Hippocrate
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Hippocrate
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Benjamin est interne dans l'hôpital de son père. Assez sûr de lui au départ, il se rend très vite compte des difficultés du métier. Abdel a plus d'expérience que lui : il est interne aussi et compte très vite finir ses études pour devenir médecin en France.
Les deux garçons ont des caractères très différents. Abdel est humain, aborde son métier avec le sens des responsabilités et de la sensibilité, tandis que Benjamin donne l'impression d'être un fils à papa assez lâche.
Le film montre un milieu hospitalier tel qu'il semble être, pour ce que j'ai pu le côtoyer : on couvre les erreurs des autres, quitte à mentir aux familles des patients ; on manque de moyens donc on travaille souvent avec ce que l'on a, et mal. Et le pire, ce sont les jeunes internes, complètement légers, fêtards, qui donnent une image de la médecine détestable. On se dit qu'on est soigné par ces gens aux blagues potaches et sexuelles ou par les autres corrompus et éloignés des souffrances humaines. Ca fait peur...
Abdel donne quand même une image meilleure de ce milieu, et aussi la solidarité qui va finalement s'installer suite à une prise de décision abusive à son égard.
L'initiation de Benjamin, sorti de son cocon d'étudiant, se fera dans la douleur et la remise en question : veut-il vraiment devenir médecin?
Un film qui fait qu'on espère ne jamais devoir être hospitalisé...
Benjamin est interne dans l'hôpital de son père. Assez sûr de lui au départ, il se rend très vite compte des difficultés du métier. Abdel a plus d'expérience que lui : il est interne aussi et compte très vite finir ses études pour devenir médecin en France.
Les deux garçons ont des caractères très différents. Abdel est humain, aborde son métier avec le sens des responsabilités et de la sensibilité, tandis que Benjamin donne l'impression d'être un fils à papa assez lâche.
Le film montre un milieu hospitalier tel qu'il semble être, pour ce que j'ai pu le côtoyer : on couvre les erreurs des autres, quitte à mentir aux familles des patients ; on manque de moyens donc on travaille souvent avec ce que l'on a, et mal. Et le pire, ce sont les jeunes internes, complètement légers, fêtards, qui donnent une image de la médecine détestable. On se dit qu'on est soigné par ces gens aux blagues potaches et sexuelles ou par les autres corrompus et éloignés des souffrances humaines. Ca fait peur...
Abdel donne quand même une image meilleure de ce milieu, et aussi la solidarité qui va finalement s'installer suite à une prise de décision abusive à son égard.
L'initiation de Benjamin, sorti de son cocon d'étudiant, se fera dans la douleur et la remise en question : veut-il vraiment devenir médecin?
Un film qui fait qu'on espère ne jamais devoir être hospitalisé...
Kashima- Faux-monnayeur
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Date d'inscription : 29/09/2008
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