée très vite, indisposée par le style. Cela paraît bien écrit, mais ne l'est pas. Il faudrait que je lise d'autres textes, pour voir si cette façon d'écrire est propre à ce roman-là. J'en attendais bien plus, depuis que j'avais lu une interview de Marc Villemain qui m'avait semblé être un "styliste" et quelqu'un qui savait ce qu'est la littérature. Ce texte m'est tombé des mains et m'a très vite agacée. J'étais dans du contemporain encore une fois caricatural, avec une impression de déjà lu.
Kashima- Faux-monnayeur
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Jour de souffrance
J'avais bien aimé La vie sexuelle de Catherine Millet.
J'ai lu le premier chapitre et me suis assez vite ennuyée, non pas que le livre soit mal écrit : je ne suis pas parvenue à entrer dans les histoires de rêves éveillés, le tout était trop délayé et je n'ai pas trouvé l'envie de poursuivre.
J'ai lu le premier chapitre et me suis assez vite ennuyée, non pas que le livre soit mal écrit : je ne suis pas parvenue à entrer dans les histoires de rêves éveillés, le tout était trop délayé et je n'ai pas trouvé l'envie de poursuivre.
Kashima- Faux-monnayeur
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Moix et Vérol
J'avoue, je n'étais pas du tout partie pour le lire et faire un effort quelconque : j'y ai trouvé ce que je pensais y trouver : du verbiage, une écriture foisonnante, mais dans le mauvais sens du terme, à la Andy Vérol (Moix et Vérol semblent être de la même famille, des fascinés de l'éjaculation).
C'est difficilement lisible durant les dix premières pages alors, comment arriver au bout des mille et quelques? Très peu pour moi, la Naissance de Yann Moix. Et je suis sûre qu'il est persuadé d'être Proust ou Céline.
Pour la peine, ce sera du Vérol, pour apercevoir l'ampleur du désastre :
" Ensuite, après ma journée de chiotte (au service de ceux qui sont encore plus dans la merde que moi, encore que pas à tous les coups), je m'agrippe à l'ordi et je tape sans fin mes daubes. 90% de ce que j'écris est ici, gratuit, offert aux lecteurs en mal de giclettes et autres coups de boule littéraires bien portés... Je fais ça comme des milliers d'autres, sauf que moi, comme des centaines d'autres, j'en n'ai rien à foutre de plaire, de montrer ma jolie queue pour faire mouillasse la salope qui préfère les salsifis revenus au beurre dans la casserole plutôt qu'au court bouillon sa mère...
J'ai le déhanché vorace des créateurs prétentieux hargneux moi. J'me fous de me finir à la main. J'en n'ai rien à cirer des pétasses et péteux qui me cirent les pompes avec des "euh j'adore c'que tu fais"... Voilà. Je suis libre arrogant et con comme un arbre mort au milieu du désert... Un truc du genre. T'as vu comment je gesticule bien l'malsain? Tu sais toujours pas ce que c'est l'malsain selon moi? C'est l'cul avec le trou au milieu!
T'es une good person quand même. Tu sais pas où je veux en venir en fait. Et en fait j'y viendrai pas. Hier je suis allé à Paris, exceptionnellement han han, dans le marais, parce que c'est quartier que je préfère. Je préfère les pèdes aux hétéros, je les trouve sordides et excitants. Ils m'éveillent tout un tas de romans d'caillasse dans ma tête de con. Et on marchait tous les deux, avec Verge (ben ouais, s'appelle comme ça), et on riait des gens en Vélib' et j'arrêtais pas de dire, je sens que ça pue cette histoire de bouquin."
Ensuite, après ma journée de chiotte (au service de ceux qui sont encore plus dans la merde que moi, encore que pas à tous les coups), je m'agrippe à l'ordi et je tape sans fin mes daubes. 90% de ce que j'écris est ici, gratuit, offert aux lecteurs en mal de giclettes et autres coups de boule littéraires bien portés... Je fais ça comme des milliers d'autres, sauf que moi, comme des centaines d'autres, j'en n'ai rien à foutre de plaire, de montrer ma jolie queue pour faire mouillasse la salope qui préfère les salsifis revenus au beurre dans la casserole plutôt qu'au court bouillon sa mère...
J'ai le déhanché vorace des créateurs prétentieux hargneux moi. J'me fous de me finir à la main. J'en n'ai rien à cirer des pétasses et péteux qui me cirent les pompes avec des "euh j'adore c'que tu fais"... Voilà. Je suis libre arrogant et con comme un arbre mort au milieu du désert... Un truc du genre. T'as vu comment je gesticule bien l'malsain? Tu sais toujours pas ce que c'est l'malsain selon moi? C'est l'cul avec le trou au milieu!
T'es une good person quand même. Tu sais pas où je veux en venir en fait. Et en fait j'y viendrai pas. Hier je suis allé à Paris, exceptionnellement han han, dans le marais, parce que c'est quartier que je préfère. Je préfère les pèdes aux hétéros, je les trouve sordides et excitants. Ils m'éveillent tout un tas de romans d'caillasse dans ma tête de con. Et on marchait tous les deux, avec Verge (ben ouais, s'appelle comme ça), et on riait des gens en Vélib' et j'arrêtais pas de dire, je sens que ça pue cette histoire de bouquin.
C'est difficilement lisible durant les dix premières pages alors, comment arriver au bout des mille et quelques? Très peu pour moi, la Naissance de Yann Moix. Et je suis sûre qu'il est persuadé d'être Proust ou Céline.
Pour la peine, ce sera du Vérol, pour apercevoir l'ampleur du désastre :
" Ensuite, après ma journée de chiotte (au service de ceux qui sont encore plus dans la merde que moi, encore que pas à tous les coups), je m'agrippe à l'ordi et je tape sans fin mes daubes. 90% de ce que j'écris est ici, gratuit, offert aux lecteurs en mal de giclettes et autres coups de boule littéraires bien portés... Je fais ça comme des milliers d'autres, sauf que moi, comme des centaines d'autres, j'en n'ai rien à foutre de plaire, de montrer ma jolie queue pour faire mouillasse la salope qui préfère les salsifis revenus au beurre dans la casserole plutôt qu'au court bouillon sa mère...
J'ai le déhanché vorace des créateurs prétentieux hargneux moi. J'me fous de me finir à la main. J'en n'ai rien à cirer des pétasses et péteux qui me cirent les pompes avec des "euh j'adore c'que tu fais"... Voilà. Je suis libre arrogant et con comme un arbre mort au milieu du désert... Un truc du genre. T'as vu comment je gesticule bien l'malsain? Tu sais toujours pas ce que c'est l'malsain selon moi? C'est l'cul avec le trou au milieu!
T'es une good person quand même. Tu sais pas où je veux en venir en fait. Et en fait j'y viendrai pas. Hier je suis allé à Paris, exceptionnellement han han, dans le marais, parce que c'est quartier que je préfère. Je préfère les pèdes aux hétéros, je les trouve sordides et excitants. Ils m'éveillent tout un tas de romans d'caillasse dans ma tête de con. Et on marchait tous les deux, avec Verge (ben ouais, s'appelle comme ça), et on riait des gens en Vélib' et j'arrêtais pas de dire, je sens que ça pue cette histoire de bouquin."
Ensuite, après ma journée de chiotte (au service de ceux qui sont encore plus dans la merde que moi, encore que pas à tous les coups), je m'agrippe à l'ordi et je tape sans fin mes daubes. 90% de ce que j'écris est ici, gratuit, offert aux lecteurs en mal de giclettes et autres coups de boule littéraires bien portés... Je fais ça comme des milliers d'autres, sauf que moi, comme des centaines d'autres, j'en n'ai rien à foutre de plaire, de montrer ma jolie queue pour faire mouillasse la salope qui préfère les salsifis revenus au beurre dans la casserole plutôt qu'au court bouillon sa mère...
J'ai le déhanché vorace des créateurs prétentieux hargneux moi. J'me fous de me finir à la main. J'en n'ai rien à cirer des pétasses et péteux qui me cirent les pompes avec des "euh j'adore c'que tu fais"... Voilà. Je suis libre arrogant et con comme un arbre mort au milieu du désert... Un truc du genre. T'as vu comment je gesticule bien l'malsain? Tu sais toujours pas ce que c'est l'malsain selon moi? C'est l'cul avec le trou au milieu!
T'es une good person quand même. Tu sais pas où je veux en venir en fait. Et en fait j'y viendrai pas. Hier je suis allé à Paris, exceptionnellement han han, dans le marais, parce que c'est quartier que je préfère. Je préfère les pèdes aux hétéros, je les trouve sordides et excitants. Ils m'éveillent tout un tas de romans d'caillasse dans ma tête de con. Et on marchait tous les deux, avec Verge (ben ouais, s'appelle comme ça), et on riait des gens en Vélib' et j'arrêtais pas de dire, je sens que ça pue cette histoire de bouquin.
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