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L'art du plagiat

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Comment puniriez-vous un plagiaire?

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Message  Kashima Dim 13 Fév 2011 - 10:54

Elle refait parler d'elle, ces temps-ci.
Pour moi, aucun intérêt à ouvrir un tel livre.

Commerce, commerce, commerce...

L'art du plagiat - Page 2 Arton23101-56f71


Qu'en est-il du plagiat ? Des personnes vous ont accusée d'avoir copié par endroit. Vous avez répondu : "Ok, je l'ai fait, j'assume. Nous pouvons comprendre, nous sommes dans une civilisation de l'information, de mots et de sons. Nous entendons, écoutons, lisons constamment les propos des autres." Mais allons plus loin : pensez-vous avoir trouvé une nouvelle façon d'écrire ?
Non, je ne le crois pas. D'un point de vue juridique, il ne s'agit d'ailleurs pas de plagiat, d'autant que je n'ai pas copié des pans entiers. J'ai modifié treize phrases et les ai placées dans un autre contexte. C'est la raison pour laquelle la manière de m'inspirer de ceux que je lis, je vois et j'entends ne diffère pas de celle d'autres écrivains. Le langage n'est pas inné. Il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau et cela n'a rien à voir non plus avec Internet ou une quelconque autre forme de communication. Ce phénomène existait déjà depuis l'époque de Goethe et de Shakespeare. Pour moi, la seule façon de communiquer de réagir par rapport à la vie qui nous entoure est de ne pas rester isolé.

Ces derniers temps en France, de grands auteurs ont été accusés de plagiat. Michel Houellebecq aurait copié des passages de Wikipedia. Patrick Poivre d'Arvor se serait plus qu'inspiré d'une biographie d'Hemingway... pensez-vous qu'il y a toujours eu ce genre de phénomène en littérature ?
Je crois en effet que cela n'est pas nouveau. Mon écrivain préféré, H.P. Lovecraft, l'avait déjà fait. Il avait copié des définitions d'encyclopédies, non pas par manque d'imagination, mais parce qu'il voulait garder exactement le même ton que celles-ci. [n'importe quoi... Rien à voir avec du plagiat.] Du coup, vous voyez qu'il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau. Si les auteurs, pour éviter d'être influencés, devaient se cloisonner dans une petite chambre sombre et ne parler à personne pour puiser au plus profond d'eux-mêmes, alors le résultat serait ennuyeux à mourir, non ?

(fluctuat.net)

Je redis que plagiat et influence, ce sont deux choses très très différentes.
De toute façon, plagiat ou pas, les élucubrations d'une ado aussi banale que tant d'autres n'a aucun intérêt.

"Mifti n'est pas une ado comme les autres. Livrée à elle-même, elle sèche les cours, elle fume, se noie dans l'alcool, prend de la coke et des ecstas. [j'adore l'enchaînement de ces deux premières phrases, comme si le fait de se droguer, de fumer, de sécher la mettait à part. On est loin des 17 ans d'un Rimbaud...] Avec ses amis, ils s'envoient des SMS, des mails, ils philosophent sur la vie, chantent des airs des Pink Floyd, feraient n'importe quoi pour s'impressionner. L'anarchie totale, quoi. [trop COOL la révolution...]"

affraid affraid affraid
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Message  Nicole Dim 13 Fév 2011 - 12:15

Kashima a écrit:
"Mifti n'est pas une ado comme les autres. Livrée à elle-même, elle sèche les cours, elle fume, se noie dans l'alcool, prend de la coke et des ecstas. [j'adore l'enchaînement de ces deux premières phrases, comme si le fait de se droguer, de fumer, de sécher la mettait à part. On est loin des 17 ans d'un Rimbaud...] Avec ses amis, ils s'envoient des SMS, des mails, ils philosophent sur la vie, chantent des airs des Pink Floyd, feraient n'importe quoi pour s'impressionner. L'anarchie totale, quoi. [trop COOL la révolution...]"
Laughing Je les connais, j'ai les mêmes, c'est qu'ils viennent en bandes, les rebelles, on dirait Easy Rider, ils restent scotchés deux heures en conspirant pour savoir s'ils vont prendre une Dark Dog ou une Red Bull en priant pour que leurs parents ne le sachent jamais (sinon, fini le forfait SFR !), il y en a même un qui fume, c'est lui qui paye la canette, il gonfle le thorax, la caissière va voir que c'est un homme, non mais...

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Message  Kashima Dim 13 Fév 2011 - 12:18

Des H-E-R-O-S!!!
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L'art du plagiat - Page 2 Empty Macé-Scaron

Message  Kashima Lun 29 Aoû 2011 - 14:34

Je persiste à voir une immense différence entre plagiat et intertextualité, entre le fait de recopier un texte en le transformant un peu et celui d'écrire, imprégné de ses références, de ses maîtres. Pour illustrer le propos, l'affaire Macé-Scaron dont le livre Ticket d'entrée a été encensé à sa sortie et dans lequel on découvre de grosses ressemblances avec d'autres livres (passages recopiés et non assimilation d'auteurs aimés) :

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Après Bill Bryson et Jay McInerney, Rachel Cusk entre dans le club des auteurs de fragments reproduits dans « Ticket d’entrée », de Joseph Macé-Scaron. Dans son roman « Arlington Park », on peut ainsi lire :

« Mathew n’arrêtait pas de parler. Il parlait de politique, d’impôts et des gens qui se mettaient en travers de son chemin. Il parlait des paresseux et des malhonnêtes. Il parlait des femmes. Chaque fois qu’il embauchait une femme, disait-il, il passait un an à la former, à l’envoyer en stage et à la mettre au parfum, après quoi elle tombait illico enceinte et partait en congé maternité. Eh bien, il n’embaucherait plus jamais de femmes. Il refusait carrément. Rien à foutre que ce ne soit pas politiquement correct. Il ne le ferait tout simplement pas. »

Ce passage, chez Macé-Scaron, devient :

« Gus n’arrêtait pas de parler. Il parlait de politique, d’impôts et des gens qui se mettaient en travers de son chemin. Il parlait des paresseux. Il parlait des femmes, avec de grands mouvements de tête, sa peau formait des plis roses sur sa nuque.
- Chaque fois que j’embauche une femme, disait-il, je passe un an à la former, à l’envoyer en stage, à la mettre au parfum, après quoi elle tombe illico enceinte et me balance dans les dents un congé maternité. Eh bien, je vais arrêter d’en embaucher. Plus jamais de femmes. Je refuse carrément. Rien à foutre que ce ne soit pas politiquement correct. Je ne le ferai tout simplement pas. »

Dans « Libération », Joseph Macé-Scaron se justifie ainsi : « J’utilise et réutilise des textes d’écrivains pour lesquels je nourris une grande admiration, c’est un procédé littéraire classique. » Loin d’être classique, son cas semble plutôt inédit, tant ces révélations en cascade, entre les reprises de McInerney, Bill Bryson et Rachel Cusk dans « Ticket d’entrée », d’Ernst Jünger dans « Trébizonde avant l’oubli » (1990) et de Victor Malka dans « le Cavalier de la nuit » (1998), laissent perplexe. La « méthode JMS » repose-t-elle sur un dispositif radicalement révolutionnaire ? Est-elle une littérature de l’ère du sampling et du recyclage ? Ou entrevoit-on d’un seul coup les recettes peu ragoûtantes d’un écrivain trop pressé ?

David Caviglioli



http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20110829.OBS9362/affaire-mace-scaron-nouvel-emprunt-dans-ticket-d-entree.html
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Message  Kashima Lun 29 Aoû 2011 - 15:11

Mais pourquoi recopier ce genre de m***!? Le problème, là, n'est même pas celui du plagiat, c'est celui la platitude littéraire!!

«Ticket d’entrée», p.216 :

«Et c’était reparti. Il s’avéra enfin que le numéro de série de mon ordinateur était gravé sur une petite plaque de métal vissée derrière la grosse boîte où il y avait mon ordinateur. J’étais peut-être un nouveau réac, mais si j’avais eu à inscrire un numéro d’identification sur les ordinateurs que je produisais, un numéro que le client aurait dû débiter à chaque fois qu’il entrait en contact avec moi, je ne pense pas que je l’aurais placé à un endroit qui exigeait d’appeler des collègues pour déménager le bureau à chaque demande de renseignements.»

«American rigolos - chroniques d’un grand pays», p.14 :

«Et c’est parti. Il s’avère enfin que le numéro de série de mon ordinateur est gravé sur une petite plaque de métal vissée sur le fond de la grosse boîte où il y a le tiroir à CD qui est si rigolo à ouvrir et fermer. Traitez-moi d’idéaliste passéiste si vous voulez, mais si moi j’avais à inscrire un numéro d’identification sur les ordinateurs que je produis, un numéro que mon client devrait me débiter à chaque fois qu’il veut entrer en contact avec moi, je ne pense pas que je le placerais à un endroit qui exige d’appeler le voisin pour déménager le bureau à chaque demande de renseignements.»

http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20110823.OBS8967/mace-scaron-se-prend-les-pieds-dans-le-plagiat.html

On se doute que les plagiaires revendiquent l'intertextualité. C'est trop pratique!

A la suite de ces révélations, Joseph Macé-Scaron a très rapidement reconnu sa bévue sur le site «Arrêts sur images». «Je prends habituellement en notes sur un cahier des éléments que je lis, qui me semblent intéressants ou drôles. À l'origine, je ne pensais pas me servir de ces extraits.», se justifiait-il. Le directeur du «Magazine Littéraire» a ensuite changé son fusil d'épaule. A l'AFP, il déclare que les emprunts sont des clés de lecture, puisqu'il cite le nom de Bill Bryson, et «rejette le terme de plagiat»:

« Il n’y a pas de malhonnêteté intellectuelle de ma part, poursuit-il, ni de dissimulation. Je reconnais dix fois des emprunts au livre de Bill Bryson, qui n'étaient pas du tout cachés mais l'une des clés de ce roman.» En quelques heures, la bévue est devenue un usage revendicatif de l’intertextualité en littérature. Sa ligne de défense est passée de Gaston Lagaffe à Roland Barthes. « La littérature ne s’écrit pas ex-nihilo, les auteurs se nourrissent les uns des autres, continue-t-il. L'intertextualité, c'est un classique de la littérature, même si je n'ai pas la prétention de me mettre à la hauteur des grands auteurs. Il y a par exemple chez Montaigne 400 passages empruntés à Plutarque...»



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